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EAN : 9782081247116
72 pages
Flammarion (24/08/2011)
3.2/5   56 notes
Résumé :
" - Je m'appelle Filolog, dit l'homme à Paul
d'une voix grondante, craquante et
croassante. Je me charge de tous tes devoirs
pendant une semaine si tu me donnes
toutes tes prépositions et... disons,
tes articles définis."
Paul s'empresse d'accepter la proposition de ce drôle
de bonhomme. Et peu importe le curieux langage qu'il
adopte alors et qui fait rire toute la classe... excepté
le maître. L... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Paul n'aime pas faire ses devoirs, mais alors, pas du tout ! Un jour, un homme qui prétend s'appeler Filolog vient le voir pour lui proposer de le débarrasser de cette lourde charge pendant une semaine. La tentation est grande d'autant plus le marché proposé au jeune garçon lui semble plus curieux que pénible : il devra, en échange, donner à Filolog ses prépositions et ses articles définis. Paul accepte et se met à parler bizarrement. Ses parents pensent qu'il s'agit d'un nouveau jeu, certains de ses amis s'agacent, d'autres rient. Quant à Paul, il a encore moins envie de faire ses devoirs. Il n'hésite pas une seule seconde lorsque Filolog lui propose de reconduire leur petit arrangement. Mais à quel prix ?
Ce roman qui revisite le mythe de Faust est intéressant voire amusant, mais il ne faut pas se tromper de cible : l'âge du personnage principal et les très nombreuses illustrations nous conduisent vers un lectorat âgé de 8 à 10 ans maximum. Pour des enfants plus âgés, le roman paraîtrait vraiment trop enfantin. Pour des enfants plus jeunes, cela pourrait éventuellement passer, malgré une méconnaissance des termes grammaticaux employés. La grammaire est en effet au coeur de ce récit qui est incontestablement un bon outil pour les professeurs des écoles. Paul apprend, comme les enfants de son âge, l'importance des mots, indispensables pour communiquer. Rien de bien transcendant dans ce très court récit, mais le message passe, et c'est l'essentiel.

Lien : http://aperto-libro.over-blo..
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Voilà un roman qui se lit tellement vite que je n'ai même pas eu le temps d'y glisser un marque-pages !
C'est une histoire très simple mais assez originale. Paul, un petit garçon, accepte un drôle de marché avec un drôle de bonhomme : celui-ci lui fera ses devoirs pendant une semaine en échange de ses prépositions et articles définis. Malgré les quelques désagréments que provoquent sa façon de parler, Paul prend goût au temps libre que lui laisse cet accord et rempile pour une deuxième semaine, au prix de ses formes verbales...

C'est raconté très simplement, un peu à la manière d'un conte. C'est une lecture que je recommanderai plutôt pour des élèves de fin de primaire. Je travaille en collège et je l'ai découvert parce qu'une collègue veut le proposer en lecture à des élèves de 6e mais c'est vraiment simpliste pour des collégiens. Cependant, pour des élèves faibles lecteurs, cela peut-être une lecture accessible. L'histoire est sympathique mais sans être très marquante, peut-être parce qu'elle est très brève et un peu superficielle.

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Petit livre d'une grande intelligence et merveilleusement conté.
Utilisé comme livre de lecture dans beaucoup d'écoles allemandes et l'institut Goethe s'en sert également pour l'initiation grammaticale auprès des non-Allemands presque débutants.
Il est dangereux de vendre sa pensée et sa langue ! (Hans Joachim Schädlich).
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C'est un magnifique petit roman, abondamment illustré de vignettes, de dessins au trait vite faits mais tellement parlant. Petit parce que court autant que dense, mais en aucun cas, simpliste. Lu à voix haute, il acquiert toute sa saveur et toute sa puissance. Ainsi entend-on ce dont Paul accepte de se passer. Il n'est pas Faust, il ne vend pas son âme, quoique, il vend des mots, des lettres, des conjugaisons, l'un après l'autre, pour gagner du temps, pour jouer plus quitte à parler moins. Jusqu'au jour où il prend conscience, que ce ne sont pas des mots qu'il vend, des mots pour des devoirs ou des apprentissages, ce sont ces mots, ceux avec lesquels il dit, joue, s'exprime et en un mot, vit.
Ainsi, au fil du texte, entend-on, par défaut, la valeur grammaticale des catégories de mots, des formes verbales, et l'importance lexicale des consonnes par exemple. Omettez les prépositions et le rapport entre les objets deviendra compliqué à décrire. Passez-vous des articles et la subtilité de l'usage de l'indéfini comparativement au défini sautera aux oreilles de votre locuteur. de même comment lui signifierez-vous singulier et pluriel, masculin et féminin. Ainsi les déterminants, qu'ils soient articles, numéraux, démonstratifs, possessifs, interrogatifs, exclamatifs ou indéfinis sont-ils absolument nécessaires aux substantifs !
C'est par et dans leur absence que se révèlent pleinement l'utilité et le rôle que les parties du discours et les conjugaisons tiennent dans la phrase. Leur implication grammaticale est fondamentale, pour la connaissance. Pourtant, vient un temps où il ne s'agit plus de grammaire, où il ne s'agit plus de savoirs, leur valeur est tout simplement capitale pour la liberté d'expression. Sans ces mots à la nature bien définie et aux fonctions indissociables des modalités d'écriture, l'élocution de chacun s'en trouve grandement limitée. Se priver de la grammaire, c'est se priver du bonheur de dire, avec détail et précision, à voix haute ou en la couchant sur le papier, tout simplement, sa pensée.
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Le jour où un homme propose à Paul de lui faire tous ses devoirs pendant une semaine, Paul accepte sans hésiter ! Seulement voilà, en échange il doit donner à cet homme toutes ses prépositions et ses articles définis... Alors, Paul se met à parler de façon étrange, il manque des mots dans ses phrases, ce qui suscite le rire chez ses camarades de classe. le Coupeur de mots est une histoire très sympathique pour faire comprendre aux enfants l'importance de la grammaire.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Mais être dispensé de devoirs à la maison, Paul trouve quand même ça vraiment bien. Enfin, il peut faire ce qui lui plaît en sortant de l'école. Ce qu'il préfère c'est jouer au football. Mais il est tout seul. Les autres ne viennent au stade que lorsqu'ils ont terminé leurs devoirs. Qu'est-ce que Paul pourrait bien faire pendant ce temps ? Il s'allonge dans l'herbe et regarde le ciel.
Paul s'ennuie.
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Il y avoir un homme rosses oreilles.Homme aimer manger.
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Reprends vos prépositions
Aux meilleures conditions.
Enlève attributs par lots,
contre salade de mots.
Vous débarasse à prix fixe
de vos consonnes (sauf x).
Cédez présents et parfaits
contre vos devoirs tout faits.
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