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L'histoire est mignonne et porteuse d'espoir mais c'est un récit à la narration étrange avec beaucoup de facilités dans le scénario. Ce livre convient mieux à un public adolescent cherchant à s'évader qu'à une adulte sceptique et dubitative comme moi.
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Avant de lire Tress de la mer émeraude, je ne connaissais Brandon Sanderson que de nom mais je savais que c'était un auteur de fantasy très prolifique. Et la génèse de ce roman a grandement titillé ma curiosité, puisqu'il a récolté pas loin de 42 millions de dollars, en financement participatif, pour les 4 romans secrets que comptera la série. Au moment où j'écris cette chronique, les deux romans suivants, Manuel de Survie du Sorcier Frugal dans l'Angleterre médiévale et Yumi et le peintre de cauchemars sont également disponibles. Et j'avoue que les titres et les résumés titillent également ma curiosité 😅 Dans Tress de la mer émeraude, Brandon Sanderson propose un univers foisonnant de bonnes idées et de personnages absurdes, attachants ou détestable.

Brandon Sanderson plonge le lecteur dans un monde exotique et mystérieux, avec une géographie recherchée et où il est de bon ton de se méfier des spores. le périple hors du commun de Tress emmène le lecteur à travers les mers où elle rencontre une pléthore de personnages hauts en couleurs. Des contrebandiers sans scrupules, une sorcière perfide, un redoutable dragon, des pirates au mauvais caractère (ou pas) et même un rat qui parle… L'auteur propose une très bonne galerie de personnages et les évolutions de certains de très intéressantes. Je pense à celle de Tress, ce qui n'est guère étonnant puisqu'il s'agit du personnage principal, cette expédition pour délivrer Charlie a tout d'un voyage initiatique. Tress ose et elle se découvre des ressources insoupçonnées, même si la chance lui sourit de temps à autre de façon scandaleuse.

L'univers créé par Brandon Sanderson regorge de bonnes idées, mais malheureusement, J'ai eu l'impression qu'il n'est pas pleinement exploité. Il y avait tellement à dire et à développer à propos des différentes mers, des spores ou encore des germeurs. Cependant, l'intrigue est rythmée et pleine de rebondissements, ce qui rend la lecture captivante même si j'avais deviné certains points au cours de ma lecture. Je regrette juste que le roman n'ait pas été un peu plus loin dans cet univers où il y avait tant de choses à proposer. J'ai été triste de quitter Tress et ses compagnons de voyage, j'aurais aimé voir leur évolution sur une durée plus longue, genre une trilogie 😅

La plume de Brandon Sanderson est plutôt fluide, même si certaines tournures de phrases semblaient maladroite, ce qui pouvait aussi être dû à la traduction. J'ai eu aussi l'impression de passer à côté de certaines références qui devaient sans doute renvoyer à ses précédents romans.

En conclusion, « Tress de la mer émeraude » est une aventure riche en imagination et en créativité, bien que certains aspects de l'histoire auraient pu être plus approfondi. Ce fut une très chouette lecture, drôle et décalée.

⭐⭐⭐⭐⭐

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Aussi étonnant que cela puisse paraitre, je n'avais jamais lu Brandon Sanderson jusque là. Aussi, quand on m'a proposé de le découvrir en version audio, j'ai sauté sur l'occasion. L'écrivain américain a écrit quatre « romans secrets » pendant la pandémie de Covid-19. Ces romans ont fait l'objet d'une campagne de financement participatif record sur la plateforme Kickstarter aux États-Unis. Tress de la mer Émeraude est le premier de ces romans. L'histoire se déroule dans l'univers commun à tous les romans de l'auteur :le Cosmere. Il existe une édition reliée avec des illustrations.

Ce livre est visiblement assez différent des autres écrits par Brandon Sanderson. Celui-ci explique dans le postface s'être inspiré de Princess Bride de William Goldman et de de bons présages de Terry Pratchett et Neil Gaiman. Tress de la mer Émeraude est ainsi un conte de fées pour adulte. L'autre particularité du roman est son narrateur, le personnage de Hoid (croisé dans d'autres romans de l'auteur d'après ce que j'ai compris), narrateur facétieux et étrange. Il apporte beaucoup d'humour au roman par ses remarques.

