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sur 132 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
La brasse roucoulée ? Assez ! La littérature française est gangrénée par deux maux : l'excès de biographie romancée et l'abus d'autofiction. Tous deux trahissent un manque d'inspiration. « 1967 » offrait la démonstration du premier. « La tendresse du crawl » est l'illustration du second. Tout comme Martine, nous suivons les aventures de Colombe Schneck depuis ses débuts : Colombe et son IVG, Colombe tombe amoureuse, le père de Colombe et aujourd'hui, Colombe porte bien ses cinquante ans (confère la photo de son postérieur envoyée à Yann Moix – quand le narcissisme vire à l'exhibitionnisme). J'espère que ce sera le dernier volet d'une saga qui ne décolle pas de son nombril. Pour faire de sa vie le sujet d'un livre, il faut qu'elle soit digne d'intérêt (Lançon, Makine, Ernaux) et/ou la transcender par un style d'exception (Duras, Nabe, Guibert). Ici, nous n'avons ni l'un ni l'autre. le style ? Banal, souvent horripilant avec ses énumérations de mots (p36, p61) – n'est pas Kerangal qui veut. Beaucoup d'analyse de supermarché - ce sont les mots de l'auteure (p59). L'intrigue ? Une banale histoire d'amour et de séparation. L'auteure est prête à rater son roman pour que son amant lui revienne (p82). Qu'elle se rassure : son amant reviendra. Les seuls moments palpitants du livre ne la concernent pas (p51 et p94) - CQFD. Dommage, j'avais trouvé les premiers romans de Colombe Schneck prometteurs. « La réparation » m'avait touchée et dans « Soeurs de miséricorde », elle voyageait enfin. Les journalistes ne font pas toujours de grands écrivains. Quant à la notoriété, elle permet souvent de capter la lumière au détriment d'auteurs plus talentueux. Colombe Schneck affirme qu'elle sait désormais nager. Moi je trouve qu'avec ce livre, elle a touché le fond. Souhaitons qu'advienne rapidement « le réveil de Colombe » (p21).
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"Quelques années auparavant, j'avais posé cette question à une romancière célèbre : préférez-vous vivre une histoire d'amour heureuse et écrire un mauvais livre ou une histoire d'amour malheureuse et écrire un beau livre ? Elle m'avait répondu sans hésitation, vivre une histoire d'amour malheureuse et écrire un beau livre. Sans aucun doute, je préfère la première proposition. Qu'il revienne, et que ce livre soit raté."
Eh bien, chère Colombe Schneck, il va ressortir une bonne chose de ce livre (mais une seule) : votre amoureux va revenir.
Et au triple galop, même !
Mais comment peut-on éditer une chose pareille ? Oui, "chose", car ces cent-dix pages entourées d'une couverture cartonnée ne méritent pas le nom de "livre".
♬ Non, rien, de rien... ♬ Je n'ai rien trouvé d'intéressant dans ce texte.
J'ai cherché partout, ♬ J'ai touché le fond de la piscine ♬, mais non, toujours rien.
Le fond ? La forme ? Non, rien.
J'ai pris cette "chose" (qui avait l'aspect d'un livre) au hasard sur les étagères de ma bibliothèque parce que le titre m'a plu. Oui, je fais ça de temps en temps, et ce choix totalement irrationnel m'a offert de très belles surprises... de moins belles aussi, c'est le jeu et je l'accepte.
J'aime bien lire un livre léger de temps en temps : entre d'autres lectures je ne méprise pas du tout un bon ouvrage "détente", mais cette "chose" n'a pas du tout rempli cette fonction ; tout y est tellement inintéressant !
Bon, chère Colombe Schneck, comme je l'ai dit plus haut, votre amoureux va revenir : tant mieux, mais je vous en supplie, n'en faites pas une nouvelle "chose" !
Pitié pour les arbres !
Quant à moi, je vais aller à la piscine : je ne sais pas si mon crawl est tendre, mais en tout cas il me détend !
PS : pour vous donner une idée du contenu, voici une phrase extraite de cette "chose".
" Un amour heureux est un quotidien partagé, machine à laver qui se vide, courses chez Franprix, pets dans le lit, regards sans paroles, il ne s'écrit pas."
Non, ne me remerciez pas ! 😃
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J'aime beaucoup Colombe Schneck et j'avais été profondément touchée par Val de Grâce, La Réparation ainsi que Les Guerres de mon père qui retraçaient avec beaucoup d'émotion son histoire familiale.
Mais là non, non, vraiment non!
Est-ce le livre de trop?
Colombe Schneck nous raconte l'histoire d'un amour qui dure 9 mois et se termine par une rupture. Vide est le mot qui définit le plus ce récit.
Vide d'histoire, vide de sens et surtout vide d'émotions.
Colombe Schneck a indubitablement souffert de cette rupture mais elle n'a pas su la sublimer à travers l'écriture.
Définitivement le livre de trop.
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Ce livre se laisse lire, sur un transat, pendant les vacances mais il est bien inconsistant, à l'image des protagonistes, l'auteure et son amant, pour qui les chances de voir leur couple durer sont basées... sur leurs goûts en matière de déco et la marque de leur déodorant.. affligeant.
Affligeant aussi d'avoir si peu de choses à raconter, une banale histoire de coucherie (je n'appelle pas cela de l'amour) est l'unique ressort du livre. Aucun sentiment n'est présent ici, le seul qui me paraît vrai est l'insécurité de l'auteure qui craint de ne plus être "aimée". Mais l'a-t-elle jamais été ? Eh non, recevoir des cadeaux tous les jours d'un type plein aux as n'est pas un gage d'amour ! Au moins son amant lui aura servi de coach sportif, c'est déjà ça.
Pourtant, j'aime l'autofiction, mais il faut un minimum de matière... Il faut une certaine dose de prétention pour considérer que cette tranche de vie banale puisse présenter un quelconque intérêt... Sérieusement Colombe Schneck va au Franprix ? Elle achète du poulet au marché de Port Royal ? Son amant leur fait ensuite du jus d'orange pressé ? Who cares ?
Quelle vaine écrivaine qui assume d'être une grande bourgeoise mais qui ne tente d'aucune façon de sortir du rang, d'être un tant soi peu originale et "libre", continue à mettre ses enfants dans la même école de grands bourgeois, méprise les porteurs d'écharpes en acrylique...
Le seul intérêt de cette lecture à mes yeux est l'intérêt sociologique avec la vision de cette société grand-bourgeoise et ses codes.
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Est-ce qu'être amoureux serait la même sensation que se sentir léger comme un poisson dans l'eau ?
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J'ai du mal à me rappeler de cette petite histoire, assez banale au fond me semble-t-il. le point de vue m'a semblé assez égocentrique pour justifier le retrait de l'homme qu'elle dit aimer. Bref, je ne vais pas rechercher d'autres écrits de cette auteure.
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