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3,08

sur 390 notes
Une écriture élégante, très belle, fluide, pour raconter la vie qui passe, à la recherche d'un bonheur illusoire, à la poursuite d'un rêve inaccessible. Beaucoup de mélancolie, de regrets, la vie sans plus, rien d'extraordinaire, on a échappé à la guerre, à la pauvreté, aux grands malheurs, mais on n'a pas une vie magique, exceptionnelle, rayonnante comme on se l'imaginait à vingt ans.
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Rien de plus casse-pieds que l'histoire d'une vie ordinaire si elle n'est pas écrite par un génie. Dommage, car j'avais beaucoup aimé "Une vie à brûler", mais là, c'est ni bien ni mal, c'est juste sans saveur.
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Mais encore ? pourrait on ajouter. La vie d'un homme et de ses rencontres féminines s'étale sous nos yeux endormis. C'est plaisant mais un peu lassant à la longue, toutes ces aventures. Il séduit, sans faire exprès, tombe amoureux pour se détacher ou "se faire larguer"et, en prenant de l'âge, devient philosophe. Pas de grand destin, juste une existence intellectuellement satisfaisante et affectivement bien remplie. Un homme satisfait, qui doute ce qu'il faut mais pas trop. Il est acteur-spectateur de sa vie.
Presque un personnage d'un film de Woody Allen, période new-yorkaise, l'humour en moins.
Ce roman se lit vite, et s'oubliera tout aussi rapidement. L'écriture paraît un peu désuète: certains passages sont dans le ton d'un Francis Scott Fitzgerald, mais c'est tout.
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Séduite par les critiques unanimes de mon émission littéraire favorite, le Masque et la Plume, le qualifiant de plus beau livre de cette rentrée littéraire, j'ai cassé ma tirelire pour acheter ce livre en grand format.

Sans être le chef d'oeuvre auquel je m'attendais, Et rien d'autre est un beau livre effectivement. Il ne s'y passe pas grand chose. Mais qu'est-ce que c'est bien...
C'est un peu la caricature souvent faite de l'émission le Masque et la Plume : "c'est bien mais qu'est ce que c'est chiant..." ou "c'est chiant mais qu'est ce que c'est bien...".
Voilà! Tout est dit! L'histoire est celle d'un homme comme il y en a tant d'autres aux Etats Unis, qui se marie, dont le mariage ne tient pas, qui rencontre d'autres femmes, tombe amoureux, une vie quoi!
Rien d'extraordinaire, rien de bien réjouissant, rien de triste non plus.
C'est juste fluide, et tellement agréable à lire... L'écriture, et la traduction puisque je l'ai lu en français est superbe.

Bref, un très bon livre pour passer quelques bonnes soirées de lecture.
Lien : http://piccolanay.blogspot.f..
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James Salter, né en 1925 à New York sous le véritable nom de James A. Horowitz, est écrivain et scénariste. Son premier livre basé sur son expérience de pilote de chasse durant la guerre de Corée, The Hunters paru en 1956, a été adapté au cinéma avec Robert Mitchum en 1958. Et rien d'autre, son tout nouveau roman, vient de paraître.
Philip Bowman, jeune homme issu d'une famille modeste aux parents séparés, rentre aux Etats-Unis après avoir connu les combats du Pacifique au cours de la Seconde guerre mondiale. Il rêve d'être journaliste mais ne dénichera qu'une place dans le monde de l'édition littéraire à New York - ce qui nous vaut quelques digressions intéressantes -, où finalement il fera son trou. Sa situation professionnelle assurée, il tentera d'acquérir une maison pour y bâtir un foyer durable avec celle qui doit être le grand amour de sa vie. Cette quête du bonheur conjugal est au coeur de ce roman.
Il y a des livres comme des bouteilles de vin, à peine entamés on sait qu'ils seront bons. Et celui-ci, croyez m'en, est un sacrément bon cru. Nous allons suivre Philip Bowman, de sa jeunesse aux armées jusqu'à ce qu'on appelle l'âge mûr, à travers une chronologie à peine notifiée par l'écrivain si ce n'est deux ou trois fois, par un indice abrupt comme celui-ci qui vient clore un chapitre : «Quelque chose de terrible venait de se produire. le Président avait été assassiné à Dallas. » Ténu mais extrêmement précis.