Tress mène une vie paisible sur le rocher, une petite île isolée au beau milieu d'un océan de spores. En effet, l'océan est loin d'être paisible, il est constitué de spores qui entrent par les voies respiratoires et peuvent tuer n'importe qui. Fort heureusement, il existe des moyens de s'en protéger et de pouvoir naviguer dessus pour le commerce, le tourisme…Tress est laveuse de vitres, cuisine très bien, fait collection de tasses et passe beaucoup de temps avec Charlie, le fils du duc dont elle est secrètement amoureuse. Mais cette tranquillité est soudainement mise à mal par la disparition du jeune homme, fait prisonnier par la terrible sorcière de la mer de minuit. Tress décide de tout tenter pour le retrouver et part à sa recherche.

Ce début ressemble à un roman à l'eau de rose avec une romance un peu mièvre, mais le ton décalé du narrateur apporte beaucoup d'humour et de second degré à cette histoire. le personnage de Tress amène aussi beaucoup de fraicheur, elle n'a rien d'extraordinaire en apparence et pourtant elle va être amenée à se dépasser et à vivre des aventures hors du commun. Elle va faire des rencontres fort singulières à bord du bateau pirate où elle va embarquer par hasard. Elle rencontrera ainsi une capitaine de bateau parasitée par les spores et encore en vie, un médecin zombie des plus étranges, quartier maître sourd, un rat qui parle et un narrateur amnésique et loufoque frappé par une terrible malédiction, et même un dragon.

Les aventures vécues par Tress sont nombreuses, rocambolesques et l'humour très présent. Quelques longueurs se font ressentir vers le milieu du récit mais on suit avec plaisir le destin de cette jeune femme au grand coeur. La version audio est un régal, Stéphane Ronchewski étant un excellent lecteur et adaptant sa voix selon les personnages, selon ce qui se passe.

Tress de la mer Émeraude est ainsi un roman fort plaisant qui plaira certainement aux fans de Princess Bride ou Neil Gaiman. Il peut être sans problème qualifié de conte de fées pour adultes. le choix d'un narrateur complétement loufoque apporte une tonalité humoristique au récit et fait passer les quelques longueurs présentes. La version audio est véritablement très réussie.
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Un récit d'aventures divertissant sans révolutionner le genre, mais si sandersonien qu'il génère une solide impression de déjà vu. La comparaison avec les autres fictions de l'auteur, et par là de leurs similitudes, est en effet inévitable. C'est dommage, parce qu'on pouvait s'attendre à ce qu'un récit produit hors des sentiers habituels de l'édition (Sanderson a écrit celui-ci en secret et la publication a été organisée via un crowdfunding) propose justement quelque chose de différent du reste de son oeuvre (l'intention, expliquée en postface, témoigne d'ailleurs d'une volonté semblable ; dommage, c'est raté).

Nous suivons les péripéties de Tress, originaire d'une île isolée et sans histoire, dans sa quête pour sauver l'homme qu'elle aime. le récit se présente d'emblée comme de type coming of age, avec un fil narratif classique de protagoniste déracinée, qui part à la découverte du monde et de soi. Rendons d'ores et déjà ses qualités au livre : malgré une prémisse quasi scolaire tant elle est vue et revue, on ne s'ennuie pas. Déjà l'intention est manifeste : on sent que ce classicisme n'est pas un acte manqué mais un parti pris, Sanderson ayant eu envie de s'approprier le format du conte. Ensuite les jalons de base sont suffisamment subvertis ou nuancés pour être appréciés : comme le renversement des clichés genrés (c'est le personnage féminin qui part sauver son amour masculin en détresse) ou la caractérisation de Tress, qui est particulièrement plaisante : elle est probablement l'héroïne la plus ordinaire des diégèses de Sanderson (ni Shallan ou Vin avec leurs pouvoirs, ni Vivenna ou Siri avec leur ascendance noble...) et n'en est que plus appréciable en tant que protagoniste, tant l'auteur a compris la beauté qu'il pouvait y avoir dans la « normalité » (à l'exact inverse, par exemple, d'Ophélie du roman les Fiancés de l'Hiver, premier tome de la passe-miroir, dans laquelle l'auteure a confondu l'ordinaire et l'insipide). Tress aura donc ainsi, malgré sa banalité, ses moments de gloire, son évolution narrative, son caractère bien défini, ses passions changeantes ou non, etc. Il faut ajouter à cela un pannel de personnages hauts en couleur, chacun dans leur registre, qui suscitent alternativement des émotions très diverses et contribuent à la richesse du récit.

