AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,44

sur 2632 notes
5
70 avis
4
59 avis
3
13 avis
2
0 avis
1
0 avis
Le petit Riad grandit et son père peut lui parler de choses plus sérieuses, lui expliquer comment l'Arabie Saoudite est devenu ce pays islamique, la relation entre les différentes puissances mondiales, la religion, etc... j'ai beaucoup aimé ces points-là. de même, on voit ce personnage du père changer aux yeux de l'enfant, devenir plus fragile, vieillir aussi, et surtout être pris entre deux cultures complètement différentes. Comment pratiquer un Islam light sans le trahir, ni trahir celui de sa mère en particulier, persuadée qu'elle ira en enfer à cause de son fils?
Le regard de Riad, donc, s'aiguise, il comprend chaque jour un peu plus le monde tout en vivant ses tourments d'enfant, en Syrie comme en France.
La manière dont il décrit d'ailleurs la France et en particulier l'école est amusante car elle est vue d'un oeil étranger, c'est intéressant.
Bref, plus j'avance plus je trouve que les tomes gagnent en profondeur et nuance.
Commenter  J’apprécie          260
Troisième intrusion dans la vie de Riad et toujours le même plaisir à suivre ses péripéties.
Sa découverte de ses deux mondes, ses deux cultures.
L'école Syrienne, l'école française.
Bon élève, le petit Riad montre déjà un certain talent pour le dessin.
Dans ce nouvel opus, découverte de la religion et des rituels qui vont avec...
Riad, curieux de tout, observe et interroge.
Ce monde qui l'entoure le surprend, l'effraie parfois, l'émerveille aussi...
Et puis, c'est quand même un avantage d'avoir deux cultures, même s'il y a du bon et du moins bon des deux côtés...
Et puis, ces adultes, ils sont quand même étranges pour les yeux de l'enfant qu'il est.
Ses parents, ses grands-parents, ses instituteurs, et le mystérieux Président Assad le fascinent.
Je ne peux passer sous silence sa découverte d'un chef-d'oeuvre du cinéma mondial qui visiblement l'aura marquée plus que de raison...
Voilà, un tome 3 dans la lignée des deux précédents, jubilatoire.
Commenter  J’apprécie          240
Le troisième tome confirme mon intuition : Riad n'est pas heureux en Syrie, ni sa mère, ni même son père qui ne voit pas ses ambitions aboutir même s'il ne veut toujours pas le reconnaître.
Cet opus met encore en lumière la pénurie de biens de première nécessité, la corruption, l'emprise du dictateur, les violences scolaires...
Le grand sujet ici va être la circoncision.
Les dessins sont toujours aussi expressifs et les dialogues délicieux.
Allez, en route pour le quatrième tome. On ne s'en lasse pas.
Commenter  J’apprécie          222
Ayant dévoré les deux premiers tomes, c'est tout naturellement que je me suis plongée dans le tome trois de L'arabe du futur, qui couvre l'année 1985 à 1987.
Après avoir suivi son mari en Libye puis en Syrie, la mère de Riad ne supporte plus la vie au village de Ter Maaleh. Elle veut rentrer en France. Riad voit son père déchiré entre les aspirations de sa femme et le poids des traditions familiales...
Ce troisième tome est aussi bien ficelé que les deux premiers. J'ai apprécié l'histoire, et le passage où le petit Riad découvre ce qu'est l'école française, avec ses différences par rapport à ce qu'il connait en Syrie. J'ai trouvé sa maman touchante, la pauvre en a marre de la Syrie, elle aimerait tant rentrer pour de bon en France ! Et la fin m'a laissé sur ma faim car j'avoue que je ne m'attendait pas à ça !
Le quatrième tome est sorti, vivement qu'il soit disponible dans ma bibliothèque que je puisse le dévorer :)
Ma note pour ce tome trois ? cinq étoiles, évidemment !
Commenter  J’apprécie          220
La suite de l'Arabe du futur, par Riad Sattouf.
Son enfance en Syrie, les souvenirs de sa famille de là-bas, avec son père, grand naïf ou grand filou, mais homme très fier qui veut réussir par lui-même dans son propre pays. Un homme plein de contradictions aussi, et de tiraillements, entre sa femme, française, et sa famille, musulmane pratiquante.
Le petit Riad grandit dans ce pays qui est le sien, mais où il se sent toujours un peu étranger, à cause de ses cheveux blonds, et de ses manières étranges de français élevé par une française dans un pays musulman avec les moyens du bord.
C'est touchant, drôle et cruel. C'est l'enfance de Riad Sattouf.
Vivement la suite !!!!!!
Commenter  J’apprécie          220
Soyons clair, le dessin n'est pas ce qui m'attire le plus dans cette série de Riad Sattouf. Encore que l'on puisse être attendri parfois par la naïveté ou la simplicité du trait.
Non, ce qui, pour moi, fait le sel de cette histoire, c'est ce voyage dans le Moyen-Orient des années 70 et 80, mais à hauteur d'enfant.
Le plus admirable finalement, ou ce qui m'interpelle le plus, c'est la façon dont Riad Sattouf raconte sa propre histoire. Je m'interroge par exemple sur la construction ou la reconstruction de ses souvenirs : quelle est la part de ce dont il se souvient, de ce qu'on lui a rapporté, de ce qu'il a pu reconstituer à partir de bribes ? Intéressante réflexion du coup autour de la mémoire et de sa construction.
Autre tour de force : cette capacité qu'a l'auteur de faire s'interroger son personnage - et sans complaisance exagéré à l'égard de l'enfant qu'il a été ! - et de le faire évoluer au fil des tomes. Oui, j'ai oublié de préciser que ceci est ma première critique sur l'Arabe du Futur, ayant paresseusement omis d'émettre un quelconque avis argumenté sur les deux premiers.
Enfin, au prétexte d'une saga ou d'une histoire familiale, Riad Sattouf dresse un portrait doux-amer d'une époque, entre regard plein d'empathie et portrait au vitriol d'une époque, d'une société et de sa propre famille.
Vivement la lecture des prochains tomes !
Commenter  J’apprécie          210
L'arabe du futur est une bande dessiné ou un roman graphique autobiographique de Riad Sattouf. Il est composé de six tomes qui couvre l'enfance et la jeunesse de l'auteur.
Le troisième tome couvre la période 1985 /1987.
Riad a entre 7 et 9 ans. Il vit en Syrie avec quelques retours en Bretagne.
Le village ne change pas. Les maisons sont toujours fissurées. Les méthodes d'éducation restent violentes. L'école a un portail sans clôture et les toilettes n'existent pas.
La Maman de Riad supporte de plus en plus mal les conditions de vie et surtout l'attitude de son mari.
Riad prend conscience que ses parents s'éloignent l'un de l'autre.
Quand il est avec ses cousins, ceci de plus en plus souvent font leurs prières , tournés ver La Mecque.
Son père rencontre un personnage haut placé de Syrie, rêve de l'Arabie Saoudite , de la Mecque. Il fait le ramadan.
Riad prend conscience peu à peu de la réalité de la Syrie, de la main mise de la religion, de la corruption et donc du grand changement de son père.
Mais Riad est toujours un enfant qui croit au Père Noel, à la petite souris.
La Maman de Riad est enceinte d'un troisième enfant. Direction la Bretagne.
Pour Riad c'est un temps magnifique avec ces grands parents et la découverte d'une école différente.
Jusque à la naissance de Fadi et le retour trois mois plus tard en Syrie.
et une demande de la Maman : quitter définitivement la Syrie.
Le Papa est d'accord. Il vient d'obtenir un poste en Arabie Saoudite.

