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sur 492 notes
En 1937, Simone Sauvelle et ses deux jeunes enfants quittent Paris pour la côte normande.
Simone vient d'être embauchée comme femme de charge au sein du manoir de Cravenmoore, au service du propriétaire des lieux, Lazarus Jann.
Ce dernier est un fabricant de jouets et d'automates aussi merveilleux qu'étranges.
Il installe la petite famille dans une maison non loin du manoir et se lie d'amitié avec les enfants, Irène et Dorian, fascinés par toutes les curiosités exposées dans les couloirs du manoir : marionnettes, personnages d'acier ou de bois plus vrais que nature, horloges étonnantes.
Mais bien vite, des événements sinistres vont secouer les Sauvelle, qui se retrouvent aux prises avec une ombre maléfique aussi terrifiante que mortelle.
Les Lumières de septembre est le dernier volet du "Cycle de la brume", trilogie de romans jeunesse publiée par le regretté Carlos Ruiz Zafón dans les années 90.
Et ce n'est pas le meilleur des trois : l'histoire, convenue et prévisible, traîne trop en longueur et la fin, interminable, m'a ennuyé.
Cela reste malgré tout un petit moment de lecture sympathique.
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Encore un roman de Carlos Ruiz Zafon que j'ai lu en 24h !

Troisième tome du Cycle de la Brume, Les Lumières de Septembre est celui que j'ai préféré parmi les trois, après ma grosse déception du Palais de Minuit. Dans ce roman, j'ai retrouvé cette ambiance nimbée de mystère et le côté fantastique-épouvante que j'aime tant chez cet auteur.

Le récit nous transporte plusieurs décennies en arrière, en 1937, sur la belle côte Normande. Simone Sauvelle, veuve au bord de la faillite, emménage dans l'imposant manoir de Cravenmoore, avec ses deux enfants, Dorian et Irène. Elle y sera au service du maître des lieux, Lazarus Jann, grand fabricant de jouets et notamment de marionnettes et automates (perso je trouve ça ultra glauque !). Démuni face à la terrible maladie de sa femme qui la force a garder le lit en permanence, Lazarus accueille chaleureusement la petite famille, qui apporte un peu de joie dans cette grande bâtisse vide. D'autant plus qu'Irène se lie rapidement d'amitié avec Hannah, jeune fille au service de Cravenmoore, et son cousin Ismaël, dont elle tombera vite amoureuse. La tragédie qui va survenir entre les murs du manoir n'en sera que plus terrible. Car Lazarus cache un effroyable secret, dont l'ombre plane dans la chambre de son épouse alitée depuis vingt ans.

Passé maître dans la narration d'histoires aussi envoûtantes qu'émouvantes, CRZ offre ici une belle étendue de son talent. On dénote dans ce roman, publié en 1995, tout ce qui fera sa notoriété quelques années plus tard avec sa fameuse tétralogie du Cimetière des Livres Oubliés, dont L'Ombre du Vent se vendra à plus de 12 millions d'exemplaires. Les Lumières de Septembre est un savant mélange de mystère teinté d'ésotérisme enrobé d'un vieux secret bien caché, le tout dans un manoir aux longs et nombreux corridors peuplé d'ombres et de spectres. Les ingrédients parfaits pour constituer un roman fantastique à l'ambiance lugubre et énigmatique !
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J'ai fini hier soir l'histoire de cette merveilleuse trilogie.
Ce conte m'a mené vers les esprits ou les ombres les plus sombres.
Une belle histoire qui se termine…
Ce récit est malgré tout une littérature jeunesse.
On y découvre le début d'une rencontre entre deux adolescents, un homme vivant dans un château reculé entouré d'automates et de secrets…
Rien d'effrayant, rien de stupéfiant. Une belle écriture tout de même.
Il ne me reste qu'un roman de cet auteur à lire et puis je serais obligé de relire ses oeuvres pour me replonger dans ses écrits poétiques.

