AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,36

sur 3362 notes
5
93 avis
4
95 avis
3
18 avis
2
3 avis
1
0 avis
1984, le petit Riad a 6 ans. Après quelques semaines passées en France, toute la petite famille retourne vivre en Syrie, dans le village de Ter Maaleh, près de Ohms. Abdel, le papa de Riad, veut rester près de sa maman, âgée. Il a d'ailleurs l'intention de construire une grande villa. le petit garçon passe ses journées à jouer oubliant que la rentrée des classes approche. Aussi lorsque son père lui apprend que l'école commence dans deux jours, cela l'empêche de dormir. le lendemain, ils vont tous les deux acheter une blouse et un cartable. C'est alors que Riad confie sa peur à son père d'autant qu'il a entendu dire que le professeur allait le punir pour avoir été absent l'année passée. Quand arrive le jour J, Abdel est obligé d'accompagner son fils qui ne sait pas où est l'école. Arrivant en retard, deux enfants se sont serrés dans le fond pour lui faire de la place. La maîtresse s'avère être très sévère et, sous peine de bavardage, elle n'hésite pas à donner des coups de bâton sur les mains tendues. Finalement, le journée aurait pu être pire : Riad s'est fait deux nouveaux amis...

Après le succès du premier tome, Riad Sattouf nous propose cette fois-ci un retour dans les années 84-85. Alors âgé de 6 ans, le petit garçon qu'il était retourne vivre en Syrie. C'est là qu'il découvrira les joies et les peines de l'école, notamment en la personne de l'institutrice (femme voilée, haut perchée sur ses talons aiguilles, ses grosses jambes boudinées dans sa jupe trop courte) qui n'hésite pas à donner des coups de bâton ou encore à faire chanter l'hymne national syrien tous les matins. L'auteur porte un regard à la fois critique et attendri sur la société et l'enfant qu'il était. Il raconte les faits, ne portant pas de jugement sur la société parfois dure (violence faite aux femmes, pauvreté, antisémitisme...). Des anecdotes à la fois touchantes, drôles et intéressantes.
Commenter  J’apprécie          810
Enchanté par les débuts dans la vie du petit Riad, je me suis jeté avec délectation et impatience dans ce second tome qui nous narre un an de l'existence de la famille Sattouf. Et le plaisir fut le même , la surprise en moins.

Riad est retourné en Syrie et va débuter à l'école , ce lieu où l'on apprend le coran et l'hymne national. Dans la cour, c'est la haine d'Israël qui retient toutes les attentions.Coincé entre deux civilisations, il ne demande qu'à apprendre et à se faire des amis.
Son père essaie de se faire une place dans la société locale tout en tentant de s'occuper de sa famille. Quand à sa mère, elle se désespère dans un pays où il manque de tout et où elle n'a rien à faire.

Deuxième tome aussi achevé que le premier. Tout est bien , les couleurs, les petites notes qui nous plongent dans la tête de Riad, la vision d'un enfant d'un monde cruel , l'évolution du père , la détresse de la mère, le contraste avec le retour en France pour les vacances.
Il y a de l'humanité, de l'amour entre les parents qui font de leur mieux avec leurs cultures pour vivre ensemble.
Je retiendrai particulièrement l'image des femmes qui est renvoyée.
Réduites à rien dans le village , finissant les restes du repas des hommes qu'elles servent à longueur de journée, et tuées pour enfanter hors mariage , on les retrouve "occidentalisées" dès qu'elles sont bien mariées, parlant anglais et mangeant à la tables des hommes.

Que du bonheur de lecture, du rire, des larmes , des interrogations , une stigmatisation du régime syrien et ces dessins si évocateurs, sublimés par les couleurs.
Et le peuple syrien qui tente de survivre comme il le peut dans des maisons fissurées , prenant l'eau où tout semble compliqué !
Vivement le tome 3.
Commenter  J’apprécie          600
Quand Ryad Sattouf raconte ses souvenirs d'enfance en Lybie et en Syrie, ses mots s'imprègnent d'une vérité si pure qu'elle en devient presque dérangeante.

