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3,07

sur 391 notes
A mon sens les pages sur la littérature,les goûts de Philippe Bowman le protagoniste sont les plus intéressantes. Ca n'est pas vraiment mal écrit mais les personnages manquent de fonds, les scènes de sexe sont horribles de misogynie et on a l'impression que les femmes ne dont que des jouets ou des trophées.
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J'ai du abandonner ce livre, il me tombait des mains.
Dès que je le prenais pour le lire, je me disais "allez courage, il ne te reste plus que X pages"... Jusqu'à ce que je réalise qu'il m'ennuyait prodigieusement.

Pourquoi a-t-il atterri dans mes mains? Parce que j'ai entendu l'émission "les bonnes feuilles" sur France Culture, avec Augustin Trapenard et Sandrine Treiner, interviewant James Salter à la sortie du livre, en 2014, un an avant sa mort.
Il y était présenté comme un immense écrivain américain. Je m'étais dit "Tiens, je n'en ai jamais entendu parler". Pour ensuite entendre que "Et Rien d'autre" était son premier roman depuis 31 ans.

Cela aurait du me mettre la puce à l'oreille?

Le bonhomme de 89 ans expliquait le titre du livre: Il a voulu y mettre tout ce qui fait une vie. le livre était présenté comme excellent.

Et c'est toujours la où je me dis "qu'est-ce que je rate"? Suis-je une bien piètre lectrice, ne sachant déceler le génie dans ce livre? Comment expliquer cet engouement de la presse pour ce livre, qui est complètement à côté de la plaque pour moi?

Une deuxième puce à l'oreille si je puis dire, c'est quand James Salter disait avoir ce constat qu'aujourd'hui il était difficile pour une femme de trouver le vrai amour.
Et que donc (?) il avait crée son personnage principal, un homme, en parfait miroir de la femme d'aujourd'hui.

Mouais.

Le premier chapitre est captivant. Cette description de la guerre maritime avec le Japon à la fin de la seconde guerre mondiale, c'était vraiment bien.

La troisième puce à l'oreille, c'est que l'émission de France Culture ne parlait finalement que de cette scène.

Car après... Ben ça retombe comme un soufflé, pshit, plus rien.

Ce qui fait une vie pour James Salter? le sexe. Les hommes abordant les femmes. Chaque homme est décrit en commençant par son potentiel pouvoir de séduction. Celui la va être décrit comme plaisant aux femmes. Un autre n'aime que les femmes à grosses poitrines. Etc. Etc.

Les femmes? Elles ne sont pretexte qu'à aguicher les hommes. A les accueillir, à les repousser. A être belle. Ou pas.

Le héros va se marier, puis sa femme va de manière très opportune vouloir divorcer gentiment quand son mari vient juste de prendre une maitresse dans son dos.

Voila. C'est ça la vie pour James Salter. C'est à côté de la plaque. Je n'ai aucune compassion pour le héros, je ne ressens rien. En clair, je m'en fiche complètement.

Le pendant du héros qui a du mal à trouver l'amour est son collègue, qui va trouver l'amour au début du roman. L'auteur va décrire longuement sa vie paisible à la campagne.

On s'en fiche.

Quid de l'amitié? de l'épanouissement dans le travail?

Parce que oui, Augustin Trapenard, il m'a vendu une critique féroce et acerbe des maisons d'éditions.

Elle est où cette critique?

Je ne vois que la description d'un fonctionnement des maisons d'éditions après-guerre, centrée sur leur propriétaire. Ok. Mais encore une fois, ces propriétaires ne sont décrits qu'au travers de leur rapport avec les femmes.

Franchement... Si c'est ce qui rempli la vie de James Salter, tant mieux. Moi, j'arrête de remplir la mienne avec ce livre.

La quatrième puce que j'aurais du mettre à mon oreille, c'est la journaliste de France Inter demandant à Colombe Schneck, présentant le livre dans l'émission "en haut de la pile": "Je me demande si ça n'est pas un peu ennuyeux... y'a une histoire?"
Colombe Schneck avait répondu "oui, il y a même du suspens"...

Bon... Voila. Je suis une piètre lectrice.



