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3,95

sur 774 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Bon ..que vous dire ? j'avais enfilé mes pantoufles comme quand on reçoit ses amis...bien calée dans mon canapé, et puis ce drôle de titre pour quatre nouvelles ...Pardon Monsieur SCHMITT, mais je me suis pour la première fois endormie sur votre livre... c'est sûrement le beau papillon sur la couverture qui m'a attiré cette fois !

Dommage, je n'ai pas retrouvé la magie qui habituellement hante les phrases et le voyage de votre douce mélodie..donc je ne me vengerais pas sur mon commentaire mais j'attends avec impatience que les muses qui vous amusent et vous inspirent au demeurant, vous reviennent comme revient le printemps !
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Eric-Emmanuel Schmitt. On a (presque) tout dit. Un nom qui résonne désormais dans les quatre coins du globe, des livres très vite hissés au rang d'oeuvres. de toute évidence, un poids lourd de la scène littéraire française qui nous fait la joie de revenir quasiment à chaque rentrée littéraire nous proposer son dernier cru. 2017 était l'occasion de découvrir La vengeance du pardon publié chez Albin Michel, un recueil de quatre nouvelles, un exercice devenu habituel pour le natif de Sainte-Foy-lès-Lyon dans le Rhône après son Goncourt de la nouvelle obtenu en 2010 pour Concerto à la mémoire d'un ange. Un succès qui pour confirmer encore et encore ? Un cuisant échec ? Lettres it be vous dit tout sur ce livre !

# La bande-annonce

Recueil de quatre nouvelles : deux soeurs jumelles que tout oppose moralement s'aiment et se haïssent tout au long de leur vie, un homme jouisseur abuse d'une fille candide et lui arrache son enfant, un père dur et fermé s'humanise au contact de sa petite fille avec qui il se plonge dans le lecture du «Petit Prince» et une femme rend régulièrement visite à l'assassin de sa fille en prison.

# L'avis de Lettres it be

« Les soeurs Barbarin », « Madame Butterfly », « La vengeance du pardon », « Dessine-moi un avion ». Quatre nouvelles dans lesquelles Eric-Emmanuel Schmitt va déployer toute son aura scripturale pour dépeindre au plus près les différentes figures du pardon. de la vengeance qui s'ignore au destin qui ne pardonne jamais, tout y passe, le temps de quatre histoires qui, finalement, ont cela en commun qu'un pardon, quel qu'il soit, n'est jamais orphelin de toute conséquence. du déjà-vu diriez-vous … Et pourtant, chez Lettres it be, nous croyions vraiment à la plume de Schmitt pour donner l'élan nécessaire à ces novelas. Et, autant Karine Giébel nous avait véritablement soufflés dans l'exercice de la nouvelle avec D'ombre et de silence paru chez Belfond fin 2017, autant Eric-Emmanuel Schmitt parvient à nous décevoir dès les premières lignes.

De situations convenues et (trop) prévisibles (le parallèle entre le chat sauvage et le serial killer à apprivoiser …) à des personnages mal campés et caricaturaux au possible (les soeurs Barbarin qui paraissent sorties tout droit d'un mauvais téléfilm d'après-midi sur M6, « Dupont-Morelli » pour incarner un financier véreux, franchement …), Eric-Emmanuel Schmitt n'épargne plus rien aux lecteurs. Même si le rythme est là, on se surprend à conserver cette envie d'avancer dans la lecture. C'est comme boire un bon vin dans un gobelet en plastique : il y a un véritable savoir-faire, il y a une maîtrise de la chose, mais l'écrin n'est franchement pas le bon et ne permet pas de goûter aux différentes nuances.

La suite de la chronique sur le blog de Lettres it be
Lien : https://www.lettres-it-be.fr..
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Je partais vendu d'avance avec cet auteur, cet homme que j'adore écouter, lire, connaître. J'ai adoré d'autres de ses romans: La nuit de feu, Ma vie avec Mozart, Oscar et la dame rose.

De beaux messages, de belles et bonnes choses, de belles descriptions, des leçons morales valables.
Mais j'ai été déçu. Je n'ai cru à aucun des personnages. D'ailleurs ils n'ont pas leur voix propre; ils s'expriment tous comme Schmitt écrit.

