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3,86

sur 1182 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je pourrais commencer cette critique comme la 4em page de couverture : je suis né deux fois, une fois à Valenciennes et une fois à Compostelle... Sorti de mon petit nuage, heureusement, je n'ai pas dû attendre 30 heures pour me sustenter de pouce-pieds tant les poulperaies abondent en Galice...
Moralité : Si de mon Nirvana, fallait en faire tout un plat, Eric-Emmanuel, lui en en fait toute une cuisine...Schmitt.
Blague mise à part, c'est un Témoignage tout particulier auquel, moi, Ninocérosse, j'adhère volontiers !
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A l'occasion de la rentrée littéraire, Eric-Emmanuel Schmitt publie un court opus: "La nuit de feu".

On remarque d'emblée la superbe couverture offerte par les éditions Albin Michel: couleurs sublimes, visuel invitant à l'évasion et au voyage, cela donne vraiment très envie de se jeter dans ce très court récit, certes romancé, autobiographique.

"Le véritable voyage consiste toujours en la confrontation d'un imaginaire à une réalité; il se situe entre ces deux mondes. Si le voyageur n'espère rien, il ne verra que ce que voient les yeux; en revanche s'il a déjà modelé les lieux en songe, il verra davantage que ce qui se présente, il percevra même le passé et le futur au-delà de l'instant; éprouverait-il une déception, elle s'avèrerait plus riche, plus fructueuse qu'un simple procès-verbal."

16 chapitres, 1 épilogue pour à peine 183 pages... vous l'aurez compris "La nuit de feu" se lit très vite. D'autant plus vite d'ailleurs que les chapitres sont courts et très intéressants.

A 28 ans, le narrateur, Eric-Emmanuel Schmitt, fait une randonnée dans le désert du grand sud algérien. Il nous narre toute l'épopée de l'arrivée à Tamanrasset jusqu'à ce qu'il se perde dans l'immensité du Hoggar. Au cours de cette nuit glaciale sans eau ni vivres, vêtu très légèrement, il connaitra la révélation. le lendemain, il retrouvera ses acolytes et son guide touareg Abayghur. Sa vie sera changée à tout jamais.

"Éblouissant. Fulgurant. Je sens tout. D'un coup, j'appréhende la totalité. Les termes fuient. Peu importe! Une voix de mon esprit me souffle que je formulerai plus tard. Pour l'heure il faut s'abandonner. Et recevoir... J'embrasse... J'embrase... Flamme. Je suis flamme. Lumière croissante. Insoutenable. de même que je ne pense plus en phrases, je ne perçois plus avec les yeux, les oreilles, la peau. Incendié, je m'approche d'une présence. Plus j'avance, moins je doute. Plus j'avance, moins je questionne. Plus j'avance, plus l'évidence s'impose. "Tout a un sens". Félicité... Je circule au sein d'un lieu sans pourquoi. La flamme que je suis va rencontrer le brasier... Je risque d'y disparaitre... Serait-ce la dernière étape? Feu! Soleil ardent Je brule, je fusionne, je perds mes limites, j'entre dans le foyer. Feu..."

L'écriture de Eric-Emmanuel Schmitt nous envoute et nous transporte. On nage dans un océan de sérénité. On est bien... Avec lui, on s'interroge, on doute, on prend peur et on angoisse, puis on retrouve la joie, la paix, le calme... Ce n'est pas un récit de tout repos pour l'esprit mais on est bien à la lecture de chaque page. Il y a d'ailleurs plusieurs niveaux de lecture. La citation que j'ai isolée en première partie de la chronique à propos du voyage convient parfaitement ici. Vous pouvez rester insensible aux phrases, comme vous pouvez entrer dans le débat philosophique proposé par Eric-Emmanuel Schmitt.

Un raisonnement explicite chaque question. Pas de jugement, beaucoup de tolérance tout au long du récit. Chaque personnage secondaire est différent mais apporte un plus au message de Eric-Emmanuel Schmitt.

Il y a d'abord Donald, le guide surfeur américain. le cliché à l'état pur! le guide improbable, la représentation de notre monde matérialiste et mercantile...

Marc et Martine sont eux très terre à terre. Il ne pense qu'à eux et leur "sauvegarde". Ils ne profitent pas de la randonnée en tant que telle.

Ségolène, la catho du groupe, parait sûre de sa foi. Elle impose plus ses points de vue qu'autre chose. Elle s'opposera souvent au narrateur et leurs débats seront souvent forts. Il en va de même pour les scientifiques qui eux essayent de tout expliquer par la science.