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ET RIEN D' AUTRE de JAMES SALTER
Une belle écriture au service d'une histoire sans grand relief. le héros est démobilisé après la bataille d'Okinawa et rentre au pays. Il a 2 passions: les femmes et les livres. Autour de ce thème, un roman un peu froid, une description du monde de l'édition intéressante mais au final tout ça m'a paru un peu mièvre. Je n'ai pas ressenti ces" passions "
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Des moments de la vie de Boorman, enfant aimé de sa mère, Béatrice et dont le père est parti tôt. Officier de marine pendant la guerre du Japon, forte expérience. Jeune éditeur à New-York, marié sur un coup de foudre à une jeune patricienne de Virginie dont il s'éloignera rapidement, faute de complicité. Rencontre avec des femmes, belles, raffinées, intelligentes, toutes plus ou moins divorcées. Dîners mondains, conversations cultivées. Demeures NY, propriété sur l'océan. Rencontres, séductions, sexe, éloignement. Une trahison suivie d'une vengeance impitoyable (coucher avec la fille de la traitresse, Christine, Anet).
Tout cela est profondément incarné, magnifiquement écrit. Un pur plaisir de lecture.
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Quatre femmes, parmi beaucoup d'autres, auront compté dans la vie de Philip Bowman, au gré de rencontres de moins en moins dictées par le hasard, semble-t-il, et se conformant peu à peu à une quête réfléchie d'harmonie avec sa nature propre conjuguée au bagage culturel accumulé au fil des ans. Tout juste revenu sain et sauf de la guerre du Pacifique, débutant dans la sphère professionnelle, novice en matière sentimentale, il épouse trop vite une fille dont il s'aperçoit presque aussi rapidement qu'elle appartient à un monde qui n'est pas le sien. le roman se termine sans qu'on sache s'il se remariera, à plus de soixante ans, avec une collaboratrice de la maison d'édition où il a fait carrière. Entre-temps il aura vécu une liaison intense, mais condamnée à l'échec par l'éloignement, avec une Anglaise, puis une autre tout aussi torride avec une femme (mariée comme la précédente) côtoyée dans un taxi, qui s'achèvera lamentablement sur les bancs d'un tribunal.
Si le livre se bornait à retracer le parcours affectif de Bowman, le roman confinerait à la romance. Il échappe à ce travers – selon moi – grâce à la multitude de portraits brossés par Salter, amenés parfois de façon un peu abrupte il est vrai, digressions dont il faut détecter la naissance : ceux des autres personnes, femmes ou hommes, que Bowman eut l'occasion de fréquenter au cours de sa vie. Souvent, d'ailleurs, plus que des portraits, l'auteur retrace leur itinéraire en quelques paragraphes ou pages, selon l'importance qu'ils revêtent vis-à-vis de Bowman. Au total, c'est toute une société, new-yorkaise principalement, de la fin des années quarante au début des années quatre-vingt-dix, que dépeint Salter, le vécu de ses personnages témoignant de la lente évolution, en quelques décennies, d'une frange plutôt aisée et intello de la société américaine.
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Euh ... très décevant de mon point de vue.
Le regard du personnage est très très autocentré, macho, et ne transpire vraiment pas la sympathie.
La langue n'est pas aussi fulgurante que dans Un bonheur parfait, mais il semble que ce soit son dernier ouvrage, ceci explique peut-être cela ...
On navigue au fil de la vie de Bowman, un type qui papillonne de femme en femme, les considérant de plus en plus comme des agréments à son plaisir.
Bref, à la fin j'étais contente de quitter cet odieux personnage.
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On lit, on tourne les pages, on lit toujours et on se demande où l'auteur souhaite nous porter. Il ne se passe rien de spécial, juste des rencontres, des histoires d'amours et de déceptions parfois alors on s'ennuie presque. Mais c'est assez bien écrit alors on continue et puis, à la fin, on comprend. C'était donc ça, une vie.
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Il semble que les avis sont mitigés sur ce roman.
Je ne connaissais pas Salter, mais si j'ai l'occasion,j'en lirai un autre.
J'ai trouvé l'écriture de celui-ci fluide et riche à la fois, et j'ai bien aimé l'originalité consistant à retracer une époque, plusieurs decennies, à travers des personnages différents et les anecdotes qui les relient, sans vraiment un récit chronologique pur et dur, et donc, classique.
Alors, certes,il y a le risque de se perdre parmi trop d'hommes et de femmes -et surtout de femmes pour Bowman- mais l'éxercice est plaisant et interessant.
Et on ne peut pas ne pas être frappé par les relations homme-femme de cette époque, et ce que nous connaissons aujourd'hui. L'écart, mais aussi leurs "similitudes": ils n'ont certes pas connu le speed-dating, mais le "mariage arrangé et intéréssé", était à la mode!!
Et avec juste ce qu'il faut d'humour matiné d'un zeste de cynisme.
En un mot: un roman original!
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Je souhaitais lire ce roman depuis des mois suite à une recommandation...et c est une déception, rien de nouveau dans ce roman, pas de réelle histoire, banal...
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La vie d'un éditeur à New York des années 40 à nos jours. Jeune appelé, Philip Bowman a été dans la marine américaine au Japon, d'où il est revenu avec un sentiment d'avoir échappé au pire. James Salter va nous narrer alors sa vie d'homme, ses rencontres, sa carrière professionnelle, ses amitiés, ses aventures amoureuses.
Les tableaux d'Edward Hopper et la vision récente de Shirley, un film inspiré des oeuvres de ce peintre peuvent être associés au sentiment que l'on ressent quand on lit cet ouvrage. Une sorte de nostalgie, de nonchalance face aux événements de la vie.
La vie du narrateur n'a rien d'exceptionnel, il vit les instants comme ils viennent, au gré des rencontres, des voyages. On peut dire qu'il a réussi sa vie professionnelle, il est lecteur dans une maison d'édition, et ceci lui a permis de voyager. James Salter nous parle du monde de l'édition et de son évolution. Nous partons avec le personnage à la foire de Francfort, on est aussi attablé dans les bars de New York. On le suit dans ses aventures amoureuses et ses différentes rencontres.
J'ai aimé le suivre dans les rues de New York, sur la Côte, dans les différentes maisons où il va vivre, dans ses voyages, en Europe en particulier, une escapade amoureuse à Paris avec une jeune maîtresse.
Il ne se passe pas grand-chose dans sa vie.
James Salter nous décrit une vie ordinaire, dans le milieu littéraire, quelques portraits d'écrivains, quelques évolutions de ce monde. Il nous parle de la vie d'un homme et de ses différentes rencontres amoureuses. Les années passent et il fait alors le bilan de cette vie.
Il y a aussi une espèce d'air du temps avec quelques points chronologiques de l'histoire américaine, des nouvelles du Monde. Mais son personnage est surtout centré sur sa vie professionnelle, sur ses lectures et sur sa vie intime et les différentes femmes qui ont jalonné sa vie. Mais il y a aussi les lieux qui ont jalonné sa vie, de belles descriptions d'appartements, de maisons.. Il y a aussi les descriptions de ces proches, que ce soit sa famille ou ses connaissances professionnelles. le personnage de ce roman donne l'impression de s'être laissé porter par la vie et les différentes rencontres.
J'ai apprécié cette lecture, pour ce sentiment de nostalgie et merci beaucoup d'avoir fait voyager ce livre.
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