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Citations sur En vieillissant les hommes pleurent (262)

Fils d'ouvrier syndiqué, il était naturellement entré au Parti communiste dès sa majorité, de la même manière que le fils d'une famille catholique serait entré dans une église pour faire sa communion solennelle, avec toute la dévotion qu'on doit à ses parents plus qu'à n'importe quel dieu.
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Mais il y a pire qu’une défaite pour empêcher la littérature, il y a le mensonge, et plus particulièrement le mensonge historique. Pouvons-nous, aujourd’hui, réellement aborder cette question, nous qui sommes abreuvés toute la journée par le chapelet de mensonges qu’égrainent nos hommes politiques à la télévision et partout ? Les exemples ne sont pas nombreux, ils sont permanents. Le mensonge politique est devenu une rhétorique, un sport, presque ! Et nous avons fini par le supporter comme un divertissement.
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Sentir bon était pour Suzanne la première qualité d'une épouse. Mais les hommes n'imaginent pas combien les femmes transpirent pour rendre leurs maisons impeccables. Impossible, le soir, d'entrer dans son lit sans une vraie toilette. Elle se couchait donc la dernière pour profiter de l'évier de la cuisine et se laver de la tête aux orteils. Quand elle remontait se coucher, Albert lui demandait souvent ce qu'elle pouvait bien fabriquer pour passer tout ce temps à sa toilette. Elle répondait "ça ne regarde pas les hommes".
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Des livres montaient comme des stalagmites et subissaient l'epreuve de l'entassement. Certaines piles atteignaient le plafond, en colonnes serrées les unes contre les autres, dissimulant des pans entiers du papier peint à grosses rayures jaunes qui venait d'être posé. Une pile s'ecroula.
Monsieur Antoine ramassa les livres, jetant un coup d'oeil rapide sur les titres que le hasard de la chute avait remis entre ses mains, souriant comme si, en une fraction de seconde, remontait à sa mémoire le contenu du livre tout entier.
- Figure-toi que c'est un mystère, ça aussi, ce sont toujours les mêmes piles qui s'effondrent. On dirait que certains auteurs sont plus rebelles que d'autres aux entassements.
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Pas une femme , pas une épouse , pas une fiancée mais une mère implorante, au visage d'ange avec des bras d'hommes , agenouillée , défigurée , suppliant la Patrie dévorante de lui rendre son enfant et au bas de laquelle était gravé " à eux la gloire , à nous le souvenir ".
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Un roman qui raconte la dernière journée de la vie d'un homme qui a décidé que sa vie s'arrêtait là.
Tout ce qui lui manque pour passer à l'acte c'est de ressentir une peur plus grande que celle de la tristesse que laissera sa propre mort. Il la cherche toute la journée, dans les mailles de sa relation avec sa femme, son fils préféré, avec sa sœur. Et c'est finalement dans l'absence de lien entre lui et son fils aîné, parti faire a guerre en Algérie, qu'il trouvera sa peur. Celle qui justifie qu'il meurt aujourd'hui.

Un livre tout simple dans sa forme, dans les gens qu'il met en scène, avec pudeur et beaucoup de silence. Mais un courant sous-marin le traverse, qui vous aspire par les pieds jusqu'à vous faire craindre de ne plus pouvoir remonter à la surface. Il fait froid au fond de l'âme d'Albert.
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Oui, on pouvait succéder à un père cordonnier, ou à un père médecin ou notaire, mais on ne pouvait pas succéder à un père ouvrier. Il en connaissait pourtant de ces enfants qui étaient devenus ouvrier à leur tour, mais ce n'était pas par amour du métier, c'était par amour du père, pour lui prouver qu'il ne s'était pas trompé. Regarde, tu n'es pas rien, puisque je veux être comme toi.
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"Qui a la même vision du monde à vingt ans qu'à cinquante, a perdu trente ans de sa vie."

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On peut mourir dans le mensonge. On ne peut pas se donner la mort sans s'être dit à soi-même la vérité.
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Personne n'avait parlé à Gilles de cette manière. Monsieur Antoine ne s'adressait pas à lui comme à un enfant, il l'obligeait à se hisser jusqu'à lui. Gilles pour l'instant se tenait à peine sur la pointe des pieds, tout chancelant. L'équilibre viendrait, c'était une question de temps.
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