Troisième Tome plus noir, malgré l'insouciance de Riad.
Riad Sattouf rend bien ses changements. On croît encore au Père Noel mais le rideau de la petite enfance se déchire peu à peu.
A suivre ...
Lien : https://auventdesmots.wordpr..
Commenter  J’apprécie          210
Tous nos petits camarades de Babelio ont, ma foi, parfaitement raison : sans rire, la riche saga que formera "L'Arabe du futur" sera l'une des oeuvres MAJEURES de notre jeune XXIème siècle.
"Roman ou récit dessiné" qui peu à peu imprime sa trace inimitable (pérenne) en notre mémoire la plus sensorielle : sa grâce, l'originalité et la finesse de son humour (Un ami babéliote a si pertinemment évoqué Pagnol... peut-être, aussi celui de "Cigalon" ou du "Schpountz"), ou encore, patiemment retranscrite, cette simple joie de vivre d'un petit être venu sur Terre - à la fois finaud et perdu dans le pire des merdiers d'enfance : une joie si communicative [*]... Authenticité d'un artisan à l'heure de "faiseurs" qui se montent seuls le bourrichon par leur Sainte-Audience acquise à force de provocs fatigantes ou d'écriture surfaite et "littéraire" (?), travaillée au point d'être sans vie et inodore... Bon sang, quel beau travail et quelle fraîcheur ! Ce tome 3 est aussi "bon" que les deux précédents... Un puits de connaissances intimes. Tellement sincère.
-----------------------------------------------------------------------------
[*] Bon sang, "L'Arabe du Futur"... mais c'est NOUS tous ! D'autant qu'il emm... grave (d'avance) la Mère le Peigne, Poutine, Trump, Fillon, Erdogan, Assad... et tant d'autres humains aux discours et actes négatifs, aux visages fermés, nous parlant au nom de temps vermoulus, désormais révolus ! Alors je dis "BRAVO" au papa de Riad, qui mine de rien, sut être Prophète en son pays (et en dehors aussi) !
Commenter  J’apprécie          200
Riad Sattouf poursuit le récit de son enfance avec un troisième tome qui se focalise sur les années 1985 à 1987. Notre héros a alors sept ans et vit toujours dans la campagne syrienne auprès de son père qui garde encore espoir de tirer profit des ressources que pourraient lui apporter ses terres, et de sa mère qui a pour sa part de plus en plus de mal à supporter son quotidien. Il faut dire que tout n'est pas très rose : la misère est partout et rend particulièrement propice la montée de la violence et de l'intolérance à l'égard de tous ceux qui ne seraient pas musulmans ou de sexe masculin. le sujet en lui-même est toujours aussi intéressant, néanmoins la situation décrite dans ce troisième album ne diffère guère de celle présentée dans le précédent tome ce qui peut donner l'impression au lecteur que le récit s'embourbe. L'école, les heures passées à errer dans la campagne en compagnie de ses camarades de jeu, les moments auprès de la famille de son père... : les scènes se suivent et se ressemblent sans apporter de nouveautés particulières. Parler d'ennui serait malgré tout exagéré tant le quotidien dépeint par Riad Satouff peut paraître surréaliste à des lecteurs occidentaux. La comparaison entre la scolarité du héros en Syrie et celle menée en France est notamment assez habile et permet de se rendre compte de la chance qu'ont les enfants de notre pays de pouvoir grandir et d'apprendre en étant relativement préservés de toute violence et de toute influence religieuse (du moins dans l'enceinte de l'école...).

