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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
La vengeance du Comte Skarbek se passe au XIXème siècle, en plein coeur des guerres napoléonniennes. Un marchand d'art, inconnu du tout Paris, vient tout juste de débarquer à Saint-Malo, accompagnée d'une servante africaine.

Cet homme n'est pas là par hasard. Il est là pour se venger, se venger des hommes qui l'ont trahi. Après des années d'absence, il revient pour que justice lui soit rendue. Il va tout faire pour intenter un procès à ses ennemis qui ont pignon sur rue.

Une histoire savamment menée, pleine de rebondissements, de fourberies, de volupté, d'érotisme (dans cette version intégrale), de trahisons, de pirates, de vengeance autour de l'Art et de la peinture. Un bijou. D'ailleurs, cette histoire aurait servi à Alexandre DUMAS pour écrire le Comte de Monte-Cristo, comme le laisse entendre le narrateur, à un moment dans la BD. (C'est comme ça que les rumeurs enflent et prennent vie)….

Les dessins sont magnifiques, les scènes très bien dessinées et détaillées et accompagnent parfaitement le scénario. Difficile de se détacher cette histoire avant d'en être arrivée au bout.

Je remercie SVEN57. C'est grâce à sa critique que j'ai découvert cette BD.
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Deux pointures de la BD au service d'un récit romanesque aux multiples rebondissements, de la belle et bonne ouvrage!
Au scénario : Yves Sente bien connu pour ses scenarii de Blake et Mortimer, ce dernier se met ici au service de Crzegorz Rosinski (purée, ces polonais, ils ont des noms bien compliqués !) pour nous livrer un roman graphique digne de Dumas. Sans renier la Pologne, terre natale du héros de cette BD notre scénariste puise également son inspiration dans l'histoire de France et ce milieu du
XIX ème siècle trame de fond de cette BD.
Nous avons ici tous les talents réunis pour nous faire passer un délicieux moment de lecture, une intrigue à la Monte - Cristo, des images très soignées avec quelques planches érotiques qui viennent épicer le tout.
La version qui nous est livrée quinze ans après la version originale agrémentée des crayonnés de Rosinski fait mouche, la vengeance est un plat qui se mange froid, celle de Sharbek tombe à point pour égayer notre hiver 2018 .
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Cette BD, La vengeance du Comte Skarbek, dont j'ai trouvé les commentaires et les critiques élogieuses sur internet m'a tout de suite donné envie de la lire. La petite histoire du dessinateur Grzegorz Rosiński qui ne disposait que d'une année pour un autre projet artistique autre que Thorgal dit que Yves Sente, le scénariste a utilisé tous les goûts du dessinateur pour écrire cette histoire très réussie.


J'y ai trouvé les même ingrédients qu'une BD sortie plus récemment, Les Indes fourbes, vif succès général. Dans La vengeance du Comte Skarbek, il y a la même virtuosité du dessin ou chaque case ressemble à une toile impressionniste. On appréciera les croquis érotiques à peine ébauchés (jamais assumés par Grzegorz Rosiński pour les finaliser et les inclure dans la BD) qui ont été rajouté dans cette édition, placés aux bons endroits de l'histoire. Je fais partie des lecteurs qui auraient aimé le voir pousser l'audace à les dessiner mais les dessins préparatoires sont sous cette forme une rupture stylistique radicale pas dénué d'une certain charme esthétique.

Et l'histoire d'Yves Sente est une vraie aventure épique avec de nombreux rebondissements digne des plus grands thrillers. Ravi à chaque page, entrainé par l'histoire, La vengeance du Comte Skarbek est un must read de la BD.
Lien : http://livrepoche.fr/la-veng..
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J'ai suffisamment râlé contre la frilosité et la paresse des éditeurs historiques pour reconnaître sans hésitation lorsqu'un album récent est réussi. En l'occurrence, je ne peux que m'incliner devant la virtuosité de « La Vengeance du Comte Skarbek », un diptyque édité par Dargaud en 2004 pour le premier tome, puis en 2005 pour le second.

Ce projet est la rencontre de deux personnes au sommet de leur art : le scénariste Yves Sente et le dessinateur Grzegorz Rosinski (Thorgal). Tout d'abord, il faut bien l'avouer, si Yves Sente ne nous a pas vraiment convaincu avec sa reprise de la série Blake et Mortimer, et encore moins avec celle de Thorgal, ici il maîtrise parfaitement son sujet. Il puise dans les romans de Dumas, notamment son fameux « Comte de Monte-Cristo », mais aussi dans l'ambiance des salons artistiques du XIXème siècle pour nous conter la machination ourdie contre un jeune peintre.

