Pension complète

Merci qui ? Merci Jacky Schwartzmann et son polar à l'humour fatal !
Merci aussi à Babelio et aux Editions Points pour cette découverte joyeuse.

Voici un roman policier bien original. Tous les ingrédients sont là pour vous embarquer dans une histoire rocambolesque avec des personnages hauts en couleur.
Dino Scala est un ex banlieusard lyonnais, un beau gosse raté qui ne sait rien faire sauf...trouver l'amour auprès de Lucienne, une multimilliardaire luxembourgeoise. Pratique. Cela fait déjà 20 ans qu'ils vivent ensemble… Mais il est maintenant un quadra dans la force de l'âge et c'est à présent une septuagénaire flanquée d'une mère centenaire vacharde qui le déteste. Sa virilité est donc mise à rude épreuve ; il passe pour un gigolo, littéralement pour le sac à main vivant de la dame et il finit par péter un plomb.
Contraint à l'exil, il roule vers le sud, musique à fond, heureux de retrouver un petit bout de liberté jusqu'à ce que sa superbe mercedes dernier cri à 130000 euros le lâche aussi. Pas de pot… Obligé donc de trouver refuge...dans un camping de la Ciotat.

Chaque page est un petit bijou d'humour. le regard blasé mais lucide de Dino y est pour beaucoup. Tout le monde en prend pour son grade, les ploucs du camping et leurs moutards qui braillent à la piscine, les GO dépassés et leur chanson-choré ringarde…La lutte des classes a commencé même si les plus riches sont aussi traités de beaufs et d'abrutis. Pas de jaloux.

Heureusement, il se fait un allié de choix, Charles, un ancien prix Goncourt parisien, le sosie de Higgins dans Magnum ! Ce duo improbable devient alors témoin d'une cascade de cadavres. Mais même les morts sont tournés en dérision, et de toute façon la police est nulle dans ce roman.

Bref, c'est surtout un joli festival de bons mots et de vannes bien senties. Rien de vulgaire, juste un style direct et mordant qui fait mouche. Pas d'ambiance glauque, pas de personnages complexes, pas d'intrigues torturées…, juste une histoire vive, sautillante, qui vous fait passer un bon moment.

A 45 ans, Dino, le narrateur vit au Luxembourg avec une multimilliardaire de 77 ans. Bien qu'il s'en défende, il a toutes les apparences d'un gigolo. Aussi, quand la mère de sa compagne, centenaire et victime d'un AVC vient vivre avec eux, il saisit la première occasion pour aller faire une pause à Saint-Tropez sur le yacht de sa belle. Mais il n'atteindra jamais cette destination et sera contraint à un séjour au camping des Naïades, tongs, maillot de bain, chanson du club et mojitos de rigueur. Ce qu'il y a de bien au camping, c'est qu'on y trouve un concentré d'humanité dont on se passerait pourtant volontiers. Aux Naïades, il y a le coin des Belges (stupides), celui des Hollandais (bruyants), celui des Anglais (arrogants) et celui des Français (forcément fringants), où Dino fait la connaissance de Charles, écrivain goncourisé, bien décidé à faire la connaissance des vraies gens, mais peu apte en réalité à les fréquenter de trop près.
Tout cela forme un cocktail détonnant, qu'on ne servirait pas au bar de la plage, mais que le lecteur savoure, surtout lorsque des morts suspectes commencent à affoler tout ce microcosme.
Dans ce roman méchamment drôle, personne n'est épargné, surtout pas les vieux, ni les luxembourgeois, et le le lecteur se délecte des péripéties dans lesquelles Dino et son acolyte trébuchent à chaque page.

Je me méfie en général beaucoup du qualificatif "déjanté" que l'on trouve parfois sur un bouquin, que ce soit sur un bandeau ou en quatrième de couverture, en particulier si ce qualificatif est donné par un éditeur. Cela cache généralement une histoire sans queue ni tête, mal ficelée. Et La déception est très souvent au rendez vous ...