Vous vous étonnerez peut-être de ne pas trouver mention du worldbuilding parmi les qualités du livre, tant Sanderson propose d'habitude des univers solides et dépaysants, qui sont les points forts de ses diégèses. Si j'ai adoré le monde hostile balayé par les tempêtes de Stormlight Archives ou été fascinée par la profondeur du système des métaux dans Fils des Brumes, impossible pour moi d'accrocher à celui dépeint dans Tress de la mer émeraude. Les mers de spores ne m'ont pas convaincues, principalement parce que le concept consiste surtout à éviter l'énorme éléphant dans le couloir -> que se passe-t-il en cas de pluie ? Une averse suffirait à anéantir le concept, puisqu'elle transformerait radicalement les différentes mers sur lesquelles les personnages naviguent (et les rendraient, d'ailleurs, impossibles à naviguer). Une explication finira par nous être fournie, mais elle est :
— beaucoup trop tardive. Que cet aspect soit un point aveugle de l'histoire pendant plus de la moitié du récit est franchement dérangeant.
— trop pratique (how convenient !) : quand enfin la question de la pluie est abordée, c'est pour apprendre que les averses sont très localisées, prévisibles sur des années, et suivent un trajet prédéfini (sauf, évidemment, là où ça arrange le scénario)
— incohérente. Il n'y a pas d'agriculture possible avec le système qu'on nous décrit. Par ailleurs on nous dit que les spores verts ou pourpres, une fois transformés en lianes ou en piquants par l'averse, "finissent par sombrer" : pourquoi alors ne finissent-ils pas, à force de s'accumuler sur le plancher océanique, par faire monter le niveau global des mers et rendre invivables certaines terres ? (On nous précise bien à plusieurs endroits que les lianes peuvent se maintenir indéfiniement si pas en contact avec l'argent, et à plus forte raison s'il pleut encore par la suite, puisque ça ferait continuer leur croissance). Ces explications, par ailleurs, ignorent royalement les autres types de spore, notamment les spores zéphyrs et les spores soleil : en suivant le concept des spores bleus et dorés qui produisent une explosion d'air/de chaleur, on devrait tout simplement avoir une mer qui explose, s'évapore et disparaît sous les ondées.
— gratinée d'un passage d'humour à deux sous d'Hoid, qui dit en substance que le lecteur qui s'est posé la question de l'hydrologie dès le début du roman est probablement un nerd qui devrait plutôt sortir de chez lui pour socialiser (si si, histoire vraie). Quand un auteur se sent obligé de cacher les failles de son worldbuilding sous de l'humour méprisant, c'est qu'il ferait sans doute mieux d'en changer...

Parlons-en d'Hoid. Si, comme moi, vous êtes de ces personnes auprès de qui l'humour de Sanderson passe en général assez mal et tombe à plat (on se souvient des "traits d'esprits" désastrueux de Kelsier, de Shallan, de Chanteflamme...), alors vous subirez tout le récit la présence de Hoid (personnage connu comme Malice dans Stormlight), d'autant plus forte qu'il en est le narrateur. Au-delà des sentiments qu'il peut inspirer au sens strict, l'amour de Sanderson pour ce personnage (confirmé d'ailleurs par la postface) est si visible qu'il en devient presque exaspérant par moments. Fidèle à la ligne entamée il y a déjà plusieurs années, les références aux autres diégèses du Cosmère (qui déjà parasitent de plus en plus Stormlight) sont ici ultra récurrentes et provoquent un sentiment de frustration, tant on a l'impression de private jokes excluant de facto le lectorat qui n'a pas exhaustivement lu la bibliographie de Sanderson. On sent ici que l'auteur s'adresse exclusivement à sa fanbase (probablement résultat de la dynamique campagne Kickstarter), parce que le non initié qui lit Tress de la mer émeraude comme point d'entrée dans l'oeuvre de Sanderson et se mange des "liens de Luhel" ou autres références à des univers et concepts étrangers va, tout simplement, se retrouver livrer à lui-même sans l'ombre d'une explication, et avec le sentiment de passer à côté de quelque chose.