Le sujet central de ce récit est en effet la peinture et son monde, artistique et économique, les deux étant étroitement mêlés. Or, Yves Sente construit une intrigue en forme de mise en abyme, avec de multiples résonances. Si le héros est un peintre... le dessinateur de ce diptyque l'est aussi : Grzegorz Rosinski s'essaie en effet pour la première fois à la couleur directe, c'est à dire qu'il peint directement les planches, alors que d'habitude pour les BD, le dessin et la mise en couleur sont séparés dans le temps, souvent même réalisés par des personnes différentes.

Et le résultat est magnifique. Les couleurs sont sublimes, tantôt nuancées, tantôt vives. le récit autobiographique du personnage principal est un véritable feu d'artifices, réservant des passages épiques et visuellement somptueux, notamment lors des évocations des guerres napoléoniennes. Quand le récit revient au temps présent, il se fait plus terne, et l'on se croirait alors projeté au temps de Dumas ou De Balzac, dans un Paris contrasté, à la fois vivant, élégant et sale.

Rarement dans une oeuvre, quelque soit l'art dont elle se réclame, fond et forme n'ont été aussi harmonieusement et ingénieusement entremêlés. de surcroît, Yves Sente nous réserve de nombreux rebondissements, et le lecteur est ainsi chahuté, de révélation en révélation, jusqu'à un final admirable de finesse.

De plus, on passe un très bon moment avec ces personnages. Certains sont flamboyants, notamment ce fameux Comte Skarbek, de loin le protagoniste le plus complexe et le plus subtil de ce récit, mais aussi son antagoniste et ses séides. Sente fait même intervenir un célébrissime personnage historique, avec suffisamment de tact et de retenue pour qu'il s'intègre parfaitement à l'histoire et vienne lui conférer encore un peu plus d'aura et de panache.

Alors certes, si l'on veut se montrer pointilleux, on pourra reprocher à Sente les emprunts à Dumas et des rebondissements parfois un peu tirés par les cheveux. Mais il n'en fait jamais trop et tout se tient. Sente comme Rosinski vont au bout de leur art et nous livrent là un sommet de la bande dessinée. Comme quoi, il est encore possible de créer de bons albums aujourd'hui (même si oui, cette BD a plus de quinze ans désormais).
Lien : https://artetpoiesis.blogspo..
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En 1843, un mystérieux comte polonais du nom de Mieszko Skarbek, dont le visage est à moitié brûlé, débarque à Saint Malo, accompagné d'une servante africaine. Il se rend derechef à Paris, où il loue un hôtel particulier.

Sur place, il contacte le banquier Ferrat auprès duquel il se renseigne au sujet de Daniel Northbrook, célèbre marchand d'art. Celui-ci détient toutes les toiles laissées par le peintre Louis Paulus, disparu onze ans auparavant.

Sur de nombreuses toiles, c'est une certaine Magdalène qui est représentée. le comte Skarbek demande à la rencontrer. Et lorsqu'il se retrouve en tête à tête avec elle, c'est pour la peindre afin qu'elle reconnaisse en lui le fameux Louis Paulus, revenu pour se venger des injustices qu'il a subies…

Si vous avez aimé (comme moi) le comte de Monte Cristo (roman auquel, vous le constaterez, il est fait explicitement référence), nul doute que vous retrouverez, dans le scénario de cette bande dessinée écrit par Sente, le plaisir d'une histoire de vengeance bien menée, truffée de chausse-trappes et qui, au fil de ses rebondissements, saura retenir votre attention jusqu'au bout, parce qu'alors même que vous croirez avoir tout compris… vous vous troMais surtout, et c'est la raison pour laquelle je tenais à vous présenter ce diptyque, c'est le graphisme qui est extraordinaire dans ces albums. Chaque planche révèle son lot de dessins de tailles et de thèmes divers (scènes de ville, intérieurs, marines etc.) qui sont autant de tableaux en réduction où l'on peut apprécier la patte du dessinateur-peintre, Rosinski.mperez encore !
Dans ces deux albums, Rosinski (le dessinateur de la série « Thorgal », que je suis depuis sa naissance, en 1984) s'affirme en effet en pleine possession d'un style vers lequel il s'acheminait depuis quelques années. C'est sur de grandes planches que, tel un peintre, il compose ses illustrations, réduites ensuite au format requis. Gouache, pastel, fusain, toutes les techniques lui permettent d'exprimer aussi bien l'intimité d'un lieu que la beauté, tourmentée ou paisible, d'un paysage, en utilisant une large palette de couleurs.

J'ai relu ces deux albums (acquis lors de leur parution, en 2004 et 2005), avant de vous en parler et, comme l'histoire m'était familière, j'ai tourné les pages lentement, prenant le temps d'apprécier la beauté de toutes ces petites toiles miniatures parsemées sur les pages.

Une aventure rondement menée + un graphisme de haute volée : aucune hésitation à avoir, vous devez découvrir « La vengeance du Comte Skarbek » !
Lien : http://surmesbrizees.wordpre..
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