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Boualem Sansal prévient d'emblée son lectorat : il n'a pas la prétention d'être un grand spécialiste des courants islamistes. C'est pourquoi il n'hésite pas à renvoyer à d'autres auteurs, islamilogues confirmés tels Gilles Kepel.
Son essai n'en est pas moins très riche et très instructif pour toute personne s'intéressant à l'islam et ses dérives fondamentalistes. Il permet surtout de mettre des définitions claires sur des termes qu'on entend quotidiennement dans les médias et qui prêtent parfois à confusion (islamisme politique, islamisme radical, salafisme, wahhabisme, etc).

Il dresse tout d'abord un tableau descriptif de la religion musulmane. Il explique la séparation entre chiites et sunnites, ainsi que les diverses subdivisions de chaque partie. Il démontre ainsi la grande pluralité des musulmans et que les assertions des islamistes sur une communauté toute unie n'est qu'une vaste illusion, si ce n'est une manipulation.
Il revient également sur la dimension historique des pays arabes et musulmans, abordant les conquêtes des premiers siècles de l'islam, les croisades, la colonisation et les luttes pour se défaire du joug des puissances colonisatrices et s'émanciper jusqu'à l'indépendance. Il traite des premiers gouvernements post-coloniaux, souvent révolutionnaires et d'inspiration socialiste. Il cite en exemple le cas de l'Algérie, qu'il connaît tout particulièrement.
En parallèle, il montre la naissance des premiers groupes constitués revendiquant un islam plus rigoriste tels les Frères musulmans dans l'Égypte des années 1920. Ces groupes essaiment leurs idées dans les États arabes, infiltrant la société. Boualem Sansal décrit leurs manoeuvres pour propager leur vision, s'insérer dans le paysage social et politique, jusqu'à prendre le dessus ouvertement. Les conditions de la réussite des islamistes sont souvent identiques dans les différents pays: un pouvoir en place affaibli et/ou corrompu, une crise économique et moral, une jeunesse touchée par le chômage, un passé de colonisés souvent mal digéré, un ressentiment vis-à-vis de l'Occident, etc. Autant de points d'appui que les islamistes utilisent avec maestria pour manipuler les opinions en leur faveur.
Les courants fondamentalistes et djihadistes ne touchent pas seulement le Maghreb et les pays musulmans. Ils se diffusent de plus en plus en Europe, avec les conséquences que l'on connaît.

Je trouve l'essai de Boualem Sansal indispensable pour mieux comprendre les tenants et les aboutissants d'un problème d'une ampleur majeur.
Il présente son propos de façon claire, avec pédagogie, permettant au néophyte d'appréhender la diversité du monde musulman et des mouvements intégristes. Cette meilleure compréhension contribue à éviter amalgame et contresens. L'auteur, menacé lui-même par les fondamentalistes en Algérie, donnent des éléments pour lutter contre ces dérives et, plus fondamental encore, pour prévenir leur mainmise et leurs manipulations.

Un ouvrage à lire, à relire et à diffuser au maximum si l'on ne veut pas que son roman 2084 devienne une réalité.
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Pas facile, de parler de ce sujet brûlant qu'est « l'islamisme politique » comme l'appelle judicieusement l'auteur.
Voici en effet qu'après "Le village de l'Allemand", Sansal revient sur une question qui lui tient à coeur, celle de l'islamisme radical, dans un essai lucide et serein, très pédagogique, sans les flamboyances de ses romans, et avec une construction plus solide que ses précédents essais. L'ouvrage est bien documenté et mené sans polémique excessive : il n'en est que plus glaçant. Pour les non-musulmans (et pour bien des musulmans aussi, sans doute) il présente un grand intérêt didactique : classification qui semble pertinente des différents courants de l'islam, historique de leur apparition, définition des enjeux spirituels des différentes branches de la religion musulmane - sunnisme, chiisme, soufisme et leurs ramifications - question dont il n'est jamais vraiment parlé ailleurs. L'histoire de l'islam politique depuis les premiers califes jusqu'aux printemps arabes est clairement exposée, les enjeux, fantasmé comme le califat universel, ou réels, comme le maintien d'oligarchies féodales, bien étudiés, les immenses moyens utilisés, mis au jour.
Bien entendu, malgré le ton mesuré, l'objet du livre n'est pas neutre, il reste la condamnation de l'islamisme politique tant sous sa forme fanatique (Salafistes) que sous sa forme modérée (Frères musulmans), condamnation menée par un Algérien qui a connu les années de violence et par un Kabyle que choque l'arabisation de l'Islam : on y trouve donc, malgré tout une dimension pamphlétaire. Notons enfin que, publié au dernier trimestre 2013, ce livre est déjà dépassé dans ce qu'il dit de la Turquie, de l'Egypte et de la Tunisie, tant les courants qui traversent ce monde en devenir sont violents et contradictoires.
Clairement exposé par un « homme des lumières » (que je considère comme le plus grand auteur francophone vivant), dans une écriture limpide, avec (évidemment) de belles trouvailles de style, ce livre devrait être lu par tout ceux qui désirent s'informer et tourner le dos à l'hypocrisie ambiante.

