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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je chronique ici quelques heures passées en compagnie de Matthew Shardlake, avocat sous le règne d'Henri VIII, dans un Londres écrasé de chaleur. C.J Samson nous invite à une course contre la montre : Matthew, sollicité par un ami, doit représenter la jeune Elizabeth accusée du meurtre de son cousin germain. Bien qu'expéditive, la justice -guidée en cela part la main de Cromwell- accorde quelques jours de répit à l'avocat pour tenter de comprendre la jeune fille murée dans le silence. Un compte à rebours éprouvant commence alors, car Cromwell, en échange, exprime des exigences impérieuses envers Shardlake . Et exercer sur lui une pression certaine : sa crédibilité envers le roi Henri VIII en dépend : le duc d'York n'attend qu'un faux pas pour prendre la place… Je pense que l'auteur a vraiment bien choisi la période historique dans laquelle il ancre ses romans. Les batailles d'influences en haut lieu, et leurs conséquences sur le peuple sont cristallisées dans un récit autrement plus vivant que ce que l'on découvre dans les livres d'histoires. Dans ce joyeux magma où l'on exécute à tout va (par le feu, par la pendaison ou encore la décapitation), Shardlake, flanqué de l'insolent Barack, tente, malgré la chaleur et deux tueurs retors, de remplir au mieux ses missions.
J'ai nettement préféré l'intrigue de Cromwell à celle, plus classique, d'Elizabeth. Et puis quoi de plus frustrant que de tenter d'aider une jeune fille qui détient la solution mais ne souhaite pas la partager ? Tandis que relever le challenge de Cromwell est un pari autrement plus politique : apporter au roi une arme inconnue alors que la guerre contre la France menace garantira panache et protection à celui qui réussira… du moins jusqu'à la prochaine lutte d'influence. Les joutes de pouvoir en cette période avaient autrement plus d'enjeux qu'aujourd'hui. Cette grande histoire est bien retorse tant le règne du roi Henri VIII fut mouvementé. en ces temps troublés, qu'adviendra-t-il de l'avocat dans les tomes suivants ?
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On retrouve Matthew Shardlake, avocat bossu, dans ce deuxième tome. Les réformes de Cromwell concernant la dissolution des monastères sont entérinées. Il s'agit maintenant de sauver la tête de Cromwell, en disgrâce lors de l'été 1540.
Dans ce seconde tome, plutôt épais, on suit les différentes enquêtes de Matthew accompagné d'un jeune faquin du nom de Barack. L'avocat suit piste après piste dans une course contre la montre et s'attelle à plusieurs enquêtes en même temps dont celle qui pourrait faire rentrer en grâce Cromwell, retrouver la formule du feu grégeois, les fameuses " larmes du diable". le tout peut paraître long car cela mène à pas mal de fausses pistes mais... au moins le héros ne découvre pas tout d'un claquement de doigt. On aime ou on n'aime pas.

Historien accompli, C.J. Sansom nous plonge dans l'univers du moment avec le quatrième mariage désastreux d'Henry Tudor, la Réforme, l'alliance franco-espagnole et la montée en force des Howard et la disgrâce de Cromwell. Son idée du feu grégeois s'harmonise bien avec tout ces événements.

Les personnages sont plaisants. On retrouve l'avocat, très désillusionné mais toujours aussi sympathique. Quant à Barack, il ajoute une touche d'humour face au mélancolique avocat. J'ai pris plaisir à voir ce que devenait Guy.

Enfin, comme dans le premier tome, Sansom essaye de jouer sur les faux-semblant. Pour le coup, cela n'a pas pris dans sa totalité mais cela n'enlève rien à la qualité de l'histoire.