Bonne lecture !
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Suite et fin de la Trilogie de la Brume, et tout à fait conforme aux deux premiers tomes.
1937. La mort de son mari l'ayant laissée sans revenus, Simone Sauvelle accepte de quitter Paris pour occuper un emploi de secrétaire particulière en Normandie. Lazare Jann, son employeur, est un génial inventeur de jouets. Il vit dans une immense propriété en compagnie de sa femme, très malade, qui n'a pas quitté son lit depuis vingt ans. Passionnément amoureux d'elle, il la soigne personnellement. Simone Sauvelle, sa fille Irène, quinze ans, et Dorian, son jeune fils, sont immédiatement séduits par la grande gentillesse de Lazarus. Ils tombent aussi sous le charme de Cravenmoore, son extraordinaire demeure.
Composée d'innombrables pièces et corridors qui se perdent dans l'obscurité, elle est peuplée de marionnettes qui semblent mener une existence indépendante. Hannah, la jeune domestique de Lazarus, devient vite l'amie d'Irène, à laquelle elle présente Ismaël, son beau cousin. Et très naturellement les deux adolescents tombent amoureux l'un de l'autre, tandis qu'une douce amitié rapproche Lazarus et Simone.
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Suite et fin du cycle de la brume de Carlos Ruiz Zafon, un écrivain que j'aime beaucoup et parti beaucoup trop tôt. Les lumières de septembre représentent le dernier opus de contes fantastiques, écris si j'ai bien compris, pour un public un peu plus jeune, mais dans lesquels les adultes trouveront leur plaisir. En effet, Zafon est un fabuleux conteur, et son style toujours aussi palpitant pour ceux qui entrent sans a priori dans le jeu. Ce sont encore des ados ou de jeunes adultes qui sont les héros malgré eux de machinations infernales. Ce n'est pas l'ombre du vent qui plane sur la Normandie, mais une ombre maléfique.

Simone, veuve, vit à Paris avec ses deux enfants, Irène et Dorian. Mais, juste avant-guerre, il est difficile de nourrir sa famille, et un ami propose à Simone de rejoindre la Normandie pour rentrer au service d'un riche fabriquant de jouets, Lazarus Jann. Pourtant, malgré la gentillesse du propriétaire, la beauté des paysages et une vie apaisée, le manoir de Cravenmoore semble abriter des secrets et des fantômes qu'il ne faudrait pas réveiller.

Ainsi ce termine le Cycle de la brume, il ne me reste désormais qu'un seul ouvrage de Zafon à découvrir, mais il est certain que je relirai un jour la série du Cimetière des livres oubliés. Car c'est Barcelone qui m'a manqué dans ces 3 opus, Barcelone en tant que personnage, cette cité aux mille prodiges. Il faut apprécier ces trois romans comme de jolis contes, qui font peur mais aussi du bien. A très bientôt M Carlos Ruiz Zafon.
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En Normandie, dans les années 30, au coeur du domaine de Cravenmoore, résidence d'un énigmatique fabriquant de jouet, Lazarus Jann, peuplée de ténèbres et d'étranges automates, Ismaël et Irène, son amour de jeunesse, vont traverser de bouleversantes épreuves et affronter une ombre d'une puissance absolue et emplie de haine. Celle-ci sème la terreur et la mort au sein de cet univers étrange à l'aspect pourtant idyllique. Carlos Ruiz Zafón s'appuie avec talent sur les codes du roman gothique classique, avec un pacte démoniaque et un double maléfique contrarié par une passion romanesque, pour donner à son récit une portée symbolique ou l'amour tient une place fondamentale. L'auteur suggère, en parallèle, une théorie originale sur l'émergence et la montée du nazisme. Une histoire à l'atmosphère fantastique qui oscille entre légende et mystère, pleine de poésie, traitée avec beaucoup de retenue et de profondeur. Un récit qui s'inscrit en premier lieu dans une littérature pour adolescent mais au final, pas seulement. L'écriture est très imagée et riche d'une magie poétique, Carlos Ruiz Zafón façonne avec ses mots une trame envoûtante ancrée dans l'imaginaire même si certains éléments auraient mérité d'être davantage développés.
Même si l'intrigue est un peu légère et évidente, Les lumières de Septembre offre une fois de plus une réflexion sur les tourments de l'enfance, les affres de la perte d'un être cher mais surtout, un bel exemple d'amour, de solidarité et de droiture. Moins aboutie que la trilogie de l'ombre du vent, ce dernier volet du Cycle de la brume est néanmoins attrayant et procure un bon moment de lecture.
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Résumé : Eté 1937. Simone Sauvelle arrive avec sa fille Irène et son fils Dorian dans la demeure de Cravenmoore. Simone est embauchée par Lazarus, un fabricant de jouets. Mais une ombre rôde et pourrait tout emporter sur son passage.

