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3,07

sur 391 notes
A ma grande honte je n'avais jamais lu Salter et ce roman semblait prometteur. Après les batailles maritimes contre les Japonais à la fin de la seconde guerre mondiale, le héros, Philip Bowman, décide de devenir journaliste, puis se tourne vers le monde de l'édition. Toute sa vie tourne alors autour de deux quêtes, celle de livres à éditer, d'auteurs à rencontrer ; et celle d'une histoire d'amour parfaite. Si sa carrière d'éditeur lui permettra de voyager en Europe, de rencontrer de célèbres auteurs pendant 50 ans (dont je n'ai pour la plupart jamais entendu parlé), sa quête d'amour sera pour la plupart du temps déçue. Sa femme le quittera parce qu'ils n'ont finalement rien en commun, ses autres maîtresses ne seront que des amours passagères.

J'ai eu énormément de mal avec ce roman, car l'auteur nous perd avec une multitude de détails inutiles. Pour prendre un exemple concret, pendant un bon moment je me suis demandé qui était le héros et je l'ai « perdu de vue » plusieurs de fois parce qu'à chaque fois qu'il croise la route d'un personnage secondaire l'auteur s'attarde sur celui-ci. Mais pas seulement sur ce personnage secondaire qu'on ne reverra plus jamais, aussi sur la femme du personnage secondaire, puis sa maîtresse car il avait divorcé de sa femme, et puis la petite vendeuse qu'il avait croisé totalement par hasard, sur laquelle il avait fantasmé avant d'épousé non pas cette vendeuse mais la femme d'à côté. Cette multiplication de détails inutiles qui, du coup nous éloignent du héros, ne m'ont pas aidé à suivre le fil directeur du roman et si j'avais eu autre chose à lire dans mon train j'aurais sans doute changé de lecture, à la place, j'ai simplement lutté contre le sommeil.


À part certains passages entre le héros et ses maîtresses, souvent sans émotions et avec des scènes de sexe assez présentes, tout se noie dans un flou littéraire et il n'y a que le début qui a apporté un peu d'action. Pour dire, j'ai dû mal à résumer le roman et je ne saurais me souvenir des maîtresses de Bowman alors qu'il n'en a pas eu tant que ça.

Bref, si un mot aurait dû me faire tilter dans le synopsis c'était le dernier « insignifiance » j'ai été déçue, ce genre de littérature n'est pas pour moi, je ne cherche pas forcément de l'action dans les romans que je lis, mais au moins qu'ils soient plus centrés sur les personnages et leurs émotions !

Dommage, mais si quelqu'un a apprécié ce roman, qu'il m'explique, je suis curieuse !
Lien : http://girlkissedbyfire.word..
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Démobilisé à la fin de la deuxième guerre mondiale, après avoir servi dans la marine et participé à la bataille d'Okinawa, Philip Bowman arrive à New-York prêt à se lancer dans la vie professionnelle. D'abord tenté par une carrière de journaliste, il déchante très vite devant le manque d'offres d'emploi. C'est finalement la maison d'édition Baum qui lui donne sa chance en l'embauchant comme lecteur, puis directeur de collection. Très heureux dans sa nouvelle vie, il concrétise son bonheur en épousant Vivian, une virginienne issue d'une riche famille de propriétaires terriens. le mariage tourne court, Vivian le quittant sans faire de bruit, énonçant l'évidence : ils n'ont rien en commun. Suivront d'autres femmes, parfois libres, souvent mariées. Il sera aimé, quitté, trahi, il aimera, quittera, trahira. Mais ses liaisons ne seront finalement que de simples péripéties dans une existence bien remplie, faite de voyages en Europe, de rencontres avec les auteurs, les éditeurs, de soirées, de sorties, de week-ends à la campagne.


