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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce deuxième opus des aventures de Mademoiselle J nous fait faire un bon dans le temps de plusieurs années. Juliette est maintenant une jeune fille accomplie qui veut devenir journaliste. Toujours aussi attachante, la jeune femme va devoir faire ses preuves, tout en se faisant courtiser par un charmant jeune homme. Ce tome est pour moi de facture beaucoup plus classique, même si sa lecture reste très agréable. L'intrigue colle une nouvelle fois à l'histoire, en plongeant ses personnages dans la fin des années 30, où le nazisme gagnait en puissance sans pour autant faire peur.
Au final, cette deuxième aventure reste une bonne surprise et me donne vraiment envie de lire la suite.
Un grand merci aux éditions Dupuis et à Netgalley pour cette nouvelle lecture.
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J'ai tout autant aimé ce tome que le précédent.
Après Il s'appelait Ptirou, nous retrouvons Juliette à Paris, mais hélas Ptirou n'apparaît plus que sous forme d'une évocation très émouvante.

Avril 1960. Ce tome commence quatre mois après le précédent, à Pâques cette fois. Les cloches ont apporté des B.D. aux enfants ! Et ils sont toujours dans l'attente de l'oncle Paul (Dupuis ?) et des histoires qu'il leur conte.
C'est amusant parce que la partie qui se passe en 1960 est encore en gris, mais seules les BD sont en couleurs !!
Son récit reprend la suite immédiate du précédent, l'arrivée de Juliette à New York. Mais très vite, c'est le retour en France, Juliette passe son bac, et s'obstine à se vouloir grand reporter, malgré les obstacles et le peu d'enthousiasme de son père.
Contrairement à lui, elle est très méfiante vis à vis des nazis, et refuse leurs tentatives de rapprochement.
Sa situation lui permet un scoop qui va enfin lui ouvrir quelques portes.
L'histoire est très prenante, on ne s'ennuie pas une seconde, on s'inquiète pour Juliette et son amie. Et on découvre aussi une période particulière de l'Histoire, très bien représentée.

Cette B.D. ne me parait pas destinée aux enfants (ce qui me surprend un peu si les planches ont paru dans Spirou ?). Rien de choquant ni gênant, mais un côté politico-historique qui risque de peu les intéresser.
Quoique on peut sans doute aussi la lire comme une aventure à suspense, mais il me semble qu'elle suppose quelques connaissances pour l'apprécier vraiment.

On s'attache volontiers au personnage de Juliette, tellement intéressante. Et j'ai trouvé émouvant de deviner l'apparition du fantôme de Ptirou quand elle se pose des questions et ne sait vers qui se tourner.
Il n'est hélas plus là, mais quand même toujours là quand elle en a besoin.

Une chouette série pour ado et adultes, j'espère que le tome 3 paraitra bientôt
Lien : https://livresjeunessejangel..
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Après le très bon Ptirou du même duo, ce second tome revient sur Juliette, suivie dans le premier tome, dans sa quête de devenir reportrice.
L'histoire se situe à l'aube de la seconde guerre mondiale, période ou le nazisme est déjà bien installé.

