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sur 4198 notes
J'avais acheté le Liseur après avoir été le voir au cinéma, il doit maintenant y avoir bien un ou deux ans. le film m'avait totalement percuté, et j'espérais pouvoir mieux décortiqué l'histoire à partir du livre.
Le Liseur est beaucoup plus prenant que le film, car il se base quasiment essentiellement sur les sentiments de Michaël, ce qui est difficile à faire dans un film (mais plutôt bien réussit dans celui ci !).

Le thème est difficile, très difficile même. On parle du nazisme, de la culpabilité des gens dans ces histoires : ont-ils été forcés ? étaient-ils d'accord ? L'intrigue est prenante, on veut que Michaël viennent donner ses preuves de l'innocence d'Anna, mais il ne le peut pas moralement. du coup, on le déteste.

Anna est un drôle de personnage, on ne sait pas vraiment ce qu'on doit penser d'elle. C'est un personnage très controversé. On a envie de lui pardonner ses erreurs à cause de sa faiblesse, mais on ne peut pas, c'est bien trop grave, trop impardonnable. Mais d'un autre côté, qu'est ce qu'on aurait fait à sa place ?
Bref, c'est un personnage bizarre. A la fois sympathique et repoussant.

L'autre thème difficile du livre le Liseur, c'est l'amour. Celui entre un gamin de 15 ans et une femme d'environ 35 ans. Moi, ça me dérange, mais bon, peut-être pas vous... D'un autre côté, ils semblent vraiment s'aimer, alors j'ai envie d'y croire. Dommage que ça se finisse comme ça.

En bref, c'est l'un de mes livres préférés. Il est parfaitement bien écrit, chaque mot est parfaitement dosé, c'est un vrai plaisir de le lire. Et puis, ça permet aussi de se poser des questions...
Il serait dommage de ne pas lire le Liseur de Bernhard Schlink.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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Alors qu'il est malade, le jeune Michaël se voit aidé par une femme au détour d'un immeuble. Plus tard, quand il se rend chez elle pour la remercier tandis qu'il va mieux, celle-ci le surprend en se mettant nue. le garçon découvre le sexe, se prend de passion pour Hanna, de vingt ans son aînée, et lui fait la lecture. Mais au bout de quelques temps, Hanna disparaît...

Les thèmes sont lourds, abordés peut-être toutefois de manière trop placide, à l'exception de certains passages, réfléchis et philosophiques. L'écriture est somme toute banale mais l'ambition et le message transpirent derrière les faits et descriptions. La lecture doit se faire à deux niveaux.
Rédigé en trois parties, ce court roman démarre d'abord avec le côté humain et la vie, avant d'enchaîner sur le jugement et la punition, et de terminer sur la recherche du pardon. La littérature et ses références jalonnent le récit. Si c'est bien la condamnation de marionnettes nazies qui constitue le premier palier de l'histoire, c'est surtout l'analphabétisme qui se retrouve au coeur du problème. L'analphabétisme, tristement condamné, condamne lui-même ceux qui souffrent de ne pouvoir lire et écrire. La peine que s'inflige Hanna en prison correspond à sa propre prison intellectuelle. C'est bien l'analphabétisme qui la mène sur le banc des accusés, et c'est bien le même analphabétisme qui l'envoie derrière les barreaux, quand tout le monde pense avoir affaire à une simple complice des Nazis.
L'Holocauste est traité de manière mesurée sans atermoiements, l'auteur questionnant le devoir de mémoire ainsi que le poids de la culpabilité imposée aux générations suivantes, interrogeant les faiblesses du genre humain et intégrant une certaine notion de fatalité.