Ne dit-on pas communément que "la vérité sort de la bouche des enfants" ? Rien de plus avéré dans cet excellent roman graphique où s'entremêlent tendresse et autodérision.
Toute vérité, certes, n'est pas toujours belle à entendre. Mais Ryad Sattouf a su retrouver toute la candeur et la verdeur d'un gosse de 6 ans et nous livrer des souvenirs authentiques sans jamais se poser en donneur de leçons.
L'Histoire est là, les hommes aussi.
le jeune Ryad,né d'un père syrien et d'une mère bretonne, pose sur le monde musulman de Khadafi et d'Hafez al-Assad un regard innocent mais tout aussi clairvoyant, plein d'interrogations, ne comprenant pas toujours les faits et gestes des adultes et encore moins la violence gratuite de certains de ses petits camarades, qui à la vue de ses belles boucles blondes, le rejettent parce qu'ils le croient juif.

On peut rire de "L'Arabe du Futur" parce que les situations décrites sont parfois désopilantes mais il reste au plus profond de nous ce sentiment embarrassant d'une humanité qui se laisse porter par ses vieilles traditions débiles, par ses angoisses, par ses replis et qui oublie depuis trop longtemps de s'ouvrir à l'Autre, de l'accepter et de se faire accepter par lui.
Commenter  J’apprécie          570
Voici notre jeune héros, Riad, alors âgé de 6 ans en 1984 de retour en Syrie et qui plus est, sur les pas de l'école. Après avoir sympathisé avec ses cousins voisins de palier dans le premier tome, Riad va-t-il parvenir à se faire de nouveaux camarades de jeux, lui qui est si différent des autres avec sa belle chevelure blonde et ne comprenant pas l'arabe ? Mais telle est la décision de son père alors Riad ira à l'école, apprendra à se fondre dans la foule, à ressemble à n'importe quel petit enfant syrien, apprendra à parler et à écrire l'arabe mais aussi, un peu plus tard, le français que lui enseignera sa mère. Riad se familiarisera de plus en plus avec les coutumes syriennes et si il a des choses que son père ou sa maîtresse d'école peuvent lui enseigner, ce sont les autres enfants qui lui indiqueront surtout comment se comporter : quelles sont les insultes que l'on peut proférer, quelle sont celles à éviter à moins que l'on veuille se faire taper dessus et quelles sont celles qu'un bon musulman ne doit jamais prononcer. Lui qui a pour père un homme qui ne pratique pas et une mère européenne donc non voilée, apprend les us et coutumes de ce pays qui est de nouveau le sien et qui a été celui de son père bien avant lui.

Il est également question de politique dans cet ouvrage et où le lecteur continue à découvrir la haine que se vouent le peuple syrien et israélien même si il n'en comprend pas les raisons. J'avoue que je me suis moi-même retrouvé dans le même état que Riad enfant : oui, certes, ces deux peuples se haïssent depuis la nuit des temps mais pourquoi au juste. Pourquoi y aurait-il d'un côté les gentils Syriens et de l'autre les méchants Juifs ? Si il y a une chose que je voudrais que l'auteur développe plus dans les prochains tomes, ce sont toutes ces raisons-là justement et j'espère vraiment qu'il le fera ! Un ouvrage vulgarisé il est vrai mais qui n'en reste pas moins passionnant (justement parce qu'il est écrit et dessiné comme tel) que je ne peux que vous encourager à découvrir
Commenter  J’apprécie          560
Alors que j'avais lu le premier tome en 2015, j'ai effectué une petite pause pour attendre la parution complète de cette collection que j'ai acquise dernièrement. En effet, j'aime bien terminer ce que je commence. J'ai relu bien évidemment le premier tome, histoire de me remettre dans le bain. J'avais une petite appréhension sur le second tome. Est-ce qu'il serait aussi bien que le premier ?

Ce second tome autobiographique marque les années d'enfance 1984 et 1985 pour l'auteur Riad Sattouf. Ce sont les conditions de sa vie d'écolier dans son village rural en Syrie qui sont évoqués. Cela couvre une période plus restreinte de sa vie après un premier tome partant de 1978 à 1984.

