Il faut que je l'avoue honteusement ; je ne connaissais pas
Saramago.
Erreur impardonnable séant comblée grâce… à qui ?
Très bien, vous avez deviné.
Cain, est un sujet (au sens propre) qui m'a toujours intéressé. Il m'aura donc amené à commencer
Saramago par la fin. C'est-à-dire par son dernier ouvrage à tout jamais.
Pas évident de rentrer dans le récit dès les premières pages. L'auteur n'utilise pratiquement aucune ponctuation en dehors des virgules qui lui servent de points, de tirets de commencement de phrases et autres points d'exclamation. Cependant, l'on finit très vite par s'habituer à ce style qui rend plus d'homogénéité au texte.
Autrement, quoi d'autre ?
Ah oui,
Cain !
S'attaquer au texte fondateur de la culture judéo-chrétienne en le ridiculisant à la façon dont s'y prends
Saramago, ne peut constituer qu'une démonstration évidente de santé mentale de la part de l'auteur. Or, en ce qui me concerne, cela n'a pas suffi à faire de ce texte un incontournable.
Pour moi, il tient tout autant de la pitrerie que de la décadence. Paix à l'âme de l'auteur, où qu'elle se trouve car ce qui ressort de son
Cain, est une très grosse fatigue. Partagée par le lecteur par voie de conséquence. A force de légèreté, l'on tombe dans la lourdeur.
Pour un auteur de
Prix Nobel, l'on reste franchement sur sa faim.