Ne prononcez jamais leurs noms

Ma découverte de Jacques Saussey, et de son duo d'enquêteurs. Ce n'est pas le premier opus de la série, mais ce n'est pas gênant pour comprendre le background des personnages, qui est très souvent rappelé.
Par contre, j'ai été gênée par l'omniprésence de leurs histoires personnelles, leurs états d'âme, tout ça sur fond d'enquête sur un acte terroriste.
Ma lecture a été poussive, voire pénible, je n'ai pas accroché à cette histoire, ni au style.
Rien de transcendant, pas mon style de polars du tout !

Daniel Magne, flic évincé de Paris suite à une sale histoire, se retrouve dans le pays basque, à ruminer la fin de sa romance avec sa collègue Lisa. Jusqu'à ce que le train d'Hendaye n'explose à quelques mètres de la terrasse où il est attablé pour noyer ses problèmes dans l'alcool. Ses réflexes de flic l'amènent rapidement sur les lieux et le voilà confronté directement à l'auteur de l'attentat. Mais celui-ci n'en est qu'au début de la réalisation de son « grand projet ».
Dans ce thriller de Jacques Saussey, je n'en retiendrai que le titre « Ne prononcez jamais leurs noms », car effectivement, tous les auteurs d'attentat ne méritent pas que leurs noms soient diffusés aux infos. Leur donner une identité, c'est leur faire trop d'honneur.
Mis à part cette réflexion, le roman m'a singulièrement agacée par l'accumulation de faits sordides dont certains échappent même à l'objectif poursuivi par le tueur (que vient faire cette institutrice séquestrée et tuée, si ce n'est pour donner ses vêtements au flic ?)
D'autre part, en parlant du flic, on nous le présente comme un homme d'âge mûr, avachi par l'alcool… et puis soudain, alors qu'il est blessé et épuisé, le voilà devenu surhomme !
Nous voilà dans une version XXL de « Die hard » !
Enfin, pour finir, j'adresse un message à tous les auteurs de romans policiers et thrillers, arrêtez le cliché du flic de 50 ans amoureux d'une nénette de même pas 30 ans qui n'a d'yeux que pour lui.

Lien : https://memoiredeliseuse.odo..

Ca part comme un polar et ça dégage vite en thriller. Et moi, les thrillers… Je l'ai quand même lu jusqu'au bout (dans le TGV entre Hendaye et Paris!), en sautant pas mal de paragraphes je l'avoue. le problème c'est qu'entre les gamins frustrés et maltraités, les groupuscules révolutionnaires basques repentis, le terrorisme, la couleur locale et les états d'âme de flics très stéréotypes, cela fait beaucoup. C'est violent, sanglant, dans l'outrance et l'on voudrait bien y croire. Mais c'est quand même très prévisible et je me suis très vite lassé.

Un bon faiseur, complaisant avec le sordide, la violence et l'auto-justice. Très en vogue parait-il, je ne lirai point un deuxième opus de cet auteur, qui avouons-le, épice beaucoup trop sa sauce. J'ai survolé les deux cents dernières pages. A fini dans une boîte à livres en Haute Savoie.

Bon déjà, je ne sais pas si c'était une bonne idée, mais j'ai commencé ce livre dans un TGV. Pour contextualiser vous voyez... je me suis dit que c'était une bonne façon d'être plongée dans l'histoire. Et ça a marché ! Les premières pages sont prenantes, d'autant plus que mon train prend le départ et que mon voisin me parait étrange... On est complètement dans l'ambiance, puis... on s'ennuie. C'est un peu la douche froide.
Le sujet - le terrorisme - est délicat et je le trouve mal amené. Beaucoup de clichés, de la violence gratuite, un héros invincible, un psychopathe trop tordu. Tout est franchement démesuré du coup je n'ai pas réussi à rentrer dedans... Un bon point par contre pour le titre qui sonne comme un hommage aux forces de l'ordre contre les terroristes et qui ne peut que nous mettre d'accord : pas de notoriété pour ces enfoirés.
Lien : https://www.instagram.com/p/..