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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Comme dans Aller Simple dont on retrouve certains personnages, Carlos Salem signe ici ce que les critiques ont défini comme un road-movie déjanté.

Arregui est un ex flic reconverti en détective, capable de se lier d'amitié avec une fourmi et qui n'a d'autre solution que de se rendre dans un sex shop afin de combler ses trous de mémoire. Lorsqu'on lui confie la délicate tâche de retrouver Juan Carlos, disparu en laissant un laconique message, c'est l'aventure qui commence. Traqué par un malfrat dont le garde du corps à un QI inversement proportionnel à son gigantisme, Arregui voit sa mission évoluer vers la fuite et les personnages croisés au cours du périple sont particulièrement pittoresques : un extra lucide qui ne voit que le passé, un musicien qui cherche une symphonie perdue, deux frères s'entretuant pour une guerre obsolète....

Le discours est foisonnant au risque de parfois perdre le fil tant les intrigues se mêlent, mais la truculence du propos relègue la trame policière au rang de prétexte.

Originalité des personnages et sens du rythme caractérisent ce polar assez atypique
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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On connait le western spaghetti, voici le polar paëlla!
Loufoque et déjanté!
Madrid. Un ex-flic José Maria Arregui, qui aime toujours douloureusement Claudia qui n'est plus et désire Olivia (sous le pseudo de Coriolis lorsqu'il pianote en fantasmant ferme sur internet), a quitté la police après avoir "liquidé 3 bandits" et sauvé le roi d'Espagne dont il possède les coordonnées généreusement gravées sur une médaille.
Dans son agence de détectives, qu'il dirige avec son associé Legrand, il détaille la photo d'un sosie bizarrement nommé José Maria Aguirre à "la tête de celui qui n'a jamais marqué un but de sa vie".
Régina dite "la fourmi" les seconde.
Suite à un message des plus bizarres (encore un) du roi qui s'est volatilisé,Arregui, appelé à la rescousse, se dit "L'Espagne a besoin de moi" . Et le voilà parti, ou forcé à partir, tambour battant.
"Bonsoir, Arregui"
"Bonsoir, roi"
Je peux t'appeler Txéma (petit nom que donnait son papa à José Maria).
No problemo ( petite remarque perso à véréfier dans un dico espagnol.
Je peux t'appeler Juanito?
No problemo (à re-vérifier).
Et là grand carnaval de pistoléros, on croise Terreur le presque débile sauf en matière de passage à tabac, Zurnaga surnommé l'Etron intéressé par la fameuse médaille, un "Chasseur" pas si chef que ça, un "devin rétroviseur" spécialisé voyance du passé,un Juanito qui enfant aimait le conte des Mille et une nuits et se cache au présent sous un déguisement de hippie aux dreadlocks bien fournis qui "mange du jambon ibérique" et bien d'autres... de l' Espagne profonde entre deux sex-shops très utiles à l'enquête!
La mission d'Arregui: "sauver ses fesses" (et celles du roi par la même occasion), un dossier sous le coude en empruntant une Rolls, au diable l'avarice!
"La brigade de nettoyage" laissera-t-elle tout impeccable?
Vous saurez le fin mot de cette histoire royale et farfelue en découvrant: Je reste roi d'Espagne de Carlos Salem, un brin irrévérencieux, (auteur espagnol dont Aller simple a reçu le prix Memorial Silveris Canada à la Semana Negra en 2008).
Butttt!!!!
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Un roman qui commence et finit comme un polar et réussit le tour de force de contenir au milieu un étrange voyage presque onirique dans le fin fond d'un Espagne perdue, de villages identiques et anonymes à leurs jumeaux, tous peuplés des rencontres des plus étonnantes. L'amitié étrange qui finit par lier le détective et le roi, presque malgré le premier, humanisent les deux personnages et l'auteur réussit le tour de force de rendre le roi à la fois humain, plaisant et attachant, sans en faire une marionnette ridicule qui plaiderait ou pour la royauté, ou pour la république.
C'est plein d'humour, ça ne se prend pas au sérieux, bien que le personnage principal entame sa recherche avec assez de tristesse pour manquer se couler, et cela fait une lecture fort plaisante.
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La plongée dans l'automne vous épuise ?
Le manque de lumière vous déprime ?
La crise et la morosité ambiante vous angoissent ?

Fuyez les rabats-joie, boudez les anti-dépresseurs, débranchez la télévision, éteignez la radio... et LISEZ CARLOS SALEM !

Ne vous y trompez pas : vous trouverez "Je reste roi d'Espagne" au rayon polars de votre librairie, mais ce n'est pas pour cela que ce récit est noir, bien que ses héros connaissent leur lot de soucis, voire de graves problèmes, le narrateur en tête.
On pourrait même reprocher à ce dernier de manquer cruellement d'humour : José Arregui a quitté la police madrilène suite à la mort de sa compagne Claudia, survenue quelques années auparavant, et dont il ne s'est toujours pas remis. Il a monté, avec son ami Maximo Legrand, une agence de détectives privés. Parce qu'il est malheureux, déprimé, Arregui est râleur et susceptible. Il a de curieuses habitudes, comme celle, par exemple, qui consiste à s'enfermer dans une cabine de sex-shop lorsqu'il a besoin de se creuser la cervelle sur une affaire en cours !
Un coup de fil du ministre de l'intérieur, lui demandant de retrouver le roi d'Espagne -qui aurait fugué-, va bousculer sa morose routine...

Assez vite, notre détective retrouve, sur une plage portugaise, sa majesté Juan Carlos. Commence alors pour cet improbable duo, poursuivi par une brute décérébrée qui suscite chez Arregui une terreur sans nom, un road-movie hilarant, au cours duquel les compères vont faire d'improbables rencontres et traverser une Espagne rurale, dont le caractère caricatural donne le sentiment qu'elle n'a pas évolué depuis des décennies.
Le roi, en héros bougrement sympathique, se montre fantasque et pétulant, mais aussi fort patient et magnanime avec ce bougon d'Arregui.

Il y a certes, dans "Je reste roi d'Espagne", de vrais méchants, une vraie intrigue policière, et des scènes d'action parfois très violentes, mais le ton burlesque de l'ensemble, le rythme endiablé de l'intrigue, font que l'on rit bien plus que l'on ne frissonne à la lecture de cet excellent roman qui ne se prend jamais au sérieux !
Argentine Polars/Thrillers
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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Lecture sympa, une brochette de personnages déjantés, des situations farfelues, mais quelques longueurs et une intrigue pas très prenante.
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