J'attends avec impatience de découvrir le troisième tome.
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Deuxième volet des aventures historiques de Matthew Shardlake, avocat bossu menant l'enquête au temps des Tudors. Nous sommes en 1540, trois ans après les évènements de Dissolution. Cromwell et les réformistes ne sont plus en état de grâce, Henri VIII cherche à se débarrasser de sa nouvelle femme Anne de Clèves et a déjà jeté son dévolu sur la suivante, issue d'une famille de papistes, Catherine Howard.
Dans ce contexte tendu, Shardlake cherche à innocenter la nièce d'un ami, enfermée dans son mutisme, affaire à laquelle Cromwell va donner un coup de pouce en échange d'une enquête sur le feu grégeois, une arme "nouvelle" qui pourrait l'aider à redorer son blason auprès du roi.
Surchargé de travail, accompagné d'un assistant dont il ne voulait pas et qui est plutôt chargé de le surveiller, les fesses entre deux chaises, Shardlake va tenter tant bien que mal de satisfaire chaque parti et de comprendre à quelles embrouilles il est mêlé.

Comme pour le premier tome, si l'enquête avance tranquillement elle n'en reste pas moins intéressante. le contexte historique est très bien rendu et passionnant, j'y ai beaucoup appris et les détails donnent vraiment l'impression de vivre avec les personnages. Ces derniers sont encore plus attachants et les pages défilent sans se laisser voir.
Je ne suis qu'une lectrice occasionnelle de polar car pour moi ils suivent souvent un schéma similaire qui me lasse vite s'il n'y a rien d'autre, mais ici l'aspect historique est très développé et pour moi ça fait une grosse différence et au final une lecture que j'ai adoré. Je lirai les autres tomes avec plaisir et j'ai déjà hâte de retrouver certains personnages et de suivre la grande Histoire en parallèle des petites.
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Je suis fan de Matthew Shardlake, avocat bossu à l'esprit ouvert et plein de compassion, et de ses aventures.
Je pense qu'il vaut mieux les lire dans l'ordre d'écriture par l'auteur car il y suit le fil de l'Histoire avec un H, de façon très documentée et passionnante, d'ailleurs.
Chaque aventure est une nouvelle enquête, où Matthew met à chaque fois sa vie en péril. C'est toujours prenant et plein de rebondissements !
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J'avoue que je ne suis pas fan des polars du tout. Mais j'adore la période historique où se passe cette histoire, les Tudors (ceux et celles qui ont vu la série TV comprendront pourquoi ^^) donc je me suis dit pourquoi pas! Et je ne l'ai pas du tout regretté.
On découvre Matthew Shardlake, un avocat au service de Thomas Cromwell, chargé de prouver l'innocence d'Elisabeth Wentworth. Cette dernière est en effet accusé d'avoir tué son cousin. Matthew va donc mener l'enquête avec son assistant Barak. Tout ne va pas se dérouler comme prévu et les deux compères vont avoir leur lot d'aventures.

C'était le 1er livre de C.J Samson que je lisais et j'ai appris qu'une autre enquête de Matthew Shardlake précédait celle-ci, mais ça ne m'a pas du tout gênée. Ce polar est prenant du début à la fin. On n'a pas une minute de répit. J'ai eu du mal à le poser avant de l'avoir fini!
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Après « Dissolution » premier opus de cet auteur, ce second se dévore aussi vite que le précédent…
Dans « Dissolution » on assiste à la réforme anglicane sanglante de la fin du 15è, début 16ème siècle à travers une enquête sur un meurtre sordide dans un monastère anglais…
L'envergure du personnage principal , Matthew Shardlake, est remarquable de mon point de vue ; avocat, il se révèle un fin limier très minutieux, sensible, en proie aux doutes de son époque (réforme anglicane d'Henry Tudor) et à ceux de ses convictions personnelles…Il affronte une figure historique de poids en la personne de Thomas Cromwell…
Dans « Les larmes du Diable », la réforme anglicane est installée mais le contexte politique européen, isole l'Angleterre d'Henry VIII du reste de l'Europe papiste…la guerre fait rage avec les voisins français et espagnols et les alliances matrimoniales devant assurer une paix précaire font légions.
Thomas Cromwell est en disgrâce et les complots s'organisent pour faire tomber la tête du meneur de la Réforme et ramener la perfide Albion dans le giron papiste.
Deux enquêtes se déroulent dans ce roman…l'une concernant la mort d'un enfant pour lequel une jeune fille est désignée comme étant la coupable incontournable ;et l'autre autour de la subtilisation d'une arme dévastatrice : le feu grégeois…Matthew Shardlake doit résoudre la seconde pour le compte de Cromwell afin de construire sa défense pour l'accusée de la première et ce dans un temps imparti de 12 jours….
Il est ,malgré lui, accompagné par un obligé de Cromwell…un certain Barak, juif d'origine, sorti du ruisseau fangieux de Londres et dévolu à son maître…Ensemble, ils vont ouvrir les portes de l'Alchimie, de la misère des bas-fonds londoniens, des intrigues de cour et des enjeux de pouvoir et de prestige. le roi Henry VII , dont la réputation n'est plu à faire, apparaît ici comme un homme tourmenté par ses affaires politico-matrimoniales….