On peut être assez sérieusement choqué par la place de la religion ainsi que de l'Etat dans le système scolaire ce qui favorise un peu plus la pression sur les futurs citoyens syriens de la dictature de Bachar Al-Assad qui a succédé à son père Hafez lui-même dictateur. On sait qu'il s'est maintenu au pouvoir grâce à un autre dictateur venu de Russie en ensanglantant son pays à feu et à sang et en utilisant également des armes chimiques sur les populations locales soi-disant rebelles.

Bref, on va découvrir les méthodes pédagogiques très musclées de la part des professeurs syriens. On voit que cela sert l'objectif de conserver l'ignorance du peuple afin de maintenir la dictature au pouvoir. Il est vrai qu'apprendre le Coran avant de maîtriser la lecture est l'objectif prioritaire de cet Etat.

J'ai bien évidemment été choqué par cette maîtresse qui frappe avec un certain sadisme de petits élèves en s'en prenant surtout aux plus démunis d'entre-eux. J'ai été également choqué de voir qu'il y a partout des portraits du dictateur alors que le peuple crève de faim et que les magasins sont désespérément vides. J'ai également été choqué par la haine du juif qu'on inculque aux élèves dès le plus jeune âge. Avec un tel système, on peut comprendre que 40 ans plus tard, c'est la guerre et la misère la plus totale dans ce pays.

Par ailleurs, j'ai trouvé à de nombreuses reprises l'attitude du père de notre petit héros totalement exaspérant. Il promet monts et merveilles à son incrédule et passive épouse qui l'a suivi dans ses délires au détriment du bien-être de sa famille. Certes, il y a des individus qui sont pendus dans les rues de la ville mais c'est comme cela d'après lui, il faut regarder ailleurs. Oui, le déni est bien pratique. Il critique allègrement les français en pensant réellement que c'est mieux la vie en Syrie. Mais pour rien au monde, j'échangerai sa place malgré toutes les imperfections d'une démocratie occidentale.

Il faut savoir qu'en 2016, les deux premiers tomes se sont vendus à plus d'un million d'exemplaires (700 000 rien qu'en France) et ont été traduits dans dix-sept langues avec une réception critique excellente dans le monde. L'auteur est devenu une véritable valeur sûre.

En 2023, la série complète n'a toujours pas été traduit en arabe de par la volonté de son auteur. Il n'en demeure pas moins que c'est un livre très populaire chez les syriens expatriés car Riad décrit la situation avec réalisme et sans embellissement ce qui attire les faveurs du public.

Un mot sur le trait qui reste toujours très juste et très vivant ce qui facilite la lecture en la rendant assez agréable. Il y a toujours cette bichromie dont la couleur change en fonction des différentes étapes géographiques. En effet, les chapitres changent de couleur au gré de la narration. Ils sont teintés tantôt de bleu, tantôt de rose, tantôt de jaune, avec quelques touches de vert et de rouge.