Sur la forme maintenant. le livre est orné d'illustrations absolument superbes. Sauf que l'intention derrière pose vraiment question : dès le début du récit, on nous informe que l'héroïne porte ses cheveux attachés (ceci n'étant pas anodin : Tress fournit un effort pour les coiffer, il s'agit d'un élément de caractérisation). Pourtant l'intégralité des illustrations (peut-être à l'exception d'une) la représentera... les cheveux lâchés. L'illustrateur a-t-il vraiment lu le livre ? S'il s'agissait de prendre une liberté artistique, pourquoi avoir choisi précisément cet aspect, au mépris du texte ?
Dans l'édition française, l'irruption sporadique de termes de langage familier est profondément disruptive, parce qu'elle est trop inconstante pour être vue comme un parti-pris. Ce n'est manifestement pas la représentation d'une habitude de langage spécifique, parce que tous les personnages sans distinction pourront, au hasard d'une page, lancer un terme dont le niveau de langage est à l'opposé de leurs dialogues habituels (ou de certaines lignes en particulier, qui font au contraire très dialogue écrit et pas du tout oral). Sans avoir lu la VO, impossible d'imputer ceci au traducteur ou à l'auteur. Qu'a-t-on essayé de nous montrer avec ça ?

Notons enfin le parti très laid pris par Sanderson de ne pas désigner nominément certains membres de l'équipage mais plutôt de les résumer sous un seul nom générique : "les Dougs". L'auteur a pris ses précautions rhétoriques en assortissant le passage d'une pseudo-réflexion humoristique sur la récurrence du nom à travers les mondes du Cosmère, histoire d'alléger la chose et nous assurer que ce n'est pas du mépris, mais le choix passe assez mal — surtout considérant que le récit nous vend, au final, l'équipage du navire à travers le trope "famille de substitution" ! Ça n'aurait vraiment pas écorché l'auteur de trouver quelques patronymes de plus (quitte à ne les mentionner qu'une ou deux fois)...

Tress de la mer émeraude est à lire une fois, mais je n'y reviendrai pas.
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Le projet secret numéro 1 du célèbre auteur ! Et je dois avouer que c'est le premier roman de Sanderson que je lis. Mais quelle découverte ! Je corrigerais mon erreur, c'est certain, la bibliographie de Sanderson ayant rejoint ma pile à lire.

Revenons à Tress, qui a été un gros coup de coeur, si vous ne l'aviez pas encore deviné.

Tress est une jeune femme à la vie somme toute banale, elle est amoureuse du fils du duc, mais de nature timide elle n'a jamais osé le lui révéler.
Banale ai-je dit ? Pas tout à fait tout de même, oui, car voyez-vous dans le monde de Tress, personne n'a le droit de quitter l'île sauf la royauté. Oh et la mer n'est pas comme celle que l'on connaît puisque elle n'est pas faite d'eau mais de spores. Dès lors qu'ils rentrent en contact avec l'eau, ils explosent ou font apparaître une gerbe de plantes épineuses et grimpantes (par exemple). Mais lorsque le fils du duc disparaît dans cette mer si dangereuse, personne ne fait rien pour le retrouver. Notre timide et pragmatique Tress s'embarque alors dans une folle aventure et va braver tous les dangers pour espérer le retrouver !
L'écriture de Sanderson est captivante, drôle et sait parfaitement retranscrire l'atmosphère de ce nouveau monde et de cette science des spores.
Malgré quelques petites longueurs sur la fin, c'est une grande réussite pour Sanderson et une magnifique découverte en ce qui me concerne !

Le second projet secret est déjà sortie et les autres ne sauraient tarder, et ces derniers rejoindront immédiatement ma pile à lire, c'est certain !

Alors envie de tenter l'aventure pirate ?
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En toute sincérité j'ai été assez peu hypée par la sortie des projets secrets de l'auteur, ne maitrisant que très peu le Cosmere, mais j'avais quand même un petit capital sympathie pour le concept.

Quand j'ai vu fleurir les avis concernant ce premier projet, j'ai été intriguée et me suis dit qu'à l'occasion...

Quand cette occasion s'est présentée, je me suis lancée la fleur au fusil, sauf que...
Je n'ai pas du tout accroché à la narration, pour qui pourquoi, je n'arrivais pas à entrer dans l'histoire, après petite analyse je pense que c'est le ton très naïf employé qui n'a pas fonctionné.

J'ai insisté, me disant que les choses allaient d'améliorer une fois vraiment au coeur de l'histoire, mais peine perdue, mon attention glissait sur les pages.
J'étais fort dépitée.