"Ségolène insista: - L'ordre et l'intelligence du cosmos ne fournissent-ils pas un gage de Dieu?
- C'est une démonstration classique en philosophie. Voltaire disait: "L'univers m'embarrasse, et je ne puis songer que cette horloge existe et n'ait pas d'horloger". A l'évidence, si je rencontre une montre sur ce sentier, je m'expliquerai sa réalité par le travail d'un artisan; je ne raconterai pas que le hasard l'a produite. de même, derrière la vie, ses lois, la complexité croissante, j'aurai tendance, par analogie, à supposer un grand artisan à l'oeuvre. Et, puisque l'homme s'avère pensant, moral, spirituel, il me semblera cohérent d'imaginer à son origine un Dieu pensant, moral, spirituel, au lieu d'un fracas de molécules ou d'un agrégat aléatoire de cellules.
- Ah tu es d'accord...
- Non pas une seconde! D'abord une analogie ne constitue pas une preuve.Ensuite, il peut y avoir de l'ordre sans intention [...]"

Et que dire de Abayghur, le touareg: on ne peut qu'aimer ce personnage et s'y attacher. Il a une vie bien différente de notre vie occidentalisée et contemporaine. C'est assurément une personne à laquelle je ferai confiance les yeux fermés.

"Il posa sa main sur mon épaule, me fixa de ses iris clairs et, quoique aujourd'hui je ne puisse déterminer s'il le dit ou si je l'entendis sans qu'il le prononçât, il me donna son ultime conseil de Saharien
- N'oublie pas l'inoubliable."

Quant à Eric-Emmanuel, il passe par tous les états du début de la randonnée, en passant par la nuit d'angoisse jusqu'à la nuit de feu. Il ose même écrire qu'il est né une seconde fois après cela. C'est terriblement fort et évocateur des sentiments qu'il a ressentis. Grâce à son style (soit des phrases longues, riches, très visuelles; soit un mot, bref, augmentant l'effet pesant de la situation) et son écriture très accessible, j'ai également ressenti beaucoup d'émotions au fur et à mesure que j'avançais dans le récit.

En conclusion, vous l'aurez compris, il y a plein de choses à dire sur ce livre en fonction de l'angle sous lequel on l'aborde. J'aurais pu faire un billet sur la partie philosophique... J'ai préféré évoquer le récit et la sérénité, la douceur, la belle poésie de l'écriture narrant ce fascinant voyage d'Eric-Emmanuel Schmitt. Je ne peux omettre de parler de l'épilogue, si belle conclusion à ce beau périple, si bel appel à la tolérance.

Je referme la dernière page paisible et apaisé... Lisez ce petit opus. Je ne peux que vous le conseiller. Je vous offre les dernières lignes:
"Une nuit sur terre m'a mis en joie pour l'existence entière.
Une nuit sur terre m'a fait pressentir l'éternité.
Tout commence."

4,5/5






Lien : http://alombredunoyer.com/20..
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EES nous fait part dans cet ouvrage d'une experience mystique qu'il a vecu il y a quelques annees.Ce livre a contenu religieux,philosophique et scientifique est d'abord aise mais qui nous ouvre des portes multiples quant a nos divers questionnements personnels concernant Dieu.Ce livre est a mon gout trop court mais EES ne cherche pas a nous convaincre de l'existence de Dieu;il nous amene a notre propre raisonnement.
Il laisse une porte ouverte aux differentes explications rationnelles et scientifiques,il ne nous enferme pas dans le carquant de la religion chretienne
Il est ici question de l'existence de Dieu mais pas des differentes religions que nous sommes amenes a cotoyer.Il n'est pas question de rites,il y est juste fait appel a notre ouverture d'esprit.
Ce que j'ai beaucoup apprecie est son explication de l'integrisme et fanatisme,sans pour autant en rajouter au vu de l'actualite!!!
Je terminerai cette critique en disant merci a Mr EES pour nous avoir remis sur le chemin de l'essentiel,sur l'essence de la vie
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Eric-Emmanuel Schmitt vient de sortir en 2023 « le défi de Jérusalem » qui, si on en croit l'éditeur, est quelque chose comme un prolongement à « La nuit de feu » publié en 2015 ; récit de sa découverte de la foi alors qu'il s'est égaré dans le désert… Commençons par le commencement.

Eric-Emmanuel Schmitt a vingt-huit ans quand une opportunité d'écrire un scénario lui est proposée. Il s'agira d'un « documentaire » sur Charles de Foucault ; plus particulièrement dans sa période saharienne… Un voyage de reconnaissance s'organise : Tamanrasset, le Hoggart, les Touaregs et leurs dromadaires, le désert

E-E Schmitt n'est pas le premier de mes auteurs favoris à s'essayer au désert. Tournier, Le Clézio et Buzzati m'ont par le passé transporté dans l'atmosphère ondulante de différents déserts, de sable ou de pierrailles, avec le même bonheur d'une prose évocatrice de l'immensité infinie… au loin… une silhouette… ou plutôt deux… vacillantes dans les ondulations de l'air surchauffé… un homme avance, à pied, accompagné de son dromadaire… souvenirs du désert du Baloutchistan…