Ce n'est pas le cas ici. L'histoire est effectivement bien déjantée, mais elle tient parfaitement la route. Mais attention, on est dans de l'humour noir, voire très noir, donc susceptible de ne pas plaire à tous !

Dino vit au Luxembourg avec la richissime Lucienne, d'une vingtaine d'années plus âgée que lui. Comme il n'a pas d'activité professionnelle, on peut en conclure qu'il est une sorte de gigolo. Suite à un petit "incident", il est contraint de quitter temporairement le luxembourg, pour rejoindre le Sud de la France. Manque de bol, sa voiture le lâche, et il atterrit dans un camping du côté de la Ciotat. Il y rencontre Charles, ancien prix Goncourt...

Voici une histoire franchement distrayante, qui fleure bon l'été et se lit très facilement. Mais je le répète, fortement teintée d'humour noir ! En ce qui me concerne, cela m'a bien amusé ...

Après une éternité dans ma PAL, j'ai enfin lu Pension complète. le signe que j'ai besoin de vacances éthyliques dans un camping de la Ciotat à regarder vivre mes contemporains ? Très certainement.
Dino a tout d'un gigolo. Sauf que sa Lucienne, milliardaire luxembourgeoise de 20 ans son aînée, il l'aime. Sa belle-mère, moins. Il est un peu à cran Dino, à cause de ça, du racisme antifrançais aussi, de sa situation un peu précaire malgré tout....Au point de refaire le portrait du banquier de sa compagne. Alors, il part se mettre au vert direction Saint-Tropez au volant de sa Merco Benz, qui tombe en panne... la qualité allemande, ce n'est plus ce que c'était.
Le voilà donc aux Naïades, dans l'attente de l'appel du garagiste. Heureusement son voisin, un lauréat du Goncourt en repérage pour son prochain roman, est de bonne compagnie.
Des vacances éthyliques dans un camping de la Ciotat à regarder vivre ses contemporains, donc.
Ce qui est bien avec Jacky Schwartzmann c'est que tout le monde en prend pour son grade. Les boums pénibles des gamins, les GO crispants, les Anglais, les Hollandais, les Belges, les Luxembourgeois, les riches et les pauvres. Les deux comparses se moquent de tout et de tout le monde, ils sont comme les deux faces d'une même pièce. Dino, le mec des quartiers populaires pas trop à sa place dans les soirees mondaines et l'ecrivain habitué des soirées mondaines pas trop à son aise dans un milieu populaire. Ne croyez pas que tout se déroule normalement et que tout repose sur les commentaires de ce duo. Leur villégiature est le lieu de meurtres mystérieux.
C'est drôle, absurde, méchant. Les personnages sont eux aussi tour à tour drôles, absurdes et méchants. J'ai ri et me suis réconciliée avec le genre du roman que tout le monde annonce comme amusant. La fin est pourtant totalement glaçante. Un portrait social au vitriol, de l'humour noir, de la baston et du champagne à volonté. A ce tarif là, je prendrais bien régulièrement une pension complète.

Un ouvrage qui fait du bien
Humour plume corrosive a toutes les pages.
Le héros un gigolo obligé de quitter sa promise se retrouve dans un camping rencontre un prix Goncourt....
Bon polar noir aussi bon que ses précédents
Plaisir de lecture 10/10 en ces temps de confinement

Je vais commencer par la fin J'ai beaucoup aimé et j'ai ri. J'ai ri, car la force de l'auteur réside dans son coté Carl Hiaasen, c'est-à-dire de tourner tout en dérision et de mettre des personnages hauts-en-couleur qui se jouent d'eux-mêmes en se moquant de qui ils sont sans sombrer dans le cliché

Toute l'histoire est une absolue parodie des romans policiers, elle est si bien parodiée qu'on ne voit pratiquement aucune enquête enfin pas de manière traditionnelle. C'est aussi ce qui met en avant cette force de dérision et vous donne une bonne dose d'humour bien pointée. D'ailleurs, je compte lire les autres romans de l'auteur et j'espère encore rire aux éclats sinon, il ira tremper dans un bain de jus de pieds.