Ce roman offre une description fidèle du Londres post-médiéval, les amateurs d'histoire s'y retrouveront. Les intrigues sont bien ficelées et tiennent jusqu'aux dernières pages. La psychologie des personnages est suffisamment complexe pour les rendre crédibles.

En tant que lectrice je me suis retrouvée aux côtés de Shardlake et Barak pendant les 700 pages du livre. le style est fluide sans être simpliste.

J'avais été emballée par le premier, je me suis délectée dans ce second roman…
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'est le premier ouvrage de cet auteur que je dévore. Oui, que je dévore !!! Plus de 700 pages qui se lisent d'une traite ou presque. le suspens est vraiment bien maintenu tout au long du livre. L'époque déjà particulière en soit - le règne d'Henri VIII avec tous les excès que l'on connaît - est bien décrite. Les personnages sont attachant et l'intrigue bien menée. Bref, je vais dévorer les autres ouvrages de cet auteur avec plaisir !
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Pour ma part, je dévore toute la série des aventures de Matthew Shardlake et je ne m'en lasse pas! Peut-être le rythme est-il plus lent que d'autres romans de ce type, davantage (trop?) ponctué de nombreuses descriptions riches, précises et bien documentées mais les intrigues sont toujours très bien tournées et remplies de suspense!Les personnages sont attachants même si je ne comprends toujours pas la fixation de l'auteur sur le physique du héros, mais peut-être cela fait-il partie des détails qui donnent à ce personnage un sentiment de vulnérabilité et non de super héros invincible! Moi, en tout cas, j'adore et j'attends la suite, s'il y en a une, avec impatience!
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Une intrigue solide, un héros original, une période de l'histoire mouvementée (avec la présence de Cromwell, personnage majeur du basculement de l'Angleterre dans la Réforme, et petite histoire, la vie du peuple de l'époque, ses croyances et ses limites) : tous les ingrédients sont réunis pour passer un bon moment.

Pour moi, c'est une réussite.
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C.J. Sansom (écrivain écossais) nous propose avec ce livre de suivre Mathew Shardlake, avocat bossu londonien, personnage déjà présent dans son livre précédent Dissolution (2004), dans la résolution de deux enquêtes distinctes mais conjointes et qui sont assez loin de son domaine de compétence (le droit immobilier) :
- l'une tentant de faire acquitter une jeune fille de dix-huit ans accusée du meurtre de son cousin et enfermée dans un mutisme dangereux pour elle ;
- l'autre tendant à donner les moyens à Thomas Cromwell, premier ministre du roi Henry VIII (orthographe anglaise avec un y) de retrouver la confiance de son souverain en lui permettant d'accéder à une arme révolutionnaire, bien que très dangereuse, le feu grégeois (appelé aussi le feu noir ou les larmes du Diable).
A celles-ci s'ajoutent également ses recherches pour tenter de comprendre ce qui se cache derrière une affaire immobilière qui l'oppose, en tant qu'avocat du Conseil de la ville à un confrère malveillant et avare qui s'enrichit en logeant dans des conditions ignobles des pauvres dans les anciens locaux ecclésiastiques acquis à vil prix.