Un héros désincarné qui, s'il éprouve des sentiments, semble loin de toute passion, des femmes objets toujours belles, les pommettes hautes, le nez long, souvent froides, dont on ne connaît jamais les pensées, du sexe à gogo, une cruelle absence des livres -on évolue tout de même dans le monde de l'édition!-, beaucoup de bavardages, de digressions, de détails inintéressants, il faut vraiment faire preuve de bonne volonté pour arriver au bout de cette longue succession d'anecdotes sans grand intérêt. Misogyne, ennuyeux, mondain ...Et rien d'autre ? Ma foi, non !
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James Salter, auteur encensé par François Busnel de la Grande Librairie, est considéré comme l'un des derniers grands auteurs américains vivants.
Il nous invite à suivre l'ascension fulgurante de Philippe Bowman dans le monde très singulier de l'édition à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Bowman est un ancien soldat de la marine américaine revenu du Japon, amoureux de littérature, c'est donc tout naturellement qu'il tentera de percer dans l'édition à son retour au pays. Nous témoignerons de sa réussite professionnelle, de ses nombreuses conquêtes amoureuses ainsi que du terrible sentiment de trahison. Tout cela dans un atmosphère feutré et délicat.
L'ambiance de l'oeuvre en général n'est pas sans rappeler l'univers de Mad Men, entre dîners mondains et cocktails, dans une période d'après guerre où le divorce n'est plus un sujet tabou et où les moeurs commencent à changer. Voici un roman exaltant plein d'anecdotes passionnantes et de conversations littéraires, le tout écrit avec une plume élégante et gracieuse, il saura ravir tous les amoureux des belles lettres !
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J'étais assez enthousiaste à l'idée de lire ce livre. Voilà des années que François Busnel porte cet auteur aux nues comme étant un des plus grands auteurs américains vivant. Et plusieurs libraires m'avaient confirmés dans cette opinion au fil des ans. Moi qui n'avais jamais rien lu de Salter, la honte et la culpabilité commençaient à submerger ma bonne conscience... Quand la parution de son nouveau livre a été annoncée, j'ai vu là une bonne occasion de me rattraper et de découvrir enfin cet auteur. La présentation de l'éditeur était alléchante. Jusque-là, nous disait-il, James Salter était considéré aux États-Unis comme un "écrivain pour écrivain". Il était très estimé comme styliste par ses pairs, mais il n'avait jamais eu de succès commercial important. Avec ce livre il a enfin connu le succès qu'il mérite. Voilà donc comment ce livre s'est frayé une place tout en haut de ma pile de livre à lire pour la rentrée littéraire 2014.

On suit la vie d'un éditeur américain pendant cinquante ans. le héros du livre est inspiré d'un personnage réel et l'on peut s'amuser à retrouver qui est qui en lisant le livre. Mais on peut aussi le lire sans décrypter ces petits potins. le livre se lit assez agréablement, mais l'ennuie m'a très vite gagné. L'auteur nous perd avec une multitude des personnages secondaires qui n'ont finalement que peu d'intérêt pour l'histoire. le milieu dépeint est celui de la grande bourgeoisie New-yorkaise et j'avoue que je ne me suis pas du tout identifié à ce milieu. En fait les péripéties de ces gens m'indiffèrent. Ici les femmes commencent leurs études uniquement pour trouver un mari. Elles n'envisagent les hommes qu'en regard de leur statut social. Une fois mariés comme il se doit, chacun se trouve une maîtresse ou un amant, tout en prenant soin de ménager les apparences. Ces personnages m'énervent jusque dans leur humour, toujours condescendant et sournois. J'imagine sans mal que tout cela est très fidèle à la réalité, mais en tant que lecteur je n'avais juste pas envie de lire ça. Je me rappelle avoir eu une sensation similaire à la lecture de "Suite Française" d'Irène Némirovsky (même si ces deux livres n'ont rien en commun). Je savais que ce que lisais était bien écrit et dénonçait l'hypocrisie de toute une classe, néanmoins j'avais du mal à voir le malheur d'une famille bourgeoise qui ne pouvait pas emporter toute son argenterie pendant la débâcle. Maintenant que j'y repense, je m'aperçois que tous mes romans préférés mettent plutôt en scène des laissés pour compte.

C'est souvent les livres envers lesquels on a le plus d'attente a priori qui finissent par nous décevoir. Mieux vaut-il donc ne pas avoir de préjugés, bon ou mauvais, avant de commencer la lecture d'un livre. Mais cela est impossible. En tout état de cause j'ai arrêté ma lecture aux deux tiers du livre. le finir n'aurait fait naître en moi que plus de méchanceté envers ce livre, qui n'en mérite pas tant. Échec donc.
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