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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un sympathique petit livre dans la série des contes animaliers de l'auteur. le fait que l'on ait affaire à une baleine et non à un chat ou un chien, et le décor grandiose des mers australes lui confèrent une certaine profondeur (sans jeu de mot) malgré une histoire finalement toute simple. Accessible pour de jeunes adolescents, peut-être pas pour les enfants.
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"Un matin de l'été austral de 2014, tout près de Puerto Montt au Chili, on a trouvé une baleine échouée...
[...]
Oui, on raconte beaucoup d'histoires au sud du monde."

Entre ces deux extraits, quatorze petits chapitres. Quatorze courts récits aux titres intrigants.
Quatorze chapitres, c'est peu, surtout que chacun ne comporte que quelques pages.
Mais Luis Sépúlveda prouve ici parfaitement que ce n'est pas la quantité qui compte, mais bien la qualité.

Par la magie d'un coquillage, la baleine raconte son histoire. Elle raconte, de son point de vue de baleine et avec ses capacités, ce qu'elle comprend des hommes et de la mer.
C'est un récit sensible et poétique, animé d'un grand souffle d'aventure, mais le merveilleux du début glisse petit à petit vers l'horreur, à cause des hommes, de leur cruauté et de leur insensibilité à la beauté qui les entoure.
Bien mieux que ne pourrait le faire un texte rationnel, ce conte est un vibrant plaidoyer pour la vie, pour le respect des êtres vivants et finalement pour le respect de la planète entière.
L'Homme ne sort pas grandi de ces lignes pleines de finesse et de douceur apparente, qui constituent une mise en accusation percutante et terriblement efficace.

L'ensemble est mis en valeur par les très beaux dessins en noir et blanc de Joëlle Jolivet qui a su parfaitement coller au style du récit.

Quatorze petits chapitres qui s'adressent aux lecteurs de tous âges ; les plus jeunes y verront une belle histoire, les autres y trouveront matière à réfléchir.
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Histoire d'une baleine blanche est mon premier pas dans l'univers de Luis Sepulveda. C'est un premier pas très engageant que de cheminer le long de la côte chilienne vers Puerto Montt. Vous pourrez y rencontrer des pêcheurs qui respectent la baleine morte. Ils l'entraîne en pleine mer,la vide et la laisse s'enfoncer en pleine mer.
Ces pêcheurs et leurs familles sont des lafkenche, des gens de la mer.
Un petit lafkenche est triste à cause de la baleine.
Il nous tend une coquille de loco, coquillage très apprécié.
Mettez la coquille contre votre oreille et la baleine vous parlera.
....Et la baleine à parlé. Elle a parlé de l'homme, des fonds marins, de son monde et de ce qu'elle a appris de l'homme, de ses raisons. Elle nous parle de ses congénères et des baleiniers. Elle nous parle de son paradis, l'île Mocha.
La baleine nous raconte des histoires au Sud du monde, mais elle raconte aussi notre monde.
Le tout est sublimé par les dessins en noir et blanc de Joëlle Jolivet.
Un conte, une réflexion au pays lafkenche entre baleines et vieilles femmes.
Un moment suspendu...

Lien : https://auxventsdesmots.word..
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« On raconte beaucoup d'histoires au sud du monde. On raconte que dans les eaux de l'Océan Pacifique, sur la côte du Chili en face de l'île de Mocha, le 20 novembre 1820, un grand cachalot blanc a attaqué et coulé le baleinier « Essex », qui était parti du port de Nantucket, dans l'Atlantique nord quinze mois avant son naufrage ».

Et si l'équivalent chilien de Moby Dick, baptisé Mocha Dick, se mettait à parler ? C'est ce qui se passe dans ce court roman, qui tient indéniablement du conte. Luis Sepulveda, à sa façon à la fois grave et légère, nous démontre, s'il en était besoin, que l'insatiable fringale de destruction qu'ont les hommes pour le vivant ne date pas d'hier.