Lecture très agréable comme le premier tome, avec des personnages très plaisants à suivre. Il y a juste quelques petites facilités et moments convenus, mais qui ne viennent pas entacher la lecture.
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Nous retrouvons Mademoiselle J, 10 ans après le tome 1 e t son voyage aux Etats-Unis. Elle veut devenir indépendante et cherche un emploi dans le journalisme mais c'est sans compter le machisme inhérent à l'époque et à la profession. La jeune femme refuse de donner ses parts de l'entreprise familiale aux nazis et n'est pas dupe de l'Exposition Universelle qui met en avant les idéologies soviétiques et nazies. Dans le même temps et malgré son désir de ne pas se marier, elle profite de la vie, de ses amis et fait la rencontre d'un beau jeune homme. Un deuxième tome où L Histoire prend une place plus importante et où l'héroïne es attachante à travers ses actions et ses failles. Un deuxième tome réussi et un tome 3 que j'attends avec impatience. #MademoiselleJ #NetGalleyFrance
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Il y a quelques mois, je faisais une critique relativement acide d'Il s'appelait Ptirou, sorte de méta-origin story au plus célèbre groom du neuvième art, et qui ne m'avait semblé guère plus qu'un pâle ersatz de Titanic. C'était simple : pour moi, Dupuis essayait une fois de plus se faire du social sans vraiment assumer, et de titiller la nostalgie de son public ayant atteint le quatrième âge. En découlait une histoire mièvre et trop impersonnelle, car comme disait l'écrivain : « Les bons sentiments ne font pas de la littérature ».
Mais comme toutes les belles histoires ont un retournement de situation, le potentiel dramatique que j'avais quand même flairé n'a pas été jeté dans les orties : Il s'appelait Ptirou n'est désormais plus un one-shot de la série Un Spirou par…, mais appartient désormais à une toute nouvelle saga, Mademoiselle J., prévue comme une trilogie à l'heure où je vous écris ces lignes. Nous retrouvons donc Mlle Juliette (et non pas la célèbre compagne de Gaston Lagaffe, ça, ce sera encore un autre spin-off) qui, marquée par sa rencontre avec Ptirou, décide de mener sa vie comme elle l'entend plutôt que de la passer à faire bonne figure dans l'aristocratie. Elle va donc se prendre-z'en main (comme dirait Pascal Légitimus) en devenant journaliste malgré les critiques incessantes de la gent masculine. Et il y en aurait, des reportages à faire, à présent que le nazisme est au pouvoir…
La mère symbolique de Spirou va-t-elle obtenir cette fois l'histoire qu'elle mérite ? On peut noter d'ores et déjà que les thématiques sont bien mieux abordées. À présent, plus moyen d'esquiver la question de l'ascension d'Hitler et sa complicité avec les grandes fortunes d'Europe. Juliette va donc devoir batailler avec sa propre famille pour la convaincre de ne pas faire alliance avec le nouveau gouvernement allemand, ce qui donne de l'épaisseur à son père jusque-là campé en patriarche bienveillant. de même, elle gagne en caractère et en ténacité, ce qui permet aux deux auteurs de critiquer ouvertement le machisme qui régnait à l'époque, aussi bien à droite qu'à gauche. Alors certes, c'est du féminisme blanc, bourgeois, dans les rues bien chics des parigots ; mais on peut l'excuser en raison de l'époque où se passe l'histoire. Si Simone de Beauvoir, toute de cuir et de fourrure vêtue, n'avait pas botté quelques roubignoles dans ses quartiers huppés, qui sait si de nos jours on aurait entendu parler de penseuses plus subversives comme Françoise Vergès ou Rokhaya Diallo ?
Tout de même, tout ceci reste très gentillet, entre les cigarettes qu'on fume pour faire « femme libre » et l'amie juive avec qui on imagine brièvement une romance avant de nous rappeler que M. Dupuis tient à produire des albums rentables. Vient ensuite le moment #NotAllMen avec un homme venant sauver les demoiselles en détresse face à un de ses homologues en mode « Eh, mâmoizelle, t'es charmante ». Sans compter les inévitables moments au charme suranné, comprendre : le déballage sans fin d'objets vintages commentés par des dialogues ayant peu de mordant. Il y a un tel fétichisme pour l'époque que j'étais presque à m'imaginer une double page où les personnages diraient : « Oh là là, ils sont pas bien les nazis » tout en regardant un défilé Hugo Boss. J'étais à ça de refermer le bouquin.
Et puis arrive le dernier quart du livre… Et là, oubliez tout ce que je vous ai dit au paragraphe précédent, quasiment tous les éléments que j'y ai décrits trouvent une justification. Par un enchaînement de péripéties enfin un peu Spirou-esque, le récit s'emballe et change assez radicalement de ton. Les femmes sont bien décidées à sauver le plus de monde possible du nazisme, et elles n'auront besoin d'être secourues par personne, merci bien. Il y a de la bagarre, des plans tordus, des coups de théâtre, bref : de la bonne vieille littérature populaire.
Du coup, je m'interroge sur pourquoi la série ne me plaît pas : est-ce que l'ambiance globale est vraiment médiocre, ou est-ce que je ne suis juste pas le public-cible ? Est-ce qu'on pourrait imaginer qu'il s'agit d'une « BD vieillesse », en symétrie aux BD jeunesse, qui excuserait les excès de politesse et de nostalgie ? Ou est-ce qu'il faut juste y voir une volonté commerciale de tabler sur les doux rêves du bon vieux temps ? Et au fond, l'un empêche-t-il l'autre ?
Quoi qu'il en soit, on ne peut que féliciter Verron et Y. Sente d'avoir fait des progrès depuis leur premier album, ce qui annonce de bonnes augures pour le tome 3, Jusqu'au bout du monde. Et il est très probable que je le lise : j'aimerais me faire la totalité du Spirouverse, car après tout, c'est pour ma culture…
Lien : https://cestpourmaculture.wo..
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La barre était haute suite au volume 1 "Il s'appelait Ptirou" qui était un petit chef-d'oeuvre. Et bien les auteurs Verron et Sente ont admirablement bien relevé le défi du volume 2! Les dessins sont toujours aussi magnifiques, le scénario étoffé (quoi qu'un peu improbable par moment), et les personnages toujours aussi profonds et attachants. Une formule qui fonctionne bien!
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