Après des débuts dans la vie assez réservés avec les femmes, Bowman va se rattraper et certaines auront une grande place dans sa vie, au point qu'il pensera avoir trouvé celle qu'il cherche en vain. Il y aura Vivian, la première et qu'il épousera, puis après son divorce il aura des espoirs avec Enid rencontrée à Londres, ou bien Christine qui le larguera et lui piquera sa maison, et bien plus tard, Ann, une collaboratrice sur son lieu de travail qui semblera boucler une boucle de recherches au loin, alors que sous ses yeux l'attendait son Graal. Mais le lecteur restera sur une interrogation car le roman s'achève en laissant la porte ouverte à toutes les possibilités. Les dernières pages touchant au sublime, mêlant les souvenirs d'une vie passée, l'évocation de la mort qui viendra obligatoirement un jour pas si lointain et un projet à court terme, comme un feu d'artifice final pour Philip Bowman.
Le roman a un charme fou, dû à l'écriture somptueuse de James Salter. Je me suis délecté à le lire, profitant de chaque page et m'attristant d'en voir venir la fin. Les personnages secondaires entrent et sortent, magistralement décrits, au point que parfois on s'imagine les voir jouer un rôle plus important alors qu'ils ne font que passer. Même les scènes de sexe – car il y en a – belles et crues parfois, sont splendides, je le note tant c'est rare, mais une preuve de plus du grand talent de l'écrivain.
Les critiques sont unanimes sur les qualités de ce bouquin et je ne peux que me joindre à ce concert de louanges. Roman des rêves non exaucés sans pour autant en faire une vie ratée, un très grand roman… et rien d'autre.
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James Salters, je ne connaissais que de nom et avait hâte de lire son nouveau roman (alléché par la quatrième de couverture et par d'élogieuses critiques presse). Aussi Busnel ne rate pas une occasion de l'encenser, le qualifiant de l'un des plus grands écrivains américains encore vivant.
Verdict : je n'ai pas été déçu (même si j'ai été quelque peu refroidi par les critiques lecteurs Babélio très moyennes). le livre démarre sur les chapeaux de roues, avec un premier chapitre en plein dans une bataille navale sur le front asiatique de la seconde guerre mondiale. L'écriture est belle, on s'y croirait presque… Et puis voilà c'est parti, le tout jeune homme (Philip Bowman, 18 ans) rentre de la guerre, confiant en lui et s'attelle à réussir sa vie dans le contexte si mythique du New-York de l'après-guerre. Cela commence par passer par Harvard, puis de se trouver un travail de gentleman comme le dis si bien Bowman. Il rêvait d'être journaliste au New-York Times, il sera éditeur (spécialisé dans les romans) dans une petite maison d'édition ambitieuse. Ce roman, est la narration de la vie d'un homme dans un milieu mi- bourgeois mi- intellectuel à travers ses deux passions : L'amour puis la littérature.
C'est l'histoire de sa recherche de l'amour absolu, de la femme de sa vie. Cette recherche sera au coeur de sa vie, à travers différentes femmes. Les scènes d'amour et de sexe sont très réussies. L'écriture est belle. Je suis souvent revenu en arrière pour relire un très beau passage. On voyage un peu mais de très belle manière : des beaux passages sont à noter lorsque Bowman se rend à Londres où à Paris.
Salters, tout au long du roman, ponctue son récit d'une ribambelle de rapide portrait de presque tous les personnages qu'il rencontre (en extrapolant, parfois, jusqu'à à aller parler de l'ex-belle-mère de la femme de ménage de ce même personnage. C'est une des critiques qu'il lui est fait pour ce roman. Bon c'est vrai que ça peut-être perturbant (ou saoulant) parfois, mais ça ne m'a pas gêné plus que ça. Ce que j'ai trouvé louche par contre, c'est que sur une cinquantaine de personnage décrit, tous était marié ou remarié 2 ou 3 fois…
La littérature est moins présente que l'amour dans ce roman, mais elle est comme un fils rouge, avec des références ou de petites scènes.