Tout l'intérêt de ce thriller historique - puisque c'est de ça dont il s'agit - est de suivre tambour battant Matthew et ses compagnons dans les rues de Londres à la recherche de pistes, de témoins, d'informations et autres révélations et ce, dans le délai maximum de douze jours. Car, au douzième jour, la jeune fille emprisonnée dans la basse-fosse de la prison de Newgate passera en jugement et le roi devrait voir de ses yeux l'effet du feu grégeois au cours d'une démonstration in vivo promise par son ministre Cromwell.
Plus le temps passe, et plus la pression et la tension se font plus fortes. Et chaque fois que Matthew semble toucher au but, un impondérable (comme la découverte de cadavres laissés sur sa route) ou la révélation d'une information brisent son élan, alimentent le doute et le découragent.

Néanmoins, Matthew est une personne moralement intègre (comme il semble en exister très peu à cette époque) qui a à coeur de sauver une jeune fille qu'il estime innocente et d'être fidèle au lien particulier qui l'attache à Cromwell (Dissolution fait état d'une première enquête menée pour son compte quelques années auparavant). Même s'il doute beaucoup de sa capacité à réussir, il ira au bout de ses limites physiques (au risque d'y perdre son poste au barreau, et la vie même) pour tenter d'aboutir.

Au-delà des enquêtes qui avancent à un rythme effréné, ce livre nous permet de voyager dans l'espace et dans le temps. Dans l'espace, avec cette ville de Londres et ses nombreux quartiers plus ou moins mal famés. On peut y voir notamment les conditions sanitaires déplorables qui prévalaient alors, tant en bordure de Tamise que dans les quartiers les plus pauvres ; dans le temps, à une période du XVIe siècle : 1540 où il ne faisait pas bon exprimer ses opinions ni en matière de foi, ni en matière de gouvernance politique.

En effet, à cette période, le roi Henry VIII a décidé de rompre avec l'autorité du pape et de se défaire de la tutelle de l'église catholique romaine. C'est le temps de la Réforme appelé encore Schisme anglican. Considérant qu'il était le représentant de Dieu sur Terre, il estimait que le peuple n'avait pas besoin d'autres intermédiaires que lui pour décider des choses relatives à la religion. de plus, il a fait bannir la Bible en latin (que personne hormis les prêtres et les érudits ne savait lire et interpréter) et a permis sa mise à disposition au plus grand nombre dans une version en anglais. S'en est suivie la dissolution de tous les lieux de culte, le retour à la vie civile des prêtres et nonnes, de très nombreuses exécutions dans les rangs des catholiques... mais pas que.

S'en sont suivis également de très nombreux complots politiques internes (notamment venant des pairs du royaume plutôt pro-pape et religion catholique) tendant à déstabiliser les exécuteurs de la Réforme (dont principalement Cromwell) et à inciter le roi à retourner dans le giron de l'église catholique romaine.

Et quoi de mieux pour faire basculer Henry VIII que de faire en sorte qu'il s'intéresse à une nouvelle femme, en l'occurrence Catherine Howard (nièce du Duc de Norfolk et opportunément papiste), puisque manifestement il ne pouvait supporter Anne de Clèves que Cromwell lui avait imposée pensant bien faire...

Car la cour du Roi Henri VIII était un véritable "panier de crabes" où, on le verra clairement, on ne sait pas très bien à qui faire confiance, à qui parler, sur qui se reposer ou de qui me méfier. Car, parfois, les apparences sont trompeuses. Espions, hommes de mains, délateurs, ou justes passeurs de vraies-fausses informations, autant de pistes à suivre ou de personnes dont il faut se méfier. En cela, on voit bien que le XXIe siècle n'a rien à envier au XVIe siècle. Sans doute, est-ce lié à la proximité du pouvoir et à la convoitise des hommes ? On voit aussi que la vie humaine n'a que très peu de valeur, bien sûr surtout pour les pauvres, mais aussi pour les riches ou les personnes aux responsabilités dès lors qu'ils ne sont plus considérés comme étant "dans la ligne" ou suffisamment de confiance.

