A priori les histoires de couples riches, jeunes et beaux qui n'ont que leur nombril à regarder ne m'intéresse pas. Mais il y a le style
Sagan et j'ai été tentée car j'aime beaucoup la grande romancière française. Avec elle, la psychologie féminine n'a pas de secret. Alors j'ai lu "
Les merveilleux nuages " publié en 1961 et j'aurai pu m'abstenir.
Je n'ai rien à dire sur l'écriture et le ton détaché est plutôt plaisant mais je n'ai pas accroché. Ça m'a même énervé ces gens insipides aux états d'âme de riches.
Josée a épousé Alan, jeune homme fortuné et oisif qui va s'improviser peintre et qui n'a rien d'autre à faire que de faire surveiller sa femme. Même les paysages de Key Largo ou la nuit de Paris ne m'ont pas aidé à avoir de l'empathie pour les personnages qui évoluent dans les milieux branchés et l'entre-soi.
Leurs petites misères de coeur d'artichaut ne m'ont pas émue.
Le titre est pourtant très beau et fait référence à un poème de
Baudelaire mais je n'ai pas bien compris le rapport avec cette histoire.
Pour autant, je n'abandonne pas
Sagan et je continuerai à la lire.