L'ouvrage séduit une fois encore par à son humour né du décalage entre la violence ou au contraire la banalité des scènes racontées par l'auteur et les réactions souvent exagérées qu'elles suscitent chez le héros ce qui vient accentuer le comique de la situation. le ton volontiers léger du récit n'empêche toutefois pas l'auteur d'aborder des sujets difficiles, les explications fournies par le père du héros apportant un éclairage bienvenu aux scènes que le petit Riad, comme le lecteur occidental, ont parfois du mal à interpréter. Au détour d'une promenade en ville, père et fils abordent par exemple la question de la séparation hasardeuse de la région par les Occidentaux au terme de la Première Guerre mondiale, ainsi que celle de la situation catastrophique des droits de l'homme en Arabie-Saoudite. de même le visionnage d'un film culte (Conan le Barbare !) et les réactions qu'il suscite auprès des amis du héros servent également de prétexte à l'auteur pour revenir sur la question des relations hommes/femmes ou encore sur la montée du fanatisme dans les régions les plus reculées (banalisation de la violence, condamnation du corps de la femme et de tout ce qui à trait au sexe, antisémitisme...). L'auteur met à plusieurs reprises le doigt sur les contradictions qu'il observe dans le comportement des gens qui partagent son quotidien, à commencer par son père qui, bien que difficile à supporter, parvient malgré tout à émouvoir à plusieurs reprises.

Un album dans la droite lignée du précédent qui approfondit encore davantage les thématiques déjà abordées. le final laisse néanmoins envisager quelques surprises pour la suite qui, après la Libye et la Syrie, devrait nous proposer d'explorer une autre région du Moyen-Orient...
Commenter  J’apprécie          203
Je l'avoue, je suis une grand fan de l'Arabe du Futur et ce tome 3 ne m'a pas déçue. Même si l'effet de surprise est passé, ce volume est de la même qualité que les précédents.
Le regard de Riad Sattouf sur ses années d'enfance est toujours aussi fin, pertinent et plein d'humour.
Le tome 3 se déroule presque intégralement en Syrie avec un petit séjour en France. le ton est peut être un peu plus grave que les deux précédents opus : Riad a grandi et se pose des questions sur la religion, sur les différences culturelles entre la Syrie et la France, ses parents commencent à avoir des disputes de plus en plus fréquentes car sa mère, jusque la étonnamment passive , ne supporte plus de vivre dans un village dénué de tout confort.
Fort heureusement, son père a de nouveaux et grands projets et la famille n'est pas prête de rentrer en France, ce qui nous laisse entrevoir un tome 4 avec de nouvelles aventures ! Chouette !
Commenter  J’apprécie          200





Lecteurs (5306) Voir plus



Quiz Voir plus

L'Arabe du futur, tome 3 - Riad Sattouf

Quel film fascine Riad ?

Terminator
Conan le Barbare
Star wars

10 questions
28 lecteurs ont répondu
Thème : L'Arabe du futur, tome 3 : Une jeunesse au Moyen-Orient (1985-1987) de Riad SattoufCréer un quiz sur ce livre

{* *}