D'ailleurs, je connais un petit coin sympa pour faire trempette et causette. Un camping avec des gens qui ont raté (plus belle) la vie. Tellement bien raté leur putain de vie qu'ils boivent des mojito bas-de-gamme du magasin discount du coin. Mais sinon le camping est en dehors de tout cela charmant et avenant. On vous y offre un kit de bienvenue et un rouleau de PQ en prime. Entre touriste et tourista, il n'y a qu'un pas que les Anglais franchiront encore allègrement.

Sinon, il y a aussi les copains au camping. Il y a Dino. Dino, il est beau et il sent le sable chaud. C'est un gigolo, une pute comme dirait l'autre. Puis, il y a Charles. Lui, il a le Goncourt. C'est un littéraire savez-vous, mais nous sommes tous les trois d'accord sur un point. Beaucoup plus de gens devraient lire Pension Complète enfin pas ceux qui écoutent de la musique sono a fond en plein milieu du chemin.

Ah, il y fait bon vivre à ce camping... Une véritable Pension Complète mais sans omelette. Bon qui veut boire un mojito ? C'est bientôt l'heure de faire la chorégraphie du moment. Alors autant boire un p'tit coup.

Bordel ! J'ai encore la tourista. Ah non, je viens juste voir la tronche de Chiant-Pierre. Il me fait vomir celui-là.

NB : Merci à Babelio et aux éditions Points pour ce livre obtenu dans le cadre Mauvais Genres. Un petit mojito ?

Préquel abouti ou stand-alone solide. On découvre ici les aventures de Dino Scala, dont j'avais déjà entendu parler dans Demain c'est loin.

Un des copains issu du trio de secoués estampillés Cité des Buers dans la région lyonnaise, autant dire que ce n'est pas avec une cuiller en argent qu'il est né dans la bouche mais plutôt un paille rouge et blanche de chez Mc Gerbal.

Mais l'ascension sociale n'est jamais loin de la portée de ceux qui ont les chicots qui rayent le parquet et notre héros va bien vite se trouver une cougar à essorer.
Notre rémora des temps modernes va donc se mettre à péter dans la soie Luxembourgeoise et vivre la vraie vie, celle où tu ne passes pas ton temps d'essayer à la gagner.

Bon évidemment côtoyer Lucienne à ses petits inconvénients : faut supporter la momie exécrable à la peau parcheminée qui fait office de belle-mère et l'équipe de petits squales envieux et alléchés à l'idée de pouvoir profiter du magot, identifiable à l'odeur d'oseille frais que se camboule la Lucienne.

Et puis il y a le geste de trop, un petit coup de plafond sur le tarin d'un petit roquet qui veut sa part de la galette… Ce qui va donner un peu liberté géographique forcée à notre héros ! La destination ? le pays des cons, appelé également Saint Tropez, je précise pour les béotiens. Fort heureusement la Deutsch qualität n'est pas au rendez-vous et le gamos de Monsieur enfin de Madame s'arrête net et met un terme à ce voyage vers cette contrée douteuse.
Le nouvel aiguillage ? La Ciotat, au passage si vous ne connaissez pas ses calanques allez donc zieuter le magnifique rocher du Bec de l'aigle, c'est un spot magnifique et vu de la mer c'est le spot parfait pour pécho si vous avez un bateau, enfin je m'égare.
Car ici il n'est pas question de navigation ou plutôt celle entre les tongs, chaises pliantes et les familles de vacanciers qui profitent à fond de la vie en slip : les joies du camping.
C'est dans ce spot de prolo que notre Dino - qui n'en est pas un mais qui s'en chope une, va faire la connaissance d'un auteur primé d'un Goncourt qui passe un peu de bon temps.

