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EAN : 9789232030689
Presses de l'UNESCO (01/03/2001)
3.83/5   3 notes
Résumé :
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Vie du poète
L’amour a mis en pièces toutes mes théories.
Les étoiles m’ont dévoré.
Anonyme, comme je l’ai toujours si ardemment souhaité.
Je suis lumière, rai de lumière ténu.
Vraiment fantastique, la façon dont les astres me mangent.
Encore et encore, nourriture qui jamais ne s’épuise.
Et ensuite : paf !
j’effleure une chevelure,
paf ! j’écris un poème, distendant l’éternité.
Comme maintenant ici : la forteresse Yaddo pour le renouveau du monde.
Je contemple un arbre : je vois, je sens, je sais,
j’aime Maruška, Maruška m’aime.
Une coccinelle se pose dans un bruissement sur mon épaule.
C’est Ana.
En ce moment, elle peint ou bien se promène avec sa maman
en pataugeant dans les flaques et dit :
« Je n’ai plus d’anniversaire, jusqu’au retour de Tomaž. »
Et un bel oiseau multicolore se jette contre ma fenêtre,
âmes de mes amis, tissées en un tendre filet autour de la planète.
Nulle ne jalouse l’autre,
car nous sommes tous des amants.
Puis je poste dix lettres, rien que des love letters,
certaines vers des contrées par-delà l’océan, d’autres pour ici.
Nous naissons à la poésie par le contact physique et la lecture.
Splatch ! Splatch ! nous nous éclaboussons dans le soleil.
Pour les philosophes tout cela va trop vite.
Ils pensent que nous sommes un peu toqués et trop simples,
car nous parlons la langue des enfants.
Eh ! vous, nigauds, ennuyeux piétons !
Le monde ne serait-il pas plus beau
si vous aussi aviez avec vos maîtres un rapport plus charnel ?
Boum ! boum ! Les baisers du peuple pleuvent sur ma tête.
Ā en tonner.
J’espère tenir le coup,
pouvoir éternellement rendre tout cet amour.   
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Embrasse les yeux de la paix, quelle se déverse sur
les arbres. Dehors le soleil brille et ne gronde plus
de façon si insupportable. L’âme espère de nouveau sentir ses
côtes, sa sève. Le froid m’a fait du bien. Si le vent
souffle et que je marche et que je regarde les voitures, la
vie me rend à moi. Ce serait le pire,
car au moment du départ je n’aurais reconnu personne.
Ils auraient été trop loin pour que je puisse les toucher ou
les sentir. Dans l’ombre noire je n’aurais pas gardé le souvenir de
l’amour. Une écorce de glace se forme sur la lave brûlante.
Lentement, je pourrais peut-être de nouveau m’élancer. Marcher
sur des routes poussiéreuses. Secouer mon veston, s’il est couvert
de poussière. Il y a eu trop de miel et de douceur, voilà
tout. De trop d’abondance l’homme explose.
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