Cet « Arabe du futur » est passionnant et captivant depuis le début. Cet album a d'ailleurs eu le grand prix à Angoulême en 2015. Pour une fois, c'est une belle récompense amplement mérité. On en redemande. La classe au-dessus !
Commenter  J’apprécie          535
Nous sommes en Syrie en 1984, dans le village de Ter Maaleh, près de Homs et de la frontière libanaise, et le petit Riad a maintenant 6 ans. Il a toujours sa belle chevelure blonde et bouclée. Il va à l'école où il apprend l'hymne national syrien et aussi à lire et écrire l'arabe. L'école du village n'étant pas assez grande pour tous les enfants, ils y vont à tour de rôle soit le matin soit l'après-midi et sont entassés dans des classes trop petites sur des tables trop peu nombreuses. Sa mère, française, essaie parallèlement de lui apprendre à lire et écrire le français mais cela est loin de le passionner. Il apprend à mieux connaître sa famille syrienne. Son père essaie de se placer auprès de hauts dignitaires du régime. ● Ce tome est dans la droite ligne du tome précédent et si vous avez apprécie le premier, vous ne pourrez, comme moi, qu'aimer le second. ● On apprend énormément de choses sur la Syrie d'Hafez El-Assad dans les années quatre-vingt : la pauvreté des villages, le dénuement, les effrayantes inégalités, la dictature, les violences envers les femmes, jusqu'au meurtre en toute impunité… Une infime minorité de privilégiés du régime bénéficie de conditions de vie luxueuses tandis que la quasi-totalité du peuple vit dans les plus grandes difficultés. ● On voit aussi que les châtiments corporels étaient monnaie courante et que la maîtresse ne s'intéressait nullement de connaître l'origine des problèmes de ses élèves, par exemple ceux qui venaient à l'école sans s'être lavés ; son seul remède était de leur taper dessus. ● La grande qualité de cette autobiographie graphique est que la narration est faite à hauteur d'enfant. L'adulte qu'est devenu Riad Sattouf réussit à raconter son histoire selon le regard de l'enfant qu'il était. Ainsi, il ne porte pas de jugement explicite sur ce qu'il nous montre, il se contente de constater et parfois d'être surpris. C'est là un procédé très efficace.
Commenter  J’apprécie          490
Avec son papa syrien, sa maman bretonne et son petit frère nouveau-né, Riad est de retour en Syrie dans le village où vit la famille paternelle.
Ils ont réintégré le grand appartement vétuste, sans confort et à peine meublé.
La menace qui pesait sur Riad se précise : il va devoir aller à l'école, apprendre à lire et à écrire (en arabe). Il en fait des cauchemars, ses cousins de son âge lui avaient promis qu'il allait se faire tuer par la maîtresse et eux-mêmes sont des terreurs. Ces deux-là sont vite neutralisés par un adulte dans la cour de récré, par contre l'enseignante est effectivement redoutable, les coups de bâton sur les doigts pleuvent : matériel oublié ? SCHLAAAK ! toilette mal faite ? SCHLAAAK ! hymne national(iste) chanté sans conviction ? SCHLAAAK ! Une vraie dingue : « C'était étonnant d'observer comme cette femme n'avait aucune espèce d'émotion pour ces enfants, qui étaient pauvres et malheureux. Elle se défoulait en frappant de toutes ses forces. » (p. 77)

Le père de Riad semble s'accrocher à ses rêves (mais quels rêves ?), on ne sait pas très bien s'il y croit encore lui-même. Certes, en enseignant dans une université syrienne avec ses diplômes français, il est plutôt bien payé, mais que va-t-il faire de cet argent ? Construire une villa géante, comme il le dit, encore plus somptueuse que celle de son cousin "le Général" - une villa qui se fissure de partout, qui prend l'eau, à l'image de l'économie du pays ?
La mère s'ennuie, souffre du manque de confort (pas de machine à laver, cuisine sur un réchaud) mais ne proteste guère. Son inertie agace, on se demande pourquoi elle n'envoie pas valser tout ça pour rentrer en France où les conditions de vie sont quand même plus douces... Mais bon, son mari ne veut pas s'éloigner de sa vieille maman, on peut comprendre. Autre culture, autres moeurs - la famille avant le couple.
Le petit frère est plutôt inexistant.
Quant à Riad, il s'en sort plutôt mieux que dans le premier épisode où des gamins le prenaient pour cible. Il a gagné en assurance, il a des copains, et on arrête de le suspecter, lui le blondinet à bouclettes, d'être « un sale Juif » (sic).

Même graphisme réjouissant que le premier tome de la série et même esprit : quotidien tragicomique d'une famille dans un village syrien dans les années 80, à travers le regard d'un enfant. Pauvreté, pénurie dans les commerces, marché noir, antisémitisme, dictature, phallocratie, exigences socio-religieuses (qui peuvent aller jusqu'à des petits meurtres discrets pour laver l'honneur de la famille). Mais aussi de drôles de jeux rigolos entre gamins...