La situation initiale étant plantée aussi efficacement que les sardines que cette saloperie de tente à la noix que je laisserai sur place à la fin des vacances. Ayant de surcroit l'apéro à préparer avant que le soleil du camping de la Ciotat - que je n'habite pas, ne réchauffe les glaçons, ce qui serait ‘achement chiant en ce mois de janvier, je m'arrête là pour que vous puissiez savourer la reste de ce petit bouquin qui ne manque pas d'humour.
Tout le monde en prend pour son grade dans ce bouquin et c'est kiffant car la plume de Jacky Schwartzmann a pris en efficacité depuis son précédent même si j'y ai retrouvé quelques petites phases et un scénario un peu improbable, on s'en branle, on est là pour kiffer et pas pour chercher de la crédibilité et du scénar millimétré.

Donc on se relaxe, on se met un petit Pastis dans la gueule pour décompresser d'une journée de boulot pourave, on enfile la chemise hawaïenne, les tongs et on fout le chauffage à balle pour se laisse porter par Pension complète, vu ?!

Merci encore une fois à Sociolitte qui m'a fait découvrir cet auteur, parce que, encore une fois, j'ai bien ri ! Comme dans Demain c'est loin, Jacky Schartzmann prend le parti de la dérision et manie l'humour noir avec virtuosité.
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Pour avoir cassé le nez d'un banquier qui l'avait traité de gigolo, Dino va se retrouver plongé dans les ennuis… Portant beau sa quarantaine bien sonnée, il vit depuis 20 ans avec Lucienne, riche à millions, de 30 ans son aînée. Tout allait bien malgré la présence envahissante de Macha, sa belle-mère quasi centenaire, jusqu'à cet incident qui va faire entrer en scène un flic grognon et tatillon. Afin de calmer le jeu, Lucienne envoie Dino à Saint-Tropez, pour se mettre au vert, si j'ose dire, sur son yacht. Un problème de plus : la belle Mercedes qu'il conduit tombe en rade, et voilà Dino bloqué pour plusieurs jours dans un camping de la Ciotat que les vacanciers fuient parce qu'un ado vient de se noyer dans la piscine. La rencontre avec un ancien prix Goncourt cynique et dépressif va changer sa vie...
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Comme dans Demain c'est loin, l'intrique policière qui repose sur un duo est assez loufoque et elle comporte vers la fin de l'histoire des raccourcis qui lui enlève toute vraisemblance. Peu importe ! La langue est jubilatoire, les vannes originales et inventives, la critique sociale tout azimut, et la rectitude politique aux oubliettes. Vivement le suivant !

Seule une actualité chargée en événements peut expliquer le fait que l'on ait quelque peu occulté la nouvelle littéraire de l'année avec l'attribution du prix des chroniqueurs 2019 Toulouse Polars du Sud pour Pension Complète de Jacky Schwartzmann célébrant ainsi cet humour mordant qui ponctue les récits d'un auteur maîtrisant parfaitement les codes du roman noir pour mieux les détourner avec quelques portraits sans complaisance de personnages qui n'en demeurent pas moins extrêmement attachants. Mais bien loin de la simple gaudriole, Jacky Schwartzmann s'emploie à dépeindre ce mélange explosif d'univers sociaux dissemblables dont les antagonismes vont alimenter une succession de situations à la fois rocambolesques et hilarantes qui viendront surprendre le lecteur au détour d'une comédie noire au mauvais esprit décapant qu'il faut prendre au deuxième ou voire même au troisième degré.



Dino a trouvé le salut au Luxembourg en tombant amoureux de Lucienne, son aînée de 32 ans qui est en mesure de l'entretenir avec ses millions, même si pour cela, il faut supporter la mère acariâtre de sa dulcinée. Pour un gars issu d'un milieu modeste en ayant toujours vécu dans une triste banlieue lyonnaise, la situation pourrait être supportable si l'entourage de Lucienne ne lui rappelait pas sans arrêt sa condition de gigolo et sa nationalité française qui semble être un défaut majeur. Après avoir cassé la gueule au banquier belge de sa fiancée, qui lui a manqué de respect, Dino est contraint de s'exiler et de passer l'été sur un yacht amarré dans le sud de la France. Mais sur le chemin, une panne de voiture l'oblige à résider quelques jours dans un camping de la Ciotat. Entouré d'une masse de touristes anglais, hollandais et belges, Dino fait la connaissance de Charles, un auteur à succès goncourisé qui s'est mis en tête d'observer les vrais gens afin de nourrir l'intrigue de son prochain roman. Mais au camping de la Naïade, Dino va rapidement constater que les morts suspects s'accumulent et que les victimes ont la fâcheuse tendance à être celles qui l'insupportent.