Mais revenons à nos moutons, ou plutôt à nos brebis… égarées… comme l'auteur à cette époque, qui, bien que baptisé et chrétien se décrit comme agnostique positif. Il lui faudra une expérience, perdu dans le désert ou il passera une nuit sous la voûte étoilée pour découvrir sa foi. Non pas celle de Moïse, ni celle de Jésus, ni celle de Mahomet ; non : celle d'une volonté et d'une puissance supérieure qu'il n'est pas nécessaire de nommer, mais que certains appellent Dieu par facilité…

Le grand Hubert Reeves ne disait il pas, alors qu'il évoquait le mur de Planck, qu'en deçà de cette limite initiale, la réflexion ne pouvait déboucher que sur la religion ou la poésie :
« Patience, patience,
Patience dans l'azur !
Chaque atome de silence
Est la chance d'un fruit mûr ! »
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Ils sont dix à partir en randonnée dans le grand Sud algérien avec une motivation particulière pour chacun .
Parmi eux , se trouve Ségolène , catholique et moralisatrice .
Elle aime discuter avec Eric . Elle sait qu'il cherche sa vérité .
Il espère apaiser son esprit dans ce désert où seule la réflexion sera son amie , son guide .

Avant leur départ vers l'immensité , Ségolène le sermonne encore :
" L'ordre et l'intelligence du cosmos ne fournissent -ils pas un gage de Dieu ?
Voltaire disait : " L'univers m'embarrasse , et je ne peux songer que cette horloge existe et n'ait pas d'horloger . "
Et puisque l'homme s'avère pensant , moral , spirituel , il me semble cohérent d'imaginer à son origine un Dieu pensant , moral , spirituel , au lieu d'un fracas de molécules ou d'un agrégat aléatoire de cellules . " P. 98

Lorsqu'il s'égare dans le Sahara , sans eau , sans nourriture , les paroles de Ségolène lui restent à l'esprit .
A la nuit tombée , le froid l'engourdit . Il enterre son corps dans le sable avec la tête , seule , à l'air libre .
Il se sent prisonnier ; il a peur ; il croit sa dernière heure arrivée .

Est-il victime d'un début de RMI ?
( expérience de mort imminente )
( ensemble de " visions " et de " sensations "consécutives à une mort clinique ou à un coma avancé .
Ces expériences correspondent à une caractérisation récurrente et spécifique contenant notamment
" la DÉCORPORATION ", la vision complète de sa propre existence , la vision d'un tunnel , la rencontre avec des entités spirituelles , la vision de la lumière , un sentiment d'amour infini , de paix et de tranquillité , l'impression d'une expérience ineffable et d'union avec des principes divins ou supranormaux ( ... )
Enfin , des états d'EMI peuvent subvenir en dehors de toute réelle imminence de la mort . ) ( wikipédia )

Inquiet , déshydraté , apeuré , il se sent soulever :
" Je m'élève , je dépasse le sable , l'amas des rochers et ...
je flotte .
( ... )
D'où vient cette force qui m'a placé si haut et m'y maintient ?
(... )
Une paix m'envahit .
( ... )
Joie .
Flamme .
(... )
Lumière croissante . Insoutenable .
(... )
Que m'a-t-il enseigné ?
" Tout a un sens . Tout est justifié . " P. 134

L'auteur nous offre un ouvrage de réflexion sur ce qui l'a marqué à jamais et va modifier sa vie .
Sa légendaire plume poétique nous porte très haut dans la foi , dans l'au-delà .

Je ne peux m'empêcher de lier ce livre à un épisode lointain qui me concerne :
Une colombe s'est posée , un matin , sur le pré , d'à côté .
Quelques jours après , j'apprenais le décès d'une des vieilles dames dont je m'étais occupée .
Voilà plus de vingt ans .
Est - ce la foi qui m'a dévoilé un message d'amour et de paix de cette femme qui partait dans ce long tunnel ?
Est-ce le hasard ?
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En 1989, alors âgé de 28 ans, l'auteur part randonner dans le Sahara avec une dizaine de personnes.
Il y rencontre des personnes aussi diverses que sont leurs attentes de ce périple, croise brièvement le destin d'Abayghur, le Touareg et échange avec Ségolène qui partage avec lui sa conviction de l'existence de Dieu.
Il ne le sait pas encore, mais il va faire l'expérience de sa vie après s'être perdu en descendant un peu trop précipitamment de la montagne.
Il est parti athée, il revient croyant.
Avec son génie habituel de la narration, Eric-Emmanuel Schmitt nous emporte encore une fois dans une belle histoire qui, cette fois, est la sienne.
On ressort de cette brève aventure avec l'envie de partager une telle expérience.
Un très beau roman, comme toujours.
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J'ai bien aimé ce livre pour la franchise de l'auteur et je comprends les difficultés qu'il a éprouvées à l'écrire car de nos jours il est presque plus gênant d'admettre sa foi que son homosexualité. il m'a enthousiasmé par sa vision et ses impressions sur le Sahara, ce fut un beau voyage, j'y étais.Et puis sa bonne humeur et sa joie se ressentent dans ses romans avec en prime des phrases pleines de sagesse n'est pas philosophe qui veut qui nous font réfléchir. Un grand merci pour un bon moment.
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Il était une foi, dans le désert du Hoggar, au sud de l'Algérie...