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« Les réactions toujours trèes violentes des islamistes à la moindre remarquer sur l'islam […] ont fini par dresser une sorte de ‘'mur de Berlin'' entre l'islam et la critique que tout homme peut émettre à l'endroit de toute idée, fût-elle sacrée. » Avec une pareille remarque (que je partage), et plusieurs autres du même genre, Boualem Sansal a attiré l'attention (et la colère, selon le point de vue). Son ouvrage Gouverner au nom d'Allah lui a attiré les foudres de certains milieux en Algérie. Parfois oublié, son ouvrage comporte un sous-titre : Islamisation et soif de pouvoir dans le monde arabe. Ainsi, il ne porte pas sur l'islam en tant que tel mais plutôt sur des mouvements et groupes politiques radicaux qui s'en réclament (il faut éviter les amalgames), leurs dérives et les menaces qu'ils constituent, tant à l'extérieur du monde arabe qu'à l'intérieur.

Un essai ? Sansal s'en défend, nous rappelant à quelques reprises qu'il n'est pas un spécialiste et nous renvoyant à des sources crédibles. Il prétend plutôt s'interroger, tenter d'apporter des réponses à des questions que plusieurs se demandent (ou n'osent pas demander). Très documenté, il propose une synthèse qui me semblait faire un tour d'horison assez complet et, surtout, suffisamment accessible. J'ai compris les différentes branches de l'islam, comment elles s'opposent, l'historique de la radicalisation, la décolonisation, les élites intellectuelles de plus en plus muselées, les divers pays (états), les émigrés dans leur pays d'accueil, la situation actuelle dans le monde, etc. En ce sens, les annexes à la fin constituent un supplément d'informations tout aussi apprécié. Ce que je comprends surtout mieux, ce sont les manoeuvres employées par les groupes radicaux et comment les pays occidentaux jouent leur jeux, bien souvent malgré eux. Décidément, il est plus que temps que les leaders se concertent et établissent un plan de lutte efficace !

Gouverner au nom d'Allah m'a beaucoup éclairé mais il m'a également fait peur par moment, bien malgré moi et surtout malgré l'auteur. Ce n'est pas du tout son but, Boualem Sansal est un auteur engagé depuis longtemps qui doit être écouté et lu. Il mérite plus de reconnaissance. Des voix comme la sienne (et il y en a d'autres) sont utiles et nécessaires pour mieux comprendre le monde d'aujourd'hui. D'ailleurs, on retrouve dans son ouvrage des messages d'espoir, comme celui-ci : « le dialogue interreligieux a réellement besoin d'être relancé, soutenu et démocratisé. » Ne reste à espréer qu'il ait été entendu. Quand on lit le reste de sa biographie, entre autres son populaire 2084 – La fin du monde, on l'espère encore plus…
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Boualem Sansal aborde dans cet essai un sujet d'actualité brûlant, l'islamisme.
Prenant racine dans l'islam – mais en gommant toute sa diversité – c'est un mouvement plus politique que religieux, dictatorial, qui prétend s'opposer à la culture occidentale et en premier lieu à la démocratie.
Les premières victimes en sont les peuples musulmans, les femmes et les jeunes. Véhiculant comme tous les régimes totalitaires une vision du monde rassurante et revancharde, il arrive à s'imposer dans de nombreux pays, utilisant toutes les failles pour s'infiltrer, crises économiques, désarroi des jeunes, misère, besoin de repères, conflit israélo-palestinien.
Le risque c'est l'amalgame avec l'islam et l'auteur dénonce le silence des intellectuels du monde arabe dont le rôle serait d'expliquer les enjeux en cours et de prendre clairement position contre la montée de ce mouvement obscurantiste qui brouille toutes les pistes pour mieux élargir son champ d'action.
Quant aux réponses des Occidentaux, soit elles sont timorées – peur de passer pour raciste – soit elles se radicalisent – montée des partis d'extrême-droite en Europe, du fondamentalisme chrétien aux Etats-Unis.
Boualem Sansal nous donne quelques clés pour mieux comprendre le phénomène – qui reste malgré tout assez complexe et génère des attitudes de rejet global envers les musulmans.
On se prend à espérer un monde éclairé par la raison où l'homme vivrait simplement en paix avec lui-même sans religions, idéologies, guerres fratricides…
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Un livre d'actualité pour mieux comprendre notre monde et son évolution.
Très documenté et synthétique, ce livre nous permet de comprendre d'une part les causes, d'autre part les effets politiques, humains de la dérive actuelle de l'Islam vers l'Islamisme, les enjeux pour le monde....
Une présentation pédagogique de la religion musulmane, de l'arabisation des pays musulmans qui abandonnent leur passé, leur culture au nom d'une politique arabe qui uniformise tout... les pays arabes regroupent maintenant des pays comme l'Egypte, la Syrie, les berbères...qui avaient pourtant un riche passé que l'islamisme et la politique "arabe" gomment progressivement
Une présentation pédagogique des différents courants de l'Islam, de leur oppositions : Sunnisme , Chiisme, Soufisme, Kharidjisme.
Boualem Sansal qui avait déjà dénoncé l'islamisme dans "Le village de l'Allemand" confirme avec "Gouverner au nom d'Allah..." son engagement au nom de la liberté, contre l'islamisme, contre cette violence qui nous menace tous et qui se propage insidieusement du fait de la politique des états, de l'attitude d'intellectuels, de la rue "arabe"y compris dans les pays occidentaux qui n'ont pas mis en place une véritable politique d'intégration des musulmans
Quelques points : Les courants religieux radicaux, les Etats musulmans, les élites intellectuelles et les universités, les médias, la rue arabe, l'émigration ou l'échec des politiques d'intégration, le rôle de la presse,
Un livre dense, fouillé, afin aussi de ne pas confondre "Islam" et "Arabe" ...la majorité des pratiquants musulmans ne sont pas arabes, mais vivent en Asie.
Un auteur engagé, qu'on devrait écouter et entendre, menacé en Algérie, courageux, dont "2084 - La fin du monde" et l'un des événements littéraires de cette rentrée 2015 ...Voir mon autre chronique

