La Vengeance du Comte Skarbek, tome 1 : Les Deux mains d'Or

Un tome 1 prenant avec une histoire qui se déroule à Paris dans les années 1843 dans le monde de la peinture ou les toiles du Talentueux Louis Paulus. sont exposées.

Une BD ou se cotoye l'art, l'amour, la vengeance, la justice le tout sur fond juridique.dans l'après époque des défaites Napoléoniennes .

J'ai été un peu troublée au départ par des dessins qui semblaient sans contours ou tout au moins qui semblaient un peu flous.. jusqu'à me rendre compte que cette BD parlait de peinture... et alors ces dessins ont révélé tout leur sens puisque l'on dirait en fait que le dessinateur à peint cette BD

Une belle découverte

C'est grâce à JunoR que j'ai découvert La Vengeance du Comte Skarbek. Merci beaucoup JunoR, sans toi je serais passée à côté de ce petit bijou.

L'histoire est passionnante et magnifiquement écrite. Ce récit de vengeance m'a fait penser au Comte de Monte-Cristo avec des peintures pour motif de trahison. Je suis impatiente de lire le tome 2 pour savoir si le Comte obtiendra réparation.

Outre la « petite » histoire du Comte, Yves Sente s'intéresse à la plus grande et nous fait parcourir la Pologne au temps des guerres Napoléoniennes. On sent que l'auteur a fait quelques recherches sur le sujet ce qui est toujours appréciable.

Le scénario est donc très solide et recherché. Et il y a une touche d'érotisme qui devrait plaire à plus d'un ;-)

Enfin, le dessin est de toute beauté. Grzegorz Rosinski ne se moque pas de nous : chaque case est un petit tableau de toute beauté. Je vais me pencher de plus près sur le travail de l'artiste parce que là j'ai un immense coup de foudre.

À suivre !

Le premier tome de ce diptyque est excellent et je n'ai qu'un conseil à donner : assurez-vous d'avoir les 2 sous la main avant de le commencer.
Le scénario d'Yves Sente est passionnant et nous plonge tout de suite dans l'intrigue. Il y est question d'une revanche, d'un peintre maudit, d'un marchand d'art véreux, d'un meurtre, d'un procès, tous les ingrédients d'une bonne histoire sont réunis.
Et si on y ajoute les magnifiques dessins de Rosinski, on obtient un album de grande qualité.
Alors bien sûr, le scénario fait penser au Comte de Monte-Christo, mais pourquoi s'en plaindre? D'autant plus qu'il y a de bonnes trouvailles pour en faire une histoire distincte qui va au delà de la simple adaptation.
Le premier tome s'arrête en plein procès et je suis impatiente de savoir si le comte Skarbek va obtenir justice ….

Un mystère entoure la disparition d'un célèbre peintre. Une sombre machination sur fond de vengeance se met en place.
De superbes illustrations.

(Reprise de la critique mise pour le T2)

Machiavélique cette histoire de vengeance du Comte Skarbek et du peintre Louis Paulus.
Meilleur que bon nombre de polars historiques, le procès, fil conducteur entre les 2 albums, monte en suspens d'un bout à l'autre.
Un tome 2 entre plus intense et riche en rebondissements que le 1er. Et l'irruption d'À Dumas et de F Chopin rajoute un côté pittoresque à un récit qui n'en avait pas besoin!
Côté dessins, il serait plus juste de parler de peinture, de tableaux à chaque page. La encore pour une histoire narrant la vengeance d'un peintre....
Un grand bravo à Sente et Rosinski.

Evidemment la qualité première du récit c'est le dessin de Rosinski et sa colorisation, le genre de BD comme on en a plus vraiment, les planches sont de toutes beautés alors que le trait de Rosinski est pas forcément le meilleur de dessinateur mais il a un style, son style.
Pour l'histoire je sais pas trop quoi en penser car entre hommage et plagiat c'est finalement dur de se positionner, Sente livrant sa relecture du Comte de Monte Cristo, son seul apport étant de foutre du cul dès que possible. Enfin un premier tome qui pose les bases solides avec notamment un procès assez plaisant à suivre. Mais clairement c'est le dessin qui fait tout ici.