Ce livre me restera, certaine phrase, certaine ambiance. Comment sont décrite nt les relations homme –femme. Cette recherche de l'accord parfait avec l'autre est prenante, même si le résultat est souvent pour le moins frustant, sinon souvent pire.

Yassir (Poissy)
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James Salters, je ne connaissais que de nom et avait hâte de lire son nouveau roman (alléché par la quatrième de couverture et par d'élogieuses critiques presse). Aussi Busnel ne rate pas une occasion de l'encenser, le qualifiant de l'un des plus grands écrivains américains encore vivant.
Verdict : je n'ai pas été déçu (même si j'ai été quelque peu refroidi par les critiques lecteurs Babélio très moyennes). le livre démarre sur les chapeaux de roues, avec un premier chapitre en plein dans une bataille navale sur le front asiatique de la seconde guerre mondiale. L'écriture est belle, on s'y croirait presque… Et puis voilà c'est parti, le tout jeune homme (Philip Bowman, 18 ans) rentre de la guerre, confiant en lui et s'attelle à réussir sa vie dans le contexte si mythique du New-York de l'après-guerre. Cela commence par passer par Harvard, puis de se trouver un travail de gentleman comme le dis si bien Bowman. Il rêvait d'être journaliste au New-York Times, il sera éditeur (spécialisé dans les romans) dans une petite maison d'édition ambitieuse. Ce roman, est la narration de la vie d'un homme dans un milieu mi- bourgeois mi- intellectuel à travers ses deux passions : L'amour puis la littérature.
C'est l'histoire de sa recherche de l'amour absolu, de la femme de sa vie. Cette recherche sera au coeur de sa vie, à travers différentes femmes. Les scènes d'amour et de sexe sont très réussies. L'écriture est belle. Je suis souvent revenu en arrière pour relire un très beau passage. On voyage un peu mais de très belle manière : des beaux passages sont à noter lorsque Bowman se rend à Londres où à Paris.
Salters, tout au long du roman, ponctue son récit d'une ribambelle de rapide portrait de presque tous les personnages qu'il rencontre (en extrapolant, parfois, jusqu'à à aller parler de l'ex-belle-mère de la femme de ménage de ce même personnage. C'est une des critiques qu'il lui est fait pour ce roman. Bon c'est vrai que ça peut-être perturbant (ou saoulant) parfois, mais ça ne m'a pas gêné plus que ça. Ce que j'ai trouvé louche par contre, c'est que sur une cinquantaine de personnage décrit, tous était marié ou remarié 2 ou 3 fois…
La littérature est moins présente que l'amour dans ce roman, mais elle est comme un fils rouge, avec des références ou de petites scènes.
Ce livre me restera, certaine phrase, certaine ambiance. Comment sont décrite nt les relations homme –femme. Cette recherche de l'accord parfait avec l'autre est prenante, même si le résultat est souvent pour le moins frustant, sinon souvent pire.
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Philip Bownam est un éditeur américain, on suit sa vie linéaire de sa sortie de l'armée jusqu'aux années 70, et rien d'autre !
Vie amoureuse où il rencontre Vivia, Enid, Christine, katharine et Ann. Vie professionnelle où il lit et fait éditer quelques auteurs qui feront date. Vie de voyage , de weekend campagnard, de rencontre d'amis, d'amis d'amis et rien d'autre.
Chaque paragraphe nous relate une anecdote sur l'armée, les courses de lévriers, les livres, etc, autant de digressions que de pages.
Si vous n'aimez pas les nouvelles, ce livre peut vous paraître ennuyeux mais on se laisse porter par ses myriades de petites histoires et en refermant ce livre on se dit et rien d'autre ? Étonnant.
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je rejoins les quelques critiques ayant trouvé ce livre assez inconsistant. Je me suis infligé la double peine : son achat 22 € et la lecture jusqu'au bout, certes en diagonale à partir du 3e tiers... je ne comprenais pas mon ressenti comparé à certaines critiques dithyrambiques... Les personnages n'ont aucune consistance, ils sont multiples avec des descriptions superficielles. Une société terriblement vide de valeurs et de sens, la sexualité est déconnectée de toute sensibilité, Je n'ai pas senti la chair des êtres, leurs vibrations. Je me suis beaucoup ennuyée et en veut un peu au manque de mesure des critiques qui boostent de tels livres.
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