Encore un roman de
Carlos Ruiz Zafon que j'ai lu en 24h !
Troisième tome du Cycle de la Brume,
Les Lumières de Septembre est celui que j'ai préféré parmi les trois, après ma grosse déception du Palais de Minuit. Dans ce roman, j'ai retrouvé cette ambiance nimbée de mystère et le côté fantastique-épouvante que j'aime tant chez cet auteur.
Le récit nous transporte plusieurs décennies en arrière, en 1937, sur la belle côte Normande. Simone Sauvelle, veuve au bord de la faillite, emménage dans l'imposant manoir de Cravenmoore, avec ses deux enfants, Dorian et Irène. Elle y sera au service du maître des lieux, Lazarus Jann, grand fabricant de jouets et notamment de marionnettes et automates (perso je trouve ça ultra glauque !). Démuni face à la terrible maladie de sa femme qui la force a garder le lit en permanence, Lazarus accueille chaleureusement la petite famille, qui apporte un peu de joie dans cette grande bâtisse vide. D'autant plus qu'Irène se lie rapidement d'amitié avec Hannah, jeune fille au service de Cravenmoore, et son cousin Ismaël, dont elle tombera vite amoureuse. La tragédie qui va survenir entre les murs du manoir n'en sera que plus terrible. Car Lazarus cache un effroyable secret, dont l'ombre plane dans la chambre de son épouse alitée depuis vingt ans.
Passé maître dans la narration d'histoires aussi envoûtantes qu'émouvantes, CRZ offre ici une belle étendue de son talent. On dénote dans ce roman, publié en 1995, tout ce qui fera sa notoriété quelques années plus tard avec sa fameuse tétralogie du Cimetière des Livres Oubliés, dont
L'Ombre du Vent se vendra à plus de 12 millions d'exemplaires.
Les Lumières de Septembre est un savant mélange de mystère teinté d'ésotérisme enrobé d'un vieux secret bien caché, le tout dans un manoir aux longs et nombreux corridors peuplé d'ombres et de spectres. Les ingrédients parfaits pour constituer un roman fantastique à l'ambiance lugubre et énigmatique !