SAUF QUE!
J'ai découvert qu'il était sorti en audiobook, je me suis donc dit que ce média là fonctionnerait peut-être mieux avec moi.
Et c'était parfait!
Le côté conte du roman se prêtant très bien à ce format!

C'était un roman sympathique, une jolie quête initiatique de part son univers et son système de magie très original.
L'auteur nous brosse le portrait de ses protagonistes avec brio, entre âpreté et douceur.
Certains moments m'ont forcément touché, Tress étant une belle personne, manquant souvent de confiance en elle, elle n'en est pas mois résiliente et intelligente, résolument forte quand elle doit atteindre ses objectifs mais également pleine d'empathie.
L'ambiance avait aussi un "je ne sais quoi" qui m'a rappelé la série Peggy Sue et les Fantôme de Serge Brussolo que j'avais adoré plus jeune!
Mais sans trop savoir pourquoi, je n'ai pas été conquise plus que ça.

En bref: Une histoire d'émancipation sur fond de malédiction, d'aventures, de dangers et de moments plus contemplatifs, qui m'a laissé l'impression d'un rêve un peu flou.
Vais-je me laisser tenter par les autres projets?
Rien n'est moins sur!
Je pense prioriser d'autres titres de l'auteur, et j'en ai toute une pile!
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Les grosses briques des projets secrets de Brandon Sanderson me font tellement envie au niveau des pitchs mais vu le peu que je lis en ce moment, j'ai un peu peur de me lancer dans ceux-là. Jusqu'à ce que je voie que celui-ci en audio. En plus, je ne trouvais rien qui me convienne en audio (oui je suis dans une phase où y a rien qui me donne envie, vive la fin du challenge de l'été qui m'a tout fait dégommé mais me laisse un sale contre-coup, je vais éviter de relire autant si c'est pour en pâtir après mais bref !). L'audio déjà est franchement sympa et le narrateur fait bien le boulot.

Tout comme mon précédant post, ce roman est aussi assez contemplatif donc je pense qu'il ne plaira pas à tout le monde surtout si vous voulez une histoire bourrée d'action. D'ailleurs, je pense que j'aurai eu plus de mal à le lire en tant que lecture principale et pas en audio. Au début, l'histoire se passe sur l'ile où vit Tress puis 80% de l'histoire se passe sur un navire pour qu'elle aille sauver celui qu'elle aime, ensuite on a la fin et voilà. Mais je vous rassure, il se passe quand même des choses sur ce bateau de pirates, d'ailleurs on a toujours envie d'en savoir plus. Et Tress se met parfois dans des situations bien inconfortables.

L'univers est vachement intéressant et dans les remerciements, l'auteur explique d'où lui vient son idée de mers remplies de spores. Au début, il faut un certain temps pour comprendre comment vivent les gens et comment tout interagit ensemble. On découvre pas mal de choses en même temps que Tress. le plus chouette, reste de découvrir à quel point Tress évolue et s'émancipe des autres. Elle passe de jeune fille complètement insignifiante et fade à une demoiselle fière d'elle et de ses actions et surtout qui ne craint plus de faire bouger les choses. Mais alors, le plus gros gros point positif de ce roman, c'est le narrateur ! Il parle parfois au lecteur, lâche des conneries, a un vocabulaire qu'on n'a pas l'habitude de lire mais franchement c'est juste génial surtout en audio.

Je suis vraiment contente de l'avoir écouté car ce fut une belle découverte.
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J'ai déjà eu l'occasion de découvrir la plume de Brandon Sanderson avec d'autres de ses séries aux univers assez complexes. J'étais donc vraiment curieuse de découvrir le premier des romans secrets qu'il a écrit. C'est au audio que j'ai découvert cette histoire et je ne regrette pas ca le narrateur est vraiment parfait pour ce roman et ses personnages !

Dans Tress et la mer d'émeraude, nous suivons donc la jeune Tress, sur son île, laveuse de vitres et amoureuse depuis toujours de son meilleur ami Charlie qui n'est autre que le fils du duc. Mais alors que leur histoire pourrait débuter, Charlie disparaît et personne, pas même son père ne décide de partir à sa recherche. Tress décide donc de partir seule, en dépit de tous les dangers pour le retrouver. Mais son chemin sera semé d'embûches, de magie et de rencontres !