Mon avis : Ce roman conclut la trilogie de Carlos Ruiz Zafón, et ce dernier m'a plus plu que les autres. Comme dans les deux autres titres, on comprend tout de suite que Cravenmoore cache de sombres secrets, et que les automates qui l'habitent pourraient se révéler effrayants une fois la nuit venue.

C'est dans cette grande demeure mystérieuse que va travailler Simone, pensant mettre ses difficultés de côté et avoir une vie meilleure. Mais une ombre rôde et pourrait bien tout faire basculer.

Et les malheurs commencent, avec la mort affreuse d'Hannah, qui faisait la cuisine. Sa mort semble avoir réveillé une ombre menaçante qui décide de s'en prendre à Simone et à sa famille.

La tension monte crescendo dans ce roman, et le passé s'invite pour faire mourir le présent et toute forme de bonheur. Car lorsqu'enfant, on vend son âme au diable sans le savoir, celui-ci vient toujours réclamer son dû.

Un roman qui montre, comme dans le tome 2, que les hommes possèdent tous une part d'ombre en eux, et quand elle rejaillit des ténèbres, elle fait des ravages.

Et si finalement, la plus grande lutte était celle de chacun contre sa part de ténèbres ?
Lien : https://docbird.over-blog.co..
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C'est mon préféré des 3 tomes, j'ai été emportée par le monde des jouets créé par Lazarrus, j'ai adoré suivre les aventures d'Ismael et Irene.
On y retrouve les thèmes chers à l'auteur : les livres, les jouets, la magie, le fantastique , les enfants … Ce livre est court et du coup efficace, on ne se perd pas dans les détails ce qui est agréable même si certaines parties auraient pu être davantage développées.
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Voilà, je termine cette trilogie de Carlos Zafon.
Bien que grande fan de cet auteur espagnol, j'avoue que je suis un peu déçue par ce troisième tome. "Le palais de minuit" m'avait enchantée par tout cet univers exotique et fantastique. Ce roman est bien plus sombre, plus difficile. Et l'on se perd un peu dans l'histoire de ce personnage Lazarus Jahn. Les descriptions sont beaucoup moins évidentes, moins imagées. On a parfois envie de passer certains passages qui nous perdent tant la description est ardue, compliquée.
On reste malgré tout dans l'univers fantastique et imaginaire de Carlos Zafon, et en entamant ce livre , ceux qui aiment l'auteur, savent qu'ils vont y découvrir un monde sombre et torturé. le final du livre vient alors redonner un peu de lueur à cette oeuvre plongée dans l'ombre fantastique de Zafon!
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Les premiers roman de Carlos Ruiz Zafon ont été publié en jeunesse.
Disons que c'était un peu mal choisi pour celui-ci.

ca ne déroule en Normandie et j'espérais retrouver celle que je connais et aime beaucoup.
Que nenni.
C'est froid austère et effrayant.

Un manoir, des automates, un vieux Monsieur qui n'est pas des plus rassurants...

Il manque, à mon goût, la magie que j'avais trouvé dans l'ombre du vent et les autres.
Ce roman n'est donc pas une réussite pour moi. du fantastique, une ambiance qui glace le sang.

Mais je suis contente de l'avoir lu.

Pas le meilleurs mais à lire :)
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