Ça m'a semblé un peu vite fait. C'est dommage car ça a diminué ma motivation à en lire d'autres de lui. J'ai sûrement tort; j'aime trop l'homme.
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Je cherche toujours à comprendre pourquoi E-E Schmitt est un écrivain célèbre. La plupart du temps à la bibliothèque ses livres me tombent des mains au bout d'une page. Donc cette fois-ci quand j'ai lu les premières lignes des ce roman et les descriptions lyriques telles que : « La fleur y abondait, vive, drue, insolente, réduisant les maisons à des supports. Sous un ciel bleu et naïf, une conspiration de roses envahissait les murs, des roses roses, dodues, épanouies, plus mûres que des fruits mûrs, vibrantes, prospères, exhibant une chair de pétales qui appelait les caresses ou les baisers, des roses noires, pudiques et empourprées, des roses rouges, sèches et sveltes… », je me suis dit : « wouah cela nous change du « voilà quoi ! », enfin du beau français ».
Par contre à la lecture du livre j'ai vite été agacée par le blabla. Schmitt est un conteur, ou plutôt un raconteur. Il aime se créer des petites histoires qu'il arrive à présenter dans un beau français mais pour moi ça sonne tout le temps comme du blabla creux et vide. Cela reste toujours superficiel même si parfois en un éclair il nous livre des réflexions bien senties sur les rouages du fonctionnement mental de l'être humain.

La première nouvelle m'a paru ennuyeuse : deux soeurs jumelles l'une est gentille, l'autre mauvaise par jalousie. de là à dire que cela traite du pardon ? Je n'ai pas vu. Mais le fonctionnement du cerveau de Moïsette était bien décrit.

La deuxième nouvelle : dès le début je me suis dit » ça y est on nous fait du Madof ». Je n'arrivais pas à rentrer dans l'univers de la banque car je savais que c'était un écrivain qui jouait à raconter l'univers d'un banquier. C'est comme avec les acteurs quand vous voyez qu'un acteur interprète cela veut dire que c'est un mauvais acteur.
Mais ensuite la pauvre Mandine. Il nous la décrit comme demeurée et bienheureuse car demeurée. Donc fatalement elle pardonne tout mais là où cela devient hallucinant c'est quand E-E Schmitt nous raconte sa fin : elle meurt pour donner ses reins à son fils. Et là l'auteur nous la présente comme super intelligente dans son timing et sa préparation minutieusement scientifique. Hello les gars aucun d'entre vous n'à remarqué la bourde énorme? On peut donner un rein à quelqu'un sans mourir. Cela s'appelle une opération. Quand William écrit à Mandine pour l'informer de la santé de son fils je croyais qu'il le faisait car il savait qu'elle lui donnerait un rein pour le sauver et cela aurait pu justifier la scène entre le père et Mandine où il lui disait qu'elle n'avait pas le droit de se suicider pour le cas où son fils aurait un jour besoin d'elle. Non l'autre idiote sacrifie sa vie pour donner son rein. Ca fait super mélo et j'ai de sérieux doutes sur les connaissance médicales d'E-E Schmitt. A partir de là j'ai sérieusement trouvé que je perdais mon temps avec ce livre donc je n'ai fait que survoler la troisième nouvelle. J'ai horreur des histoires où animal souffre ou n'est pas traité avec gentillesse et puis, Elise à l'air d'une sainte qui pardonne au meurtrier de sa fille mais lâche une phrase qui fait totalement douter de ses motivations et témoigne plutôt du contraire : « Bienvenue en enfer ». Donc son pardon revêt la couleur de la vengeance, donc il n'y avait pas de pardon.
Quant à la quatrième nouvelle, j'ai toujours du mal avec les répliques d'adultes placées dans la bouche d'un enfant, cela sonne suffisamment faux pour me rebuter.

Bref, je n'ai toujours pas compris pourquoi E-E Schmitt est considéré comme un grand écrivain mais c'est le premier et le dernier de ses livres avec lesquels je perds mon temps.
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Je n'ai peut-être pas pris le meilleur de cet auteur... Ces nouvelles et l'écriture ne m'ont fait ni chaud ni froid. Et puis cette vision archaïque du couple et de la famille, m'a plus que rebutée...
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Ou est le pardon ?
la vengeance est claire, mais il n'y a que de faux pardons.
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Schmitt se perd une fois de plus dans un roman qui n'est pas à la hauteur de son talent. Où est son ton ironique, son entrain ? On s'ennuie maintenant, on cherche en vain un motif de finir le livre. On y parvient difficilement. E-m, tu ne changeras pas la nature humaine, arrête ton mysticisme à deux sous, tu perds des lecteurs.
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