Lien : http://mesbelleslectures.com..
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Gouverner au nom de l'Islam, gallimard.

Dans cet essai très clair et bien organisé, l'auteur informe le lecteur sur l'Islam contemporain et il traduit nos interrogations devant l' actuelle islamisation. Son expérience du FIS en Algérie dans les années 80 en fait un connaisseur, auditionné lors du vote de la loi française sur le port de signes religieux à l'école en 2004.

Il dresse un panorama des diverses tendances de l'islam, sunnites, chiites, mais aussi de leurs différentes écoles ou obédiences qui en font une « nébuleuse » dans laquelle il est difficile de se retrouver .

Ses propos se font l'écho des préoccupations actuelles : p.76 « nous sommes inquiets face à l'avancée implacable de l'islam et sa tendance à ne supporter aucune opposition et à se radicaliser devant les difficultés qu'il ne parvient pas à résoudre […] ».

Actuellement l'islam est une religion mal enseignée : « on ne sait plus utiliser sa force bienfaisante et normative pour contrecarrer les idées mortifères propagées par les prédicateurs de l'islam radical ».

L'existence d'un « Islam des lumières » le laisse sceptique :

« Quel islam de paix et de tolérance peut-il sortir des mosquées improvisées, clandestines, échappant à tout contrôle, dont l'enseignement n'est rien de moins qu'un endoctrinement primitif exercé sur des personnes en perte de repères ou en rupture avec leur société ? »

En revanche, il constate l'existence d'une pluralité de structures, parfois officiellement constituées, parfois souterraines, « ne se définissant jamais comme islamistes mais comme islamiques, et très souvent, voire toujours, ne faisant état d'aucun objectif politique dans leurs missions officielles »

Pourtant elles envahissent tous les domaines, éducatifs, religieux, commerciaux, financiers, répondant plus ou moins explicitement à des opérations de prosélytisme conquérant. Notamment via d'innombrables vecteurs, allant des publications imprimées aux réseaux sociaux et virtuels que les islamistes maîtrisent parfaitement et qui s'avèrent très influents.

Face à cette déferlante, Boualem Sansal s'alarme du silence des intellectuels : « Ils portent une responsabilité lourde : en se dérobant à leur fonction sociale qui est d'expliciter à leur société les enjeux auxquels elle est confrontée, ils livrent la population et notamment les plus fragiles, les jeunes, au chant de l'islamisme et du bazar ou à la corruption et au despotisme des pouvoirs arabes. »

Telle est la double attitude de l'islam contemporain : soit la soumission aux dictatures et pouvoirs exorbitants des régimes arabes, soit la révolte dans une internationale islamiste dont Daech est l'exemple préoccupant.

Chacun peut s'apercevoir de la volonté islamique a tout régenter, dans tous les domaines (religieux, vestimentaires, moraux, alimentaires etc.) avec une violence qui autorise des punitions exemplaires allant des supplices aux peines capitales dont la barbarie nous fait actuellement frémir.

