Nager sans se mouiller

Polar hispanique, je ne dirai pas roman policier, à lire véritablement en mode off, ou ultra-off, ce que je n'étais manifestement pas. Au bout de cinquante pages, je me suis demandé ce que je faisais dans cette galère et si, bon, le livre se lit jusqu'au bout, il faut laisser de côté toutes les invraisemblances et l'ennui inévitable que de se retrouver dans le contexte d'un camp naturiste où tous les vacanciers ne pensent qu'au sexe, la bite bien au garde-à-vous, n'est-ce pas déjà invraisemblable que de confondre naturisme et orgie permanente ?

Pour résumer le contexte, un employé insignifiant d'une entreprise pharmaceutique est en réalité le numéro trois de l'Entreprise, lisez une compagnie de tueurs à gages, qui se voit chargé d'aller repérer, et non tuer cette fois, le propriétaire d'un véhicule, qui n'est autre que son ex-femme, qui passe ses vacances dans un camp naturiste avec son nouvel amant, un juge pénal incorruptible.

A lire sur une plage, un verre à la main, ou dans une gare ou ...

Juanito Perez Perez, est un cadre banal dans une multinationale, ou du moins c'est ainsi que ses proches le décriraient mais en fait c'est un des meilleurs tueurs à gages de l'Entreprie , le fameux Numéro 3
Sa spécialité : les meurtres parfaits ...
Sa vie va être transformée le jour où, pour sa nouvelle mission on lui communique le n° d'immatriculation de la voiture de son ex-femme ...
Et là ses mondes vont se télescoper avec de multiples rebondissements
Un sens du suspense rare ...
Des clins d'oeil à d'autres maîtres du roman policier de Manuel Vasquez Montalban à Andrea Camilleri ...
Des personnages secondaires attachants ...
Bref, découvrez le vite ...
Moi, je file à la médiathèque récupérer d'autres romans de Carlos Salem !
Lien : http://les.lectures.de.bill...

Nager sans se mouiller est, pour moi, plutôt synonyme de "plouf dans l'eau".

Ce roman se veut une parodie du roman d'espionnage et se veut donc drôle, délirant et poétique selon la quatrième de couverture. Personnellement, je l'ai trouvé terne et long, voire même très long. Bon, pas de chance pour Carlos Salem, j'ai récemment lu "Orgasme à Mouscou" d'Hilsenrath qui, lui, maîtrise vraiment (mieux) le genre.

L'histoire est abracadabrante et, malheureusement, la plume (ou la traduction) ne relève pas le récit.

Ce roman était le coup de coeur d'une libraire de Poligny, ville que nous avons croisée aux détours de promenades durant les vacances. Il est donc loin d'être le mien...

L'idée est surprenante, amusante, et prometteuse... Malheureusement, après les 50 premières pages : Quel ennui, et quelle mièvrerie..
Ca tourne vite en rond, avant un dénouement ni fait, ni à faire.