Vivement la suite ! Dès mi-2016 ? C'est la cadence prise pour l'instant sur cette série par Riad Sattouf : un épisode par an...
Commenter  J’apprécie          440
Le petit Riad est de retour pour un tome 2 qui se déroule pour la plus grande partie en Syrie. On retrouve le même style que dans le tome 1. Riad est toujours aussi observateur et il note les contradictions et les déviances humaines avec beaucoup de justesse et cette fois, j'ai trouvé, avec une pointe d'humour un peu plus acerbe. Il dénonce aussi bien la France que la Syrie, rien n'échappe à son innocence d'enfant, même si l'on sent poindre le cynisme désabusé du futur adulte.

Quelques scènes sont très amusantes, notamment lorsque l'on voit le père de Riad se démener pour essayer d'exister dans un milieu social syrien favorisé auquel il rêve d'appartenir.
À noter également la performance de cette charmante institutrice qui prouve que l'égalité se situe parfois où on ne l'attend pas. Ayant effectué tout mon primaire dans une école de bonnes soeurs qui n'avaient de bonnes que l'appellation, je peux certifier ici que les différences, d'un point de vue religieux s'entend, étaient minimes, pas de Bible sur la table mais un Notre Père pour débuter la journée, des chants religieux émaillant les cours, et des coups de règles bienveillants et éducatifs à l'envi.
En revanche, d'autres épisodes sont beaucoup plus durs et dérangeants comme le destin impitoyable de sa cousine Leila duquel découlent les arrangements avec la réalité que font les adultes pour accepter l'inacceptable.
Dans le premier tome j'avais noté le manque de présence de la maman de Riad. Dans ce deuxième opus elle apparaît un peu plus solide que ce que l'on aurait pu penser, cependant sa relation de couple semble toujours aussi déséquilibrée.

J'ai au final préféré ce tome 2 au précédent, il m'a paru plus fouillé, plus abouti que le premier, il ne me reste plus qu'à passer au tome 3, ce qui, à mon rythme devrait arriver vers fin 2018, voire 2019...
Et bien sûr je conseille deux fois plus cette lecture ;-)
Commenter  J’apprécie          422
J'ai apprécié de me replonger dans l'enfance de Riad. L'année de ses 6 ans en Syrie. C'est une année importante pour le petit Riad qui commence l'école.

J'aime beaucoup l'humour de l'auteur qui pique là ou ça fait mal mais il le fait toujours avec douceur.
La pseudo éducation qui cherche a instruire les enfants a coups de règle sur les doigts, et qui juge plus important de connaitre l'hymne national que de savoir écrire et lire ou réfléchir par soit meme . Sans oublier le culte religieux mais aussi politique.

L'auteur traite aussi de la place de la femme dans la société Syrienne et de bien d'autres sujets.

J'aime beaucoup ces vérités qui sont certes stéréotypées mais tellement vraies. Mais ce qui m'interpelle le plus c'est que l'on retrouve certaines de ces situations ici et 20 ans après ..
Commenter  J’apprécie          424
Riad est né d'une mère Française et d'un père Syrien. A près avoir bourlingué entre la France, la Libye et la Syrie, la famille s'agrandit d'un petit frère et s'installe dans le village natal du père, près de Homs .

Mais l'intégration n'est pas facile : le père a du mal à retrouver ses racines, la mère perd les sienne (et son confort européen), et le petit Riad, en âge d'aller à l'école, n'est pas toujours bien accepté par la communauté des enfants arabes. Il est également tiraillé entre l'apprentissage de la langue arabe, à l'école, et celui du français, avec sa mère ; mais il y découvre le plaisir de lire.

Un détail qui a du amuser les psy : si le petit frère est bien présent sur le dessin, il est quasi totalement absent du texte. Je ne suis même pas certain que sont nom ait été écrit...

Une toujours aussi belle autobiographie en forme de BD. le graphisme est simple, mais très expressif. Les textes sont percutants, ne cachant rien ou presque des vérités les plus dérangeantes.

Toujours un bon moment de lecture, même pour quelqu'un comme moi qui n'est plus un fan de bande dessinée.

A suivre avec le Tome 3 !
Commenter  J’apprécie          410





Lecteurs (6568) Voir plus




{* *} .._..