Ces données - et inquiétudes seront développées plus complètement dans « 2084 ».
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Dans Gouverner au nom d'Allah, Boualem Sansal explique en termes clairs ce qu'est l'islam, ses différents courants (si nombreux qu'il est bon de faire un point là-dessus dès le départ) ; il raconte aussi au début l'histoire récente de l'Algérie, depuis la guerre qui met fin à sa colonisation. Et surtout, il dénonce l'islamisme...
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Boualem Sansal décrit la situation de l'Islam contemporain et ses rapports avec les pouvoirs politiques. Après avoir brossé un tableau d'ensemble des courants musulmans, Sansal s'interroge sur les acteurs de la propagation de l'islamisme ; entre autre, sur l'échec de l'intégration des émigrés et plus particulièrement sur l'identité du monde arabe qui revendique l'origine et la propriété de l'Islam alors qu'il ne représente qu'une minorité des musulmans, la grande majorité étant en Asie.
Ce texte est précis, bien documenté, d'une écriture agréable ; il se lit très aisément.
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Écrire un tel livre sur un sujet aussi complexe que vaste est à la merci des bouleversements apportés hélas par l'actualité, en particulier les événements tragiques qui ont endeuillé la France et ses pays voisins au cours des deux dernières années. Par contre, il faut lire Gouverner au nom d'Allah par Boulem Sansal pour se remettre en mémoire toutes les implications de la nébuleuse islamique.

Écrivain algérien de langue française, Boualem Sansal connaît le monde islamique de l'intérieur puisqu'il vit en Algérie et ses romans, comme Rue Darwin, permettent de comprendre beaucoup de choses.
Gouverner au nom d'Allah débute par l'étude de l'évolution de son pays, passé du colonialisme à l'islamisme. « Des prédicateurs discrets venus du Moyen-Orient, la plupart membres des Frères musulmans… Nous les avons accueillis avec sympathie, un brin amusés par leur accoutrement folklorique, leur bigoterie empressée, leurs manières doucereuses et leurs discours pleins de magie et de tonnerre, ils faisaient spectacle dans l'Algérie de cette époque, socialiste, révolutionnaire, tiers-mondiste, matérialiste jusqu'au bout des ongles… »
Ils se sont répandu à travers le réseau des mosquées et des souks et, en 1988, après ce qu'on appela « le printemps algérien », le FIS (Front islamique du salut), parti créé de toutes pièces, remportait des élections cassées aussitôt par l'armée qui emprisonnait les principaux leaders islamistes, décrétait l'état d'urgence et instaurait le couvre-feu… et, « … en janvier 1991, le pays entrait dans une guerre civile qui allait durer une douzaine d'années. »
En 2013, la guerre est finie mais la paix n'est pas gagnée car l'islamisme radical est enraciné dans la population et dépasse largement le cadre algérien. Son pays est dans un marasme et une douleur durables.
Après cette première partie, l'auteur passe à l'étude de l'islam et du monde musulman, précisant tout de suite que l'on confond « islam, religion respectable et brillante s'il en est, et islamisme qui est l'instrumentalisation de l'islam dans une démarche politique, sinon politicienne, critiquable et condamnable. »
Les pages qui suivent sont détaillées, complexes comme le tableau qu'il brosse mais toujours important à lire et à connaître. L'auteur rappelle les quatre grands courants : le sunnisme, le chiisme, le soufisme et le kharidjisme, sans oublier l'islam populaire avec prières, ramadan, pèlerinage, aumône… Il traite aussi de la liberté en islam, pose des constats et des interrogations et rappelle les vecteurs de l'islamisme : courants religieux radicaux, États musulmans, élites intellectuelles et universités, médias, « rue arabe » et émigration avec l'échec des politiques d'intégration.
Enfin, Boualem Sansal, s'il réviserait aujourd'hui son opinion sur la Turquie, parle d'un monde arabe à la recherche d'une identité et d'un avenir. Il constate le problème posé pour l'Occident par l'islamisme mais ajoute que c'est aux musulmans qu'il fait le plus de mal : « Toutes les questions, toutes les peurs, tous les espoirs également sont possibles. »

En annexe, sont rappelés les courants, les écoles et les mouvements en islam, la répartition des musulmans dans le monde, le monde arabe avec sa population, sa langue officielle et son économie. Enfin, un texte d'Ibn Khaldoun (historien, géographe, homme politique du XIVe siècle), conclut cet ouvrage qu'il faut lire.


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Vraiment un excellent essai, concis et très clair, écrit dans une langue très accessible. Ce n'est pas un de ces livres d'érudition complètement hermétiques, bien au contraire, même un non-connaisseur de l'islam va pouvoir le lire - et comprendre énormément de choses sur ces question brûlantes d'actualité !
C'est le meilleur livre de Boualem Sansal que j'aie lu jusqu'ici ; je trouve que cet auteur réussit décidément mieux les essais que les romans !
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