A travers l'histoire d'une femme coupable d'avoir subi l'exclusion suite à son analphabétisme et d'avoir suivi la masse sans réellement réfléchir quand d'autres grands travaillent librement malgré une appartenance politique passée bien plus douteuse, Bernard Schlink nous livre une morale sur la culpabilité de tout un chacun.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Un livre fort, étrange, puissant, qui laisse des marques .
Une histoire d'amour entre un jeune garçon de 15 ans et une femme d'une trentaine d'années, secrète, qui aime qu'il lui lise des livres. Un beau jour elle disparaît.
Il la retrouve quelques années plus tard. Lui, étudiant en droit, assiste au procès de surveillantes de camps de concentration. Elle se trouve sur le banc des accusés.
Que devient la vie de cet homme après cette histoire?
De multiples questionnements élargissent la lecture de ce roman, une réflexion sur la culpabilité, l'impossibilité du pardon, la justice.
Un roman qu'on ne peut pas lâcher avant la fin, une très belle lecture.
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Je viens de relire le Liseur pourquoi pas : le Lecteur,cela serait plus approprié!.
C'est l'histoire d'un garçon de quinze ans,Mickaël,qui fait la connaissance d'une femme de 35 ans.Pendant six mois ils vont devenir amants mais surtout elle réclame qu'il lui lise des livres,elle est passionnée par ces lectures.
Sept ans plus tard,au détour de ses études de droit,il assiste pendant des semaines à un procès de criminelles nazies où Hanna figure.
Là,Mickaël ne va cesser de se poser des questions ,il va essayer d'élucider ce passé:"Que doit faire ma génération des informations sur les atrocités de l'extermination des juifs,Est ce que nous n'avons qu'à nous imposer le silence de l'horreur , de la honte et de la culpabilité ?A quelle fin et jusqu'à quel terme?
Hanna était surveillante à Auschwitz.Une fois encore ,les filles,les condamnées ,la plupart à la mort ,lui faisaient la lecture au camp soir après soir.
Ceci est révélé au cours du procès,Mickaël Berg a la révélation: Hanna ne savait ni lire ni écrire .
C 'est une tare qu'elle dissimulait ,"Par peur de la honte d'être analphabète,plutôt la honte d'être démasquée comme criminelle,plutôt être criminelle?
Le narrateur se pose toujours les mêmes questions ,comment avait elle pu préférer le crime à la honte anodine d'être analphabéte?
Elle sera condamnée à perpétuité,Mickaël va porter cet amour sa vie entière,il sera marqué à vie.
L'angoisse, l'énergie qui exige de dissimuler que l'on ne sait ni lire ni écrire,c'est le sujet qui m'a vraiment interpellé dans cet ouvrage:"l'analphabétisme condamne à un statut de mineur".
Le liseur est un roman d'amour, un roman dont j'avais oublié la force,qui pose les problèmes de la culpabilité, du rapport comprendre - juger,une réflexion sur la difficulté de la réparation, sur la puissance l'importance primordiale de l'accès à la culture,à l'ouverture ,aux autres,au monde,grâce à l'acte fondamental de Lire .
Quels auraient été ses comportements au cours de sa vie si cette femme avait eu la chance d'apprendre à lire?
Pour ne pas dévoiler ce secret dont elle avait honte ,le désarroi dans la vie courante pour trouver un chemin ou une adresse, elle apprendra à lire vers la fin de sa vie ,en prison.
C'est un livre très complexe qui soulève de graves questions .
Le relire m'apparaît utile surtout si l'on n'a pas vu le film, ce qui est mon cas.


