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3,96

sur 2372 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
N'ayant rien lu d'Eric-Emmanuel Schmitt , c'est le titre du livre qui a retenu mon attention , comme un possible écho à l'excellent " l'évangile selon Jésus Christ " de José Saramago . Rien à voir !

Autant Saramago est mordant face au catholicisme , autant Schmitt en bon chrétien ne fait que revisiter le sujet sans rien bousculer .

Livre décevant donc à mon point de vue , cela m'apprendra à faire confiance aux titres . Autrement cette fiction n'est pas désagréable à lire mais n'apportera pas grand chose aux lecteurs .

Qu'est-ce qui a bien pu motiver un auteur pour s'atteler à un tel sujet ? Peut-être répondre aux interrogations soit historiques soit théologiques des lecteurs . Ce à quoi semble vouloir répondre , la dernière partie du livre " Journal d'un roman volé " .
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Avec L'Évangile selon Pilate, Éric-Emmanuel Schmitt compose son cinquième évangile. Voici un programme qui risque de repousser nombre de curieux et pourtant... la démarche mérite le respect. le livre se décompose en deux parties bien distinctes avant de s'achever par une postface dans laquelle l'auteur s'adresse de manière originale à son lecteur.

Le prologue, véritable première partie, est sans doute la plus osée. L'écrivain se met à la place de Yéchoua, écrit et pense à la première personne. Il se place à l'instant qui précède de peu l'arrestation du mont des Oliviers. Son aboutissement, bien connu, laisse des sueurs froides. Ce passage est plutôt court et propose une lecture courageuse des Évangiles. Il est proposé ici de voir un Christ hésitant, en quête de son destin, humain à chaque instant. de nombreux épisodes issus de la bible sont ici présentés d'une manière originale et les originalités sont courageuses...
L'Évangile selon Pilate, la deuxième partie se présente sous la forme épistolaire : le Préfet correspond avec son frère sans obtenir de réponse. L'auteur présente cette partie comme un anti-roman policier et il est vrai que la structure étonne. le récit est moins important que l'évolution qu'il recèle. Ce constat est par ailleurs valable pour l'oeuvre toute entière.

Bien que restant un roman, le texte s'apparente à une sorte de conte philosophique d'un genre nouveau. Si les allégories ne sont guère présentes, les personnages, leurs doutes et évolutions font l'essentiel. Autant dire que la lecture est très particulière. le ton de l'humour n'est guère présent (excepté peut-être un passage avec un Yéchoua jeune). Il est difficile d'en dire davantage : lire, aimer ou ne pas aimer. Ceux qui l'auront lu, sortiront changés. Peut-être trouveront-ils ainsi l'opportunité d'entamer leur traversée du désert...
La démarche est tout à la fois originale et même révolutionnaire. La lecture de la postface est fortement recommandée pour saisir les motivations de l'auteur. Un roman engagé qui mérite de retenir l'attention. Celle-ci demeurant variable, en fonction des attentes du lecteur.
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J'aime bien les livres d'E.E. Schmitt habituellement et le sujet me passionne... mais la magie n'a pas opéré
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On connait les évangiles, du point de vue des apôtres. Que l'on soit catholique ou non, on connait tous le triste sort de Jésus sur la croix. Ce que nous propose Eric-Emmanuel Schmitt, célèbre auteur d' « Oscar et la dame rose » ou de « la part de l'autre », c'est de vivre la passion du Christ, son supplice et sa résurrection par les yeux de Ponce Pilate, qui l'a condamné.

Le récit s'ouvre sur Jésus lui-même, attendant qu'on vienne l'arrêter. Retour en flash-backs sur son enfance, parmi ses parents et ses frères et soeurs, sur sa découverte de son rôle de messie. Puis, l'on passe au récit de Ponce Pilate, à son enquête pour découvrir ce qu'il est advenu du corps du Christ, disparu. Enfin, l'auteur nous offre quelques pages de réflexion sur son oeuvre.

C'était une tâche difficile, et Eric-Emmanuel Schmitt est le premier à le dire, de s'atteler à pareille histoire et de parler par la bouche du Christ. Dans l'ensemble, je dirais qu'il a réussi son pari, mais il a échoué à retransmettre la saveur de l'époque et du lieu, comme le font si bien Christian Jacq ou Mika Waltari dans des domaines différents. On n'y était pas, nous n'étions que spectateurs. L'idée de l'enquête, de l'anti roman policier était intéressante, mais je crois que le livre aurait gagné à être plus long.

Je serais très curieuse de lire l'avis de gens croyants sur ce livre, ou de gens qui connaissent bien les écritures. A quinze ans, quand on nous avait demandé ce qu'était la passion du Christ, une élève a répondu « Marie-Madeleine » en toute bonne foi. Ça ne nous avait pas choqués à l'époque, mais la prof s'était arraché les cheveux. Je ne crois pas qu'une solide culture religieuse soit nécessaire, néanmoins, pour lire ce livre. Eric-Emmanuel Schmitt utilise par contre les prénoms Araméens des personnages, ce qui peut déstabiliser le lecteur. Jésus devient ainsi Yéchoua, Marie, Myriam, Joseph, Yoseph, ainsi de suite.

Lien : http://well-read-kid.over-bl..
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impossible d'entrer dans cet évangile en compagnie de Pilate.
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Ennui mortel, je n'ai pas pu le finir malgré le peu de pages que comporte le livre. Si vous n'êtes pas mordu de religion, n'y allez pas. J'espérait y trouver de l'humour, de la dérision, une autre lecture de l'épopée de Jesus. Déception absolue.
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Très agréable à lire, instructif … serein… comme toujours plein d'amour
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