Néanmoins, ce livre aborde également les différentes modalités de traitement des affaires judiciaires dans les différentes institutions juridiques de l'époque. Institutions dont on verra que le faible n'a guère de poids ni n'est à égalité de traitement. L'iniquité des peines encourues pour des broutilles est révoltante. Mais, j'ai un peu le sentiment que c'est toujours un peu pareil aujourd'hui, non... même si, heureusement, la peine de mort n'est plus d'actualité.

Il traite également de la difficulté à garder la foi (et quelle foi ?) ou à respecter ses valeurs en matière de foi et de moralité dès lors que la pression se fait de plus en plus forte et qu'il y a risques pour sa vie ou que, manifestement, le comportement des hommes est à désespérer de l'existence d'un Dieu.

Il est également éclairant sur les hiérarchies de classe et sur la difficulté à sortir de sa condition sociale pour tenter de s'élever, y compris lorsque des sentiments amoureux peuvent être au rendez-vous.

Il aborde aussi, d'une certaine façon, les secrets au sein d'une famille et l'absence de scrupules lorsqu'il s'agit de la préserver ou du moins de préserver son image sociale.

Il évoque aussi différents aspects liés à l'alchimie (science occulte censée assurer la transmutation des métaux) et les travaux de certains alchimistes (ou pseudo-alchimistes) pour tenter de refabriquer du feu grégeois.

Un personnage secondaire est un vieux Maure juif converti à la foi catholique, apothicaire de son état et tout juste toléré dans le pays. On verra combien il a bien du mal à ne pas tomber dans les griffes du racisme, du rejet et de la dénonciation pour magie occulte à cause de l'exercice de sa pratique des plantes et des minéraux. Malgré les velléités de réformes pour construire un pays nouveau, on voit que l'obscurantisme toujours tapi dans l'ombre n'est pas loin. La jeune fille n'est-elle pas, elle aussi, traitée de folle et de sorcière démoniaque dès lors qu'elle refuse de s'expliquer.

Enfin, les figures féminines y sont nombreuses même si cantonnées aux modèles de l'époque : mère maquerelle, prostituée, mégère vivant aux dépends de son mari et dans la totale ignorance de ses agissements, bonne à tout faire dévouée, jeunes filles de bonne famille sottes et muselées qui n'ont que pour seule ambition de faire un beau mariage profitable à la famille, jeune fille effacée et martyre, jeune orpheline mendiante ou encore riche veuve de la noblesse, plus indépendante certes mais néanmoins conditionnée par ses origines et assujettie au qu'en-dira-t-on de ses pairs.

Sur la forme, rien à redire : le style est fluide, le vocabulaire accessible. Des annotations en bas de pages donnent le cas échéant des informations utiles à la compréhension. de nombreuses descriptions permettent de visualiser les lieux et les différentes pérégrinations des personnages principaux. Enfin, le livre se termine par une annexe qui précise ce qui relève de la réalité et de la fiction.
Le seul aspect qui m'a un peu rebutée, je me dois de le préciser, ce sont les multiples (et trop nombreuses) évocations des trajets effectués dans Londres, à pied, à cheval, en bateau, sous un soleil brûlant ou sous une pluie battante... Parfois, elles avaient du sens (crainte d'être repérés par des tueurs, chercher à repérer les mêmes tueurs). D'autres fois, il me semblait qu'elles n'apportaient rien à l'intrigue sinon peut-être de justifier le temps perdu en déplacements sur le peu de temps que Matthew avait à sa disposition pour aboutir.

Je l'ai lu en deux jours tant on est pris dans le rythme du récit et par le désir d'en connaître très rapidement l'issue. Pour ma part, je vais lire (ou relire ? je ne sais plus si je l'ai lu) Dissolution et me mettrai en quête des opus suivants car j'aimerais bien connaître les autres énigmes que Matthew et ses compagnons auront à résoudre.

A noter : Après Dissolution et les Larmes du Diable, les aventures de Matthew Shardlake se poursuivent dans de nombreux opus écrits par la suite : Sang royal (2007), Prophétie (2009), Corruption (2011), Lamentation (2016), Révolution 2020.

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