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Une relecture, après 25 ans. J'ai ressorti le bouquin de ma bibliothèque, j'ai relu la première page par curiosité, et j'ai tout de suite su que j'irai de nouveau jusqu'au bout. Mon appréciation est encore meilleure que la première fois. J'ai adoré ce roman, autant pour son style que pour l'histoire qu'il raconte.

Le narrateur, Michaël, est un Allemand né dans les années 40, tout comme l'auteur. Il nous confie comment à 15 ans il est tombé amoureux d'Hanna, une femme de 20 ans son aînée. Pendant plusieurs mois ils ont entretenu une liaison secrète, avant qu'elle ne disparaisse sans laisser d'adresse. Quelques années plus tard, dans le cadre de ses études de droit, Michaël a assisté au procès d'anciennes SS gardiennes de camp. À sa grande stupéfaction, il reconnut sa maîtresse parmi les accusées.

Après coup, j'ai appris que cet écrit est en partie autobiographique. Ça ne m'étonne pas. Tout sonne si juste. Un roman sur les conséquences de la Shoah sur les Allemands de la génération de Schlink, sur leur honte et leur rejet de la génération précédente, celle de leurs parents. Essayer de comprendre l'incompréhensible, d'expliquer l'inexplicable. Un récit très touchant.
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Que dire de plus que tout ce qui a déjà été dit. Lecture phare, lecture lumière, lecture tout en nuances, lecture à ne pas rater. Et pour une fois, j'ai même envie de découvrir le film qui en a été tiré. Courrez acheter ou emprunter ce livre si, comme moi, vous ne l'aviez pas encore fait.
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Cet ouvrage de Bernhard Schlink est tout simplement magnifique.
L'adolescence n'est pas seulement le temps des questions, le temps de l'incommunicabilité avec ses géniteurs. L'adolescence est aussi le temps de l'impatience, des outrances, du besoin d'exclusivité, de toutes les témérités. Pourtant derrière la façade de l'immortel qui dévore la vie, se terre la plus grande naïveté. Mickaël, jeune Allemand du lendemain de la guerre, n'échappe pas à cette fatalité lorsqu'il fait la connaissance de celle qui va l'ouvrir à la sensualité. Les confidences impossibles aux proches les plus intimes se dirigent vers les plus étrangers à sa vie de tous les jours. Hanna est une femme mûre. Elle guide Mickaël sur le parcours initiatique de la sexualité.
Elle n'oppose à Mickaël qu'une contrepartie à l'assouvissement de sa soif de plénitude : qu'il lui lise des livres. Peu importe lesquels.
Il n'y voit qu'une fantaisie de la passion. Il le conçoit comme la maigre compensation de la gloire qui fait de lui un homme. Il triomphe de son emprise sur la femme et, dans son aveuglement fébrile, n'y décèle rien d'insolite.
La contrepartie est bien entendu plus large qu'il ne peut l'imaginer.
La disparition d'Hanna le fera tomber de son piédestal.
Le temps passe et fait son oeuvre dans le mûrissement des consciences.
Jusqu'au jour où Hanna refait surface dans les circonstances qui ouvriront Mickaël à un autre stade de sa maturité. Il s'ouvrira alors la complexité de la nature humaine.
Mais ce thème central n'est pas le seul qui donne à méditer dans cet ouvrage. Il y a aussi une cruelle réflexion sur l'héritage par les générations descendantes d'un passé honni. On parle ici de l'Allemagne nazie.
En compensation de la férocité de la vie, cet ouvrage nous rappelle à une autre forme de sensualité, tout aussi palpitante, que l'on confirme s'il en était besoin en lisant ceci : "Son regard parcourait les rayonnages de livres qui couvraient les murs comme si elle avait lu un texte. Puis elle s'approcha d'un rayon et, à hauteur de sa poitrine, passa lentement l'index de sa main droite sur le dos des volumes, d'un bout à l'autre, continua de même au rayon suivant, livre après livre, tout autour de la pièce. Elle s'arrêta à la fenêtre, tournée vers l'obscurité, regardant le reflet des rayonnages et son propre reflet."
Une sensualité qui, à l'égal de la découverte du corps de la femme par le jeune homme, naît de l'imaginaire, se concrétise dans le toucher, en aboutissement d'une quête fébrile.
Il est alors clair que rien ne remplacera l'effeuillage d'un livre comme rien ne remplacera celui du corps de l'être convoité.
Le liseur est un ouvrage qui nous pousse dans les derniers retranchements de nos émotions. Il fait partie de ces ouvrages qui exaucent notre soif de volupté. Avec la certitude de le rouvrir un jour prochain.
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Ce que j'aime dans le style de ce livre (encore merci pour le traducteur) c'est qu'il est sensuel, au sens complet (On ressent le désir au début, les parfums, l'anesthésie des sens pour la partie centrale, les couleurs...) et pudique à la fois. L'émotion affleure partout, et mes lunettes se sont embuées dans la dernière partie de ce livre.
Très belle écriture donc, et une histoire dramatique qui nous emmène dans ce morceau d'histoire de l'Allemagne après 1945, du point de vue des gens ordinaires, qu'ils aient participé ou qu'ils soient nés après, et dont on ne parle que très peu.
Beaucoup de doutes, d'émotions contradictoires, et une vraie réflexion sur les rouages anonymes de la machine nazie.
Magnifique livre.
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Fin des années 50, début des années 60…Michaël a 15 ans, très fatigué par une jaunisse, il vomit dans la rue. Une femme l'aide….il décide de la retrouver pour la remercier….c'est le début d'une passion qui marquera toute leur vie ce gamin et l'homme qu'il deviendra..mais également cette femme, Hanna…
Une femme banale, une femme secrète, qui a vingt ans de plus que lui, elle est receveuse dans un tramway, il est lycéen, ils se retrouvent tous les jours, le gamin invente et trouve des excuses pour expliquer ses retards à la maison, des vacances avec elle…Leurs rencontres quotidiennes se déroulent dans un rituel immuable : « Lecture, douche, faire l'amour, et rester encore un moment étendus ensemble, tel était le rituel de rendez-vous »…