Une foi - oui oui ! - une foi à déplacer les montagnes, une foi toute neuve, une foi de jeune converti.
Pourtant, quand Eric-Emmanuel Schmitt, 28 ans en 1989, prend part à une randonnée touristique en plein coeur du Sahara, il est loin de se douter du chamboulement intérieur qui l'attend. Son ami Gérard lui a proposé de l'accompagner pour l'aider à scénariser un film sur Charles de Foucauld et notre jeune docteur en philosophie, agnostique curieux qui à l'époque n'écrit pas encore, débarque emmerveillé en terre inconnue.
A perte de vue, l'immensité des dunes et des rocs pleins de mystères (au sens commun comme au sens théologique du terme), au-dessus de sa tête l'infinie voûte céleste et tout au fond de lui, un lumineux pressentiment : "Quelque part, mon vrai visage m'attend".

Le temps de ce court récit, fait de phrases sobres et dépouillées en parfaite adéquation avec la pureté aride du cadre, Eric-Emmanuel Schmitt nous ouvre son coeur. D'une écriture toujours envoutante, tout en simplicité, il livre le témoignage le plus intime qui soit : celui de l'expérience mystique qu'il vécut au pied du mont Tahat, alors qu'il se croyait perdu, isolé du reste de son groupe.
On peut sourire, hausser les sourcils, feuilleter tout ça à la va vite en pensant à autre chose (au prochain Houellebecq qui attend, par exemple ?), on peut même parler de délires affabulatoires plutôt que de révélation divine, mais on ne peut pas douter de la sincérité poignante d'un homme "en recherche de Dieu" et de son petit livre si personnel, qui regorge de réflexions philosophiques passionnantes.

Si d'aucuns estimeront bien sûr que la scène centrale de la conversion proprement dite manque un peu de vraisemblance (mais peut-il en être autrement quand on touche à ce grand mystère ?), chacun pourra trouver dans le reste du récit matière à méditer sur la beauté du monde, les notions de hasard et nécessité, l'impossible conception de l'infini qui fascine autant qu'elle étourdit, la précarité des théories scientifiques qui évoluent et se contredisent à travers les âges, la quête de sens (pourquoi l'univers ?) ou notre condition de mortels ("l'homme est un bout de vie entre deux néants, presque un être, presqu'un néant, ni l'un ni l'autre mais une angoisse hybride").
Autant de questions captivantes, pas vraiment approfondies ici par l'auteur mais illustrées d'images toujours très poétiques, qui ne manqueront pas de nous interpeller pour peu que nous soyons sensibles au distinguo entre la foi et la preuve, entre "ce que je sais" et "ce que je crois".

Dans cette époque où "les intellectuels tolèrent la foi mais la méprisent", où "la religion passe pour une résurgence du passé", où "croire, c'est rester archaïque alors que nier c'est devenir moderne", Eric-Emmanuel Schmitt s'empare donc d'un sujet délicat et nous offre avec cette "nuit de feu" un livre aussi bref qu'éblouissant, qui nous invite à soulever un peu le voile des apparences.
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Comme toujours avec cet auteur, ce fut un beau moment de lecture. Ce livre est un voyage philosophique avec beaucoup de sérénité et de sagesse. Grâce à cet ouvrage, j'ai pu mieux comprendre l'importance de la religion qu'elle quel soit dans les écrits d'Eric Emmanuel Schmitt. Il sait aborder ce sujet avec beaucoup de philosophie, mais surtout de sagesse et de tolérance en remettant les croyances au simple rang de croyance. Je le recommande fortement !
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Magnifique confession de Eric-Emmanuel Schmitt qui, à 28 ans, en 1989, part sur les traces de Charles de Foucauld, dans le désert algérien.
Dans cette solitude du désert du Sahara, Eric-Emmanuel y rencontre le grand Tout, l'Invisible qui va bouleverser sa vie. Comme dans d'autres ouvrages, Schmitt est en communion avec un grand homme, et partage cet échange. Ici, cette nuit de feu présente un caractère beaucoup plus spirituel, comme le départ d'une quête initiatique.
"La vie intérieure se fortifie du vide extérieur"
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