J'ai vraiment beaucoup aimé ma lecture ! Ce roman est à la fois détaillé, en termes d'univers et en même temps simple de compréhension. Malédiction, pirates, sorcières et dragons sont de la partie et l'auteur déborde d'idées et d'imagination pour cette aventure. On se laisse porter par le récit comme dans un conte. Et si la mer était pleine de spores, qui au contact de l'eau pouvaient se révéler aussi dangereuses qu'imprévisibles. Et si, sur ces mers étranges, le plus grand danger se trouvait à bord du même bateau que Tress. Et si, pour sauver Charlie, elle devait faire des choix impossibles et se mettre en danger ?

Ce roman est bourré d'humour. Vraiment. Déjà, notre narrateur, Hoid, ne nous épargnera pas de petits commentaires sur les aventures de Tress et sur sa vision des choses. Des remarques toujours drôles et cruciales (parfois) pour l'avancée de l'histoire. Car choisir ce point de vue pour raconter l'histoire amène son lot de mystère mais aussi une vision des choses aussi très intéressante. Pourquoi lui ? Vous aurez la réponse en le lisant. Mais ce n'est pas le seul personnage qui apporte cette touche humoriste. Car à ses côtés, Tress pourra compter sur un rat qui parle, un médecin totalement déluré mais intriguant et une belle petite équipe sur le bateau qui la mènera à bon port.

Au fil de son périple, on ne peut que s'attacher à Tress. Elle, cette jeune femme qui n'avait alors connu que son île, son travail et ses tasses. Au fur et à mesure de ses rencontres, Tress va ouvrir les yeux sur le monde qui l'entoure, découvrir que tout n'est pas noir ou blanc mais tout un tas de nuances de gris. Que quelqu'un n'est pas toujours entièrement mauvais et que faire des choix est toujours lourd de conséquences. Elle va grandir, elle va changer, elle va devenir encore plus courageuse et tout mettre en oeuvre pour sauver celui qu'elle aime, mais y arrivera t-elle ?

Je me suis laissée porter par cette aventure en mer. J'ai apprécié découvrir ces pirates, leur organisation, les relations qui s'y nouent et les suivre dans cette mission folle mais terriblement romantique aussi, parce que oui, l'amour de Tress et Charlie vaut mieux tous les dangers. Un très bon moment de lecture si vous aimez les contes, les héros qui se découvrent et les aventures sur les mers!
Lien : https://my-bo0ks.over-blog.c..
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Ouvrir un roman de Sanderson, pour moi, c'est l'assurance de vivre une aventure palpitante, de rencontrer des personnages passionnants, et d'entrer dans un univers absolument merveilleux qui me fait à coup sûr oublier tous mes tracas… C'est encore plus le cas avec Tress de la mer Émeraude, le premier de ses romans secrets écrits pendant le confinement &#xNaN

J'avais hâte après tout ce teasing et cette attente de découvrir Tress et je ne pouvais décidément pas passer à côté de ce merveilleux objet qu'est la version collector illustrée 🥹

On retrouve des marqueurs de l'univers de Sanderson, avec le narrateur déjà, mais rien qui ne vous empêchera de le découvrir en commençant par lire Tress, et c'est ça qui est chouette. Mers de spores, pirates, quête, magie et poésie seront au rendez-vous et j'ai été surprise par cette ambiance bien singulière qui se dégage du roman, presque onirique. On se laisse porter par notre lecture, on s'attache à Tress au fil des pages car elle s'affirme et est vraiment étonnante, drôle, spontanée et naturelle, je l'adore (elle collectionne les tasses, voilà un bon point!) ! C'est un plaisir incroyable de la suivre dans cette aventure dangereuse, jusqu'à la fin qui est juste géniale 🤩 !

Je suis sure que ce roman saura vous transporter autant qu'il l'a fait avec moi, c'est un vrai coup de coeur encore pour ma part, je m'en souviendrai toute ma vie 🫶&#xNaN J'ai hâte de lire les autres romans secrets !
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Une petite merveille !
J'ai adoré ce roman issu des quatre projets secrets écrits par l'auteur pendant le confinement. Entre conte et roman d'aventure, Sanderson nous fait découvrir une héroïne prête à se dépasser pour secourir l'homme qu'elle aime. Ce qui n'est pas anodin déjà ! L'écriture est fluide, rythmée, avec de nombreux rebondissements. L'édition collector est de plus très joliment illustrée. Bref, je recommande !
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