Difficile de dire quoi que ce soit de ce texte sans trop en révéler. Il fait appel à notre âme d'enfant mais avec beaucoup de justesse. Les magnifiques linogravures de Joëlle Jolivet qui l'illustrent, entre ombres et lumières, ajoutent encore de la profondeur à ce texte.
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Il était une fois une baleine blanche, une baleine couleur de lune. Les hommes l'appelaient Moby Dick mais qui connait vraiment son histoire? Heureusement Luis Sepulveda l'a priée de la lui narrer et avant lui aussi de partir au loin il a pris le temps de nous la confier. Accompagnés par les dessins de Joëlle Jolivet nous voilà partis non loin du détroit et de l'île de Mocha, le coquillage collé à notre oreille nous écoutons ce que la baleine couleur de lune a à nous dire ...
Un moment de lecture en apnée, où j'ai retrouvé la plume de Sepulveda.
A découvrir et à partager ..
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Si beau et si triste... Histoire d'une baleine blanche est un véritable conte. Il relate la vie, près du cap Horn, d'un grand cachalot "couleur de lune", surnommé Mocha Dick par les baleiniers, et lié aux Gens de la mer par une mystérieuse mission. C'est aussi un très bel objet-livre, ponctué d'illustrations de Joëlle Jolivet, dont le trait simple et épais se marie à la perfection à l'écriture poétique de Luis Sepúlveda. le récit retranscrit merveilleusement le sentiment de paix et de simplicité qui règne normalement sous la mer, dans le silence et la solitude seulement troublés par le chant des baleines. En si peu de pages, j'ai appris beaucoup de choses sur ces grands animaux, mais également sur l'attaque de l'Essex par un grand cachalot en 1820, qui inspira l'écrivain américain Herman Melville pour son roman Moby Dick (1851). La mythique baleine blanche s'adresse au narrateur à travers un coquillage, messager de sa fabuleuse mémoire. Elle réécrit l'histoire jusqu'ici seulement racontée du point de vue des hommes et les enjoint à respecter la nature et ses habitants. En adoptant son regard, un oeil vers la terre et l'autre tourné vers l'horizon infini, l'auteur donne une portée universelle à son histoire, qui m'a beaucoup émue.
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Après avoir lu trois romans de l'auteur traitant des animaux, j'ai acheté ce livre sans me faire de soucis quant à la qualité du texte et au message passé. Cet ouvrage parle de la vie d'un cachalot, la réalité des baleines qui doivent survivre entre destruction des animaux marins et chasse.

L'auteur, une fois de plus, a su toucher mon petit coeur d'amoureuse des animaux. Si les textes de Luis Sepúlveda me touchent tant, c'est parce qu'ils sont réels. Je connais très peu l'univers de la mer et grâce à ce récit, j'ai pu me projeter dans les terres marines et découvrir la dure vie des animaux marins et ce que l'humain est prêt à faire pour arriver à ses fins. le message est clair, intense, dur pour permettre aux esprits des lecteurs de prendre conscience de ce qu'il se passe dans notre monde.

Je suis passée par de nombreuses émotions, la joie, la colère, la tristesse, j'ai versé une petite larme sur la fin. J'ai lu cet ouvrage pour rendre hommage à cet auteur incroyable. Une fois encore, je constate la beauté de ses écrits et la perte d'un homme incroyable.
Lien : https://lademoiselleauxcerfs..
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C'est avec retard que je découvre l'oeuvre littéraire de Luis Sepúlveda, décédé il y a peu.

Après avoir lu de lui un roman noir, je voulais voir ce que sa plume offrait dans un conte.

Sans être très souple, j'adore faire des grands écarts littéraire, les risques sont moins grands que de le faire en vrai, façon JCVD entre deux chaises (ou camions).

Un conte illustré qui m'a emporté loin de chez moi, au milieu de l'océan, près des côtes chilienne (coucou Rachel !), en compagnie d'un cachalot blanc.

Première fois de ma vie de lectrice que j'ai un cachalot en tant que narrateur d'une histoire pleine de poésie, de respect de la nature mais aussi de surpêche et de violence dans la manière de chasser les baleines pour prélever leur suif.

Au travers d'une légende, l'auteur nous parle du peuple des lafkenche qui respectent la nature et en appelle à quatre vieilles femmes pour transporter leurs morts dans une autre île. Une fois dans l'eau, ces vieilles dames se transforment en baleines et se retrouvent sous la protection de notre cachalot blanc.

Tout en apprenant quelques détails de la vie des cétacés, on a envie aussi de hurler « Cétacé, arrêtez de les chasser ! » tant le récit des harpons se plantant dans leur chair donne l'impression que c'est dans la nôtre qu'ils se plantent.

Il y a un océan d'émotions, dans ces pages, un gulf-stream qui vous emporte dans ses flots et vous dépose ailleurs, dans un monde inconnu mais peuplé de mammifères marins en voie de disparition.

Ballotté dans des courants marins violents, le lecteur est mis face à une dichotomie entre des gens de la mer qui ne prélève que le strict nécessaire pour vivre et de l'autre, des marins qui veulent exploiter toutes les baleines pour les transformer, notamment, en huile pour leurs lampes, afin de ne pas avoir peur du noir.

Une société de consommation qui était déjà en branle dans ce 19ème siècle et qui pensait que tout était infini dans les stocks naturels.

Une très belle histoire qui nous est contée par Mocha Dick, une baleine blanche, qui, d'après ce que j'ai appris, a servi d'inspiration à Herman Melville pour son Moby Dick. Mieux, Mocha Dick a vraiment existé et on lui a donné la parole.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Beaucoup d'étoiles pour un petit livre
J'ai retrouvé avec plaisir Sepulveda
Ce petit livre est magnifique comme d habitude.
Comme j aurai aimé connaitre cette baleine.
Les dialogues entre animaux entre humains et animaux sont très positifs , chacun se défend .
Un livre sur la sauvegarde de nos chers baleines qui faudrait que vous lisiez
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Un conte merveilleux et intemporel, magique.
J'aime quand Luis SEPULVEDA nous raconte une histoire du Sud du monde. J'aime qand il donne la parole à Mocha Dick, cachalot couleur de lune. Une parole toute en poésie et en simplicité, mais terriblement percutante et efficace.
Le tout avec de belles illustrations, une bien jolie édition.
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