Puis cette femme disparaît brutalement de la vie de Michaël, elle déménage sans laisser d'adresse, quitte un travail alors qu'une formation et une promotion lui étaient promises…
Michaël jeune homme la retrouve plusieurs années après …il est étudiant en droit, et à l'occasion de travaux universitaires il suit le procès d'anciennes gardiennes SS de camps de déportation…Elle est sur le banc des accusés..elle le voit dans la salle et se tourne fréquemment son regard vers lui, il ne peut s'empêcher d'assister à toutes les audiences
L'étudiant en droit s'interroge : quel est réellement le degré de responsabilité de cette femme, accusée par ses codétenues, et dont les actes étaient légitimés par un régime, quel est celui des hommes et femmes de la génération de ses parents, de leur silence face aux crimes nazis, pourquoi cette anesthésie…??
Certes Hanna n'est pas une sainte, mais Mickaël est seul à découvrir un détail de la vie d'Hanna qui aurait pu atténuer sa responsabilité ou donner ne autre tournure au procès…il n'en parlera pas, elle ne l'évoquera jamais, elle préférera être condamnée à la détention à perpétuité…à la honte. Devait-il le dévoiler au juge alors qu'Hanna n'en parlait pas, et d'une façon générale doit-on sauver une personne contre son gré et la laisser face à une honte ?
Je ne souhaite pas en dire plus, la quatrième de couverture en dit beaucoup trop
Ce roman – autobiographique selon certaines sources – que j'ai lu avec intérêt m'a laissé un goût amer quant à la personnalité du jeune homme et de l'homme Michaël : Obnubilé par cette femme, et n'arrivant pas à construire une autre vie amoureuse, n'a t-il pas été pendant toute sa vie par son silence, par ses absences, par sa trahison, un peu celui par qui le dénouement final arrivera… une forme certaine de lâcheté à mes yeux, lâcheté qui devait également le tarauder, quand il décidera de faire des gestes vers Hanna, de lui dire à sa façon : « Coucou, je suis là, je pense à toi… » Sa façon à lui de se racheter peut-être…
Cette femme est montrée du doigt, mais le jeune homme, l'homme Michaël doit l'être aussi
Un goût amer aussi, parce qu'on ne saura jamais si cette femme a été ce monstre, cette « jument », terrible, crainte par toutes les détenues, ou une femme passive, chargée par ses codétenues…
Là se trouve la force de ce roman et de ce scénario : laisser le lecteur face à des interrogations, face à des questions, face aux personnages et le forcer à s'interroger » Et vous qu'est-ce que vous auriez fait? ».…la même question que celle qu'Hanna a posé au juge…
Des questions que l'auteur né en 1944 s'est sans doute posé
Lien : http://mesbelleslectures.com..
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Voilà un livre que je recommanderais à mes amis ! J'ai tout aimé : l'histoire d'amour, l'histoire dans l'Histoire, les questions posées, le difficile arbitrage que doit faire Michaël, le narrateur, son introspection, l'absence de manichéisme. Ici, il n'y a ni gentil, ni méchant : juste des êtres humains.
Le sujet du roman en quelques mots. En Allemagne, Michaël, 15 ans, entretient une relation amoureuse avec Hanna, de vingt ans son aînée. Chaque jour, il la rejoint et découvre avec elle les jeux amoureux, avec de véritables rituels autour du bain et de la lecture. L'adolescent, en effet, lit à voix haute pour Hanna les grands classiques.
Au bout de quelques mois, Hanna disparaît sans laisser de traces. Michaël la reconnaitra bien plus tard, alors qu'il fait des études de droit, dans le banc des accusés, lors d'un de ces nombreux procès d'après-guerre.
Certains souvenirs de cette relation, dont on comprend qu'elle déterminera toute sa vie affective d'adulte, vont éclairer Michaël sur le comportement d'Hanna durant le procès et la nature de ce qu'elle tait. Si rapidement il comprend quel secret a toujours caché Hanna, il doit décider de le dévoiler ou pas, c'est-à-dire faire des choix pour elle (ou contre elle, pour son bien).
Les personnages ont une réelle densité, la complexité de leurs sentiments, interrogations, choix est très bien restituée. Nous sommes pris dans le cheminement du narrateur, dans ses doutes ; ses questions deviennent les nôtres : peut-on aimer quelqu'un qui a commis des actes graves ? Peut-on juger isolément quand le crime revêt une dimension collective ? Comment préserver l'autre et doit-on le faire au mépris de ses choix ? Quelle parole et quelle légitimité portent le droit et la justice après-coup ? Etc.
Je me suis demandée si Bernhard Schlink avait prénommé son héroïne Hanna, en référence à Hannah Arendt et à ses travaux sur la banalité du mal. En effet, durant son procès, il n'est nullement question d'idéologie, de convictions ou d'antisémitisme. Hanna est une femme simple qui, à un moment de son parcours, a opéré un choix : celui qui semblait le mieux la protéger elle et son secret, même si cela passait par l'engagement dans les SS. Nous sommes loin de la représentation que l'on peut se faire d'une gardienne de camp… Se dégage de fait une profonde humanité, avec ce que cela peut recéler de sombre, et qui vient tout droit interroger le lecteur sur sa capacité à résister, à refuser, à choisir dans des circonstances similaires la voie la moins pire.
Je ne peux finir cette critique sans évoquer un des acteurs centraux du roman : le livre, ou plus précisément la place de la lecture, de l'accès à la culture si fondamental pour davantage comprendre le monde, sortir de l'obscurantisme, élaborer une conscience . La relation de Michaël et Hanna est fondée sur un échange : elle lui fait découvrir les sentiers des émois amoureux et de la volupté ; lui, la fait accéder au plaisir de la lecture, de la poésie, de la belle littérature, de la rencontre avec des personnages, des histoires, etc.
Ce roman est un chef d'oeuvre !



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