J'avais déjà eu l'occasion d'admirer les planches/tableaux de "La vengeance du comte Skarbek" lors de l'exposition de Rosinski au musée Jijé à Bruxelles et je dois bien avouer que même réduites au format BD ses peintures en mettent plein la vue.

Déjà pour "Western" on avait senti une évolution graphique chez Rosinski, mais en peignant cette BD il s'est vraiment surpassé. de plus, le fait de peindre cette série permet au lecteur de se plonger dans le Paris artistique du XIXe siècle et ajoute de la crédibilité à cette histoire de trafic d'art.

L'histoire du comte Mieszko Skarbek qui revient d'exil après avoir fait croire à sa mort afin de se venger du célèbre marchand d'art Northbook en mettant en scène le plus grand procès du monde de l'art est pleine de rebondissements.

A la première lecture, ce premier tome peut néanmoins être interprété comme une grossière copie/adaptation du célèbre roman d'Alexandre Dumas, le Comte de Monte Cristo. Ce n'est qu'en découvrant les clins d'oeil vers l'oeuvre originale et les discordances que l'on se rend compte que Yves Sente nous a piégé avec une adaptation ingénieuse de l'oeuvre de Dumas qui connaîtra son apogée dans le deuxième tome.

Oeuvre du 9ème art peu connue, la vengeance du comte Skarbek nous emmène dans le Paris du milieu XIXème. Nous entrons dans les salons d'artistes, et logiquement dans le milieu mercantile des marchands d'art. Muses et placements se heurtent à des plans contrariés, et surtout..à l'ingéniosité du comte Skarbek.

Un diptyque découvert par hasard dans un coin poussiéreux d'une bibliothèque !
La surprise est à l'image de la qualité de cette BD !
Un scénario finement préparé, avec quelques rebondissements intéressants.
Le dessin qui complète harmonieusement l'histoire intriguante !
Des personnages énigmatiques....
Le tout donne réellement envie de lire la fin de l'histoire !

Superbe diptyque dans lequel j'ai retrouvé avec un plaisir non caché le fabuleux duo : Sente et Rosinski ( Auteurs du superbe Thorgal ! ). Deux ouvrages que je classerais dans mes best of pour son scénario particulièrement bien construit et une illustration qui tient de l'oeuvre d'art ! Mais passons à l'histoire.

Paris, 1843, le peintre Louis Paulus est revenu sous les traits du comte Skarbek afin de pouvoir confondre un célèbre marchand de tableaux, Daniel Northbrock. Accompagné de sa servante noire aussi belle que vénéneuse, il décide de se lancer sur les traces de son irrésistible Muse, Magdalène pensant pouvoir ainsi accomplir sa vengeance ...

C'est court, oui, mais je préfère vous laissez le découvrir et ne rien dévoiler. J'ai rarement été baladée comme dans cette histoire et comment ne pas aimer ? On va de rebondissement en rebondissement. Progressivement les masques tombent et on contemple avec surprise la nouvelle voie qui nous ait offerte. Petite et grande histoire (les débuts d'Alexandre Dumas, le Paris Napoléonien, ...) s'entremêlent et on ne lâche plus le livre avant la fin (Je vous conseille fortement d'avoir les deux albums sous la main !).

Concernant les illustrations alors là comment dire : Est-on encore dans le domaine de la BD ou du livre d'art ? Toutes les cases sont juste superbes, mériteraient d'être encadrées, font voyager, émeuvent, ... Rosinski a abandonné le dessin au trait suivi de l'encrage traditionnel pour peindre case après case. On y retrouve les codes du romantisme alors que c'est un illustrateur de bande dessinée dite réaliste et voilà ce que ça donne quand il peint la muse de l'ouvrage sur toile :

Lien : http://depuislecadredemafene..