Qui n'a jamais rêvé parfois de trucider quelques abrutis odieux que l'on ne pouvait plus supporter ? Un rêve que Jacky Schwartzmann a couché sur papier dans ce qui apparaît comme un récit jubilatoire où l'on éprouve une certaine forme de sympathie pour des meurtriers oeuvrant dans le cadre d'une mission salutaire de salubrité sociale. C'est bien là que réside toute la force de ce regard féroce et drôle à la fois avec ce terrible sentiment d'empathie qui vous submerge entre deux crises de fous rire en suivant l'exil de Dino, gigolo à son corps défendant, qui se lie d'amitié avec Charles Desservy, un célèbre romancier à succès, en attendant de retrouver les bonnes grâces de sa chère et tendre Lucienne. Un exil prenant rapidement la forme d'un périple meurtrier hilarant au coeur de cette atmosphère estivale d'une Côte d'Azur blindée de touristes avec cette promiscuité infernale propice à tous les excès qui donnent lieu à des scènes aussi cruelles que comiques.



Rythmé, mordant et très incisif, Pension Complète aborde, au-delà de l'aspect comique, tous les thèmes en lien avec l'apparence et les préjugés dont on ne peut se départir quoique l'on fasse comme Dino va s'en apercevoir, lui qui subit l'avanie d'un entourage suffisant et bouffit d'orgueil au détour de considérations déplacées qu'il ne peut plus supporter. Mais lui-même n'adopte-t-il pas une attitude similaire lorsqu'il se retrouve dans ce camping de la Naïade, bien éloigné de son standing habituel ? Désemparé, Dino trouvera donc une forme d'émancipation et de rédemption salutaire et joyeusement meurtrière en côtoyant cet écrivain dont l'attitude, à la fois décalée et décomplexée, ne manquera pas de nous interloquer au détour d'une succession de règlements de compte désopilants qui peuvent parfois se révéler extrêmement réjouissants.



Méchante farce politiquement incorrecte, Jacky Schwatrzmann parvient à nous interpeller, entre deux éclats de rire, avec un roman noir délicieusement vachard teinté d'un soupçon de bienveillance pour des personnages qui se révèlent bien plus attendrissants qu'il n'y paraît.





Jacky Schwartzmann : Pension Complète. Editions du Seuil/Cadre noir 2018.
Points policiers 2019.



A lire en écoutant : Comme Un Boomerang interprété par Dani & Etienne Daho. Album : La Nuit Ne Dure Pas. 2016 Mercury Music Group.
Lien : http://monromannoiretbienser..

Ce bouquin jouit sur Babelio d'une réputation de poilade garantie, jadis abusé par la popularité, à mon sens surfaite, de la prose de Nadine Monfils, j'avais relativisé mes attentes en l'abordant.

Bon, le démarrage est légèrement poussif, le moteur humoristique toussote mais fini par trouver son rythme de croisière.
Il y a bien deux ou trois trucs que l'on sent venir de loin mais l'ami Jacky est finalement parvenu à me clouer le bec avec son apothéose finale.

Car conformément à son patronyme (hé hé, j'ai fait allemand 2eme langue), il fait dans l'humour noir certes, mais de façon guillerette et non sans piqueter sa farce de remarques acerbes sur ses contemporains et plus particulièrement à propos du Grand-Duché de Luxembourg auquel il semble vouer une rancoeur fielleuse.

Bonne parenthèse d'humour acidulé.