Traiter Guy Marais de pauvre con était vraiment exagéré. Et pourtant la grosse femme aux cheveux roux écarlate osait le faire. Et à haute voix. Elle était assise en face de notre cher détective privé qui la regardait avec le flegme britannique qui prenait son origine dans l’éducation qu’il avait reçue en Afrique australe où il avait grandi en tant que colonial de sa gracieuse majesté, Elizabeth II, avant d’être citoyen de la République sud-africaine.
Conrad naquit en la belle France, mais tout jeune il l’avait
quitté avec ses parents pour vivre d’abord au Cap en Afrique
du sud et ensuite à Johannesburg.
Interview d'auteur... avec Jean-Jacques Sandras