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sur 174 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Dieu a créé Adam et Eve. Puis ils ont goûté au fruit de la connaissance. Et ils ont été chassé des jardins de l' Eden... Puis Adam et Eve ont eu deux fils: Abel et Caïn. Abel avait injustement toutes les faveurs de Dieu, pas Caïn. Donc Caïn tue Abel. Dieu condamne ce dernier à errer jusqu'à la fin de ses jours ...
José Saramago, au travers du regard de Caïn, nous fait quelques grands événements de la Genèse: Noé, Jéricho, Sodome & Gomorhe, Moïse.... ieu nous est présenté sous un jour même peu flatteur.
La lecture n'est malheureusement pas très aisée de par le style et la structure du récit (peu de points, pas de retour à la ligne dans les dialogues...).
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Il faut que je l'avoue honteusement ; je ne connaissais pas Saramago.
Erreur impardonnable séant comblée grâce… à qui ?
Très bien, vous avez deviné.

Cain, est un sujet (au sens propre) qui m'a toujours intéressé. Il m'aura donc amené à commencer Saramago par la fin. C'est-à-dire par son dernier ouvrage à tout jamais.

Pas évident de rentrer dans le récit dès les premières pages. L'auteur n'utilise pratiquement aucune ponctuation en dehors des virgules qui lui servent de points, de tirets de commencement de phrases et autres points d'exclamation. Cependant, l'on finit très vite par s'habituer à ce style qui rend plus d'homogénéité au texte.

Autrement, quoi d'autre ?
Ah oui, Cain !

S'attaquer au texte fondateur de la culture judéo-chrétienne en le ridiculisant à la façon dont s'y prends Saramago, ne peut constituer qu'une démonstration évidente de santé mentale de la part de l'auteur. Or, en ce qui me concerne, cela n'a pas suffi à faire de ce texte un incontournable.
Pour moi, il tient tout autant de la pitrerie que de la décadence. Paix à l'âme de l'auteur, où qu'elle se trouve car ce qui ressort de son Cain, est une très grosse fatigue. Partagée par le lecteur par voie de conséquence. A force de légèreté, l'on tombe dans la lourdeur.

Pour un auteur de Prix Nobel, l'on reste franchement sur sa faim.
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Dans cette genèse ironique, caïn convainc dieu de partager la responsabilité de la mort d'abel parce dieu a dédaigné ses offrandes, l'a tenté et lui a procuré une arme, et parce qu'il n'a pas voulu empêcher son crime. Et dieu accepte, et même le dédommage en le garantissant contre une mort violente. C'est un dieu sans majuscule, les majuscules servant ici à distribuer la parole dans les dialogues. Comme il en a l'habitude, Saramago improvise en virtuose et impose dans le même souffle l'intrigue et ses commentaires moqueurs: ici le héros est déniaisé par Lilith, retient le couteau d'Abraham sur Isaac quand l'ange du seigneur est en retard, nouveau signe de la mauvaise volonté divine, voit la construction avortée de la tour de Babel, la destruction de Sodome, le manège des filles de Loth, le veau d'or et le massacre de ses adorateurs. Et quand il monte dans l'arche de noë, caïn élimine hommes et femmes pour se venger du créateur. Tout cela n'est pas traité sérieusement et l'on s'amuse à une lecture attrayante. Pour mesurer le génie de Saramago, relire le Dieu manchot (1987).
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Saramago José - "Caïn" – Seuil, 2011 (ISBN 978-2021026603) (titre original portugais "Caim", cop. en 2009)

Décevant. La traduction est probablement lourde, l'original en portugais doit sans doute être plus humoristique ???

En parcourant les principaux épisodes de l'Ancien Testament (Abraham, Jéricho, Moïse, Sodome etc), Caïn est amené à prendre plusieurs fois Dieu à partie, pour lui demander comment Il peut se montrer si cruel, si impitoyable et finalement si peu charitable, donc si peu justifié à se réclamer des grandes vertus prônées par la religion chrétienne. Ce faisant, l'auteur passe à côté de son sujet, de mon point de vue : trop occupé à démontrer la nocivité de ce Dieu, l'auteur ne montre pas comment et combien le Bien et le Mal cohabitent dans le même individu. A force de contester le Dieu chrétien, il oublie de montrer que ce Dieu n'est probablement (pour un athée proclamé comme cet auteur) qu'une invention des hommes.
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J'espère que l'auteur dans l'au-delà excusera mes remarques. Mais je suis navrée de le dire, je n'ai pas terminé le livre. Au déburt intéressée par l'originalité de la présentation des événements religieux appartenant à ceux qui veulent y croire. Mais quelle hargne, quelle agressivité, quel mépris, mais quel besoin a-t-on de tout défiguer sous le prétexte que l'on ne partage pas les mêmes idées, les mêmes conceptions. Que l'on soit prix NObel de Litterature, ou simple pequenot, où est donc la compréhension de l'autre et le respect de ses idées. de plus, si cela était au moins, humoristique, ironique, mais je n'y ai trouvé que mépris et le mépris pour le mépris. Marie Balmary a écrit un livre "le sacrifice interdit" du même sujet : la bible, mais en fait une étude scientifique, y mélant l'interprétation psychanalytique et en donnant le parallèle avec l'oeuvre de Freud. Bref, j'essaierai dans quelques temps de m'atteler à une autre de ces oeuvres, et j'espère pouvoir en apprécier le contenu...
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Assez particulier, je n'ai pas pu aller jusqu'au bout. le manque de majuscules aux noms propres m'a perturbée
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