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La Peur !! Peur du vide, peur du feu, peur en voiture... Nous avons tous au fond de nous une peur qui nous hante. Et heureusement, car c'est elle parfois qui nous maintient en vie. Imaginez un monde sans peur, plus rien ne nous retiendrait et ce serait le drame. C'est ce que Thierry Serfaty, essaye de nous démontrer dans ce polar ou peur et phobie sont au centre de l'énigme. Erick Flamand et son équipe vont être confrontés à une série de suicides, tous plus glauques les uns que les autres, ou les victimes meurent dans des circonstances particulières, en affrontant leur plus grandes terreurs, avec le sourire.
Le plus étonnant, c'est qu'ils sont photographiés dans leurs derniers instants de vie, comme si, tout cela était prémédité, voir orchestré.
Notre commissaire,lui même légèrement phobique, devra affronter ses peurs et découvrir la vérité, suicides ou crimes organisés ?
Un polar intéressant, traitant d'un sujet qui nous concerne tous. Une équipe d'enquêteurs composée d'individus totalement différents mais complémentaires, le caractère fougueux de Laura donne du piment à l'histoire. L'énigme et le suspense vous tiendront jusqu'à la fin, qui laisse le champ libre à l'imagination du lecteur.
un bon moment de lecture
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J'ai découvert Peur de SERFATY Stéphanie par hasard et j'ai été très agréablement surprise .histoire prenante bien ficelé .Entre un enquêteur phobique,marié à une femme au tempérament de feu qui est en plus sa coéquipière , une petite fille attachante ,un photographe voyeuriste et un centre mystérieux. Cela nous emporte aux limite de la folie du corps et de l'esprit la phobie cette peur irrationnelle qui pousse l'homme dans ces retranchements.
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Dans Peur, nous retrouvons le commisaire Erick Flamand, son équipe, son entourage... des personnages avec lesquels nous avons faits connaissance dans La nuit interdite, que j'ai adoré.
Cette fois-ci, d'étranges suicides croqués sur le vif par un photographe pro mettent les nerfs d'Erick à rude épreuve. En effet, des individus meurent non pas de désespoir, mais avec le sourire aux lèvres. Pourquoi choisir cette mort? Quel est le point commun entre ces personnes?
Les photos sont des indices précieux là où les témoignages sont inefficaces... Les morts eux-mêmes vont livrer une parcelle de vérité... Seulement une parcelle car le mobile est ancien et puissant: la peur.
Qui n'a pas rêvé de s'affranchir de cette émotion intrinsèque à notre état d'humain? La peur: la fuir, l'apprivoiser ou la vaincre?
Thierry Serfaty nous emmène sur son chemin, entre phobie et combat, entre expérimentation et psychologie.
J'ai beaucoup aimé cette nouvelle incursion dans la psyché, au côté d'un flic maniaque, insomniaque à certains moments, phobique à d'autres. Ce n'est pas un super-héros, on se retrouve dans ses petites manies et le lecteur aimerait tout autant qu'il trouve la paix que l'éclaircissement de ces décès. La volcanique Laura remue tout sur son passage, un véritable cataclysme épuisant! La maternelle Marina est la co-équipière calme et discrète qui recentre les énergies.
La participation du photographe de la mort à l'enquête pose le sujet d'un certain voyeurisme froid tout en dévoilant la richesse de l'expression par la photographie. La photo n'est pas qu'un morceau de papier glacé, elle n'est pas que beauté, elle est un témoin, un acteur, un passeur de messages. Il faut juste lui apporter l'attention qu'elle mérité. Il faut savoir regarder... et pas seulement voir.
Et, bien entendu, cette intrigue pose le questionnement sur le coaching, un certain shamanisme pervers qui, sous couvert d'apporter de l'aide à des personnes fragiles et en demande de solutions par une pseudo-médecine, n'a pour but que la manipulation et l'expérimentation humaine. Aucun traumatisme ne peut se régler d'un coup de scalpel... n'est-ce pas? Mmhh, pas sûr... Avec Peur, la frontière entre la réalité et le roman est mince... le sentiment d'attraction-répulsion créé un malaise au fil de la lecture car si le suicide n'emporte pas les suffrages, ne plus être paralysé par la peur est une recherche quotidienne pour certains...
Mais aura-t-on la réponse à cette question: mourir par l'objet de sa peur est-il une victoire ou un échec? Pourquoi cette finalité choisie? Pourquoi cet aveuglement des disciples du Maître?
Ce roman est passionnant, dérangeant parfois lorsque nous sommes les voyeurs des suicides relatés, des derniers moments de vie de ces victimes. Mais la réflexion sur le thème de la peur, les dérives qui en découlent et cette volonté farouche d'éradiquer ce sentiment fondateur m'ont scotchés du début à la fin et je n'ai eu qu'une hâte, à la dernière page, celle d'attraper la suite: Agônia.
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Des phobiques décident d'affronter leurs peurs pour montrer qu'ils s'en sont affranchis : un photographe est rémunéré par un étrange commanditaire pour immortaliser et diffuser sur un blog éphémère les photos du passage à l'acte. Leur sentiment de peur a tellement bien disparu que cela conduit les gens à la mort.
Le commissaire Flamand et son équipe doivent se dépêcher d'enquêter pour empêcher l'hécatombe

Le style de Thierry Serfaty est agréable à lire. Il utilise ses connaissances médicales et ses recherches personnelles pour nous faire découvrir des aspects de notre personnalité et de notre fonctionnement physiologique. On a donc le sentiment d'apprendre même si quelque fois la limite entre le vrai et le faux n'est pas toujours bien définie.

Le début est intriguant et j'ai lu avec un certain plaisir ces incursions dans la manipulation mentale et le voyeurisme mais j'aurais aimé un rythme un peu plus soutenu. Certaines parties m'ont parues tirées en longueurs. Fallait pas commencer par la fin, me direz-vous !
Peur est le 2eme tome de la série de la pyramide mentale de Thierry Serfaty, le 1er est « La Nuit Interdite ». La suite de Peur est « Agônia »
Je n'ai pas commencé la série dans le bon ordre. « Agônia » était libre à la bibliothèque immédiatement. Donc, j'avais déjà pas mal d'informations avant de commencer « Peur ».
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N'ayant pas aimé «Le sang des sirènes», ayant trouvé une incohérence dans «Le cinquième patient», et n'ayant pas pu venir à bout du tome 1 d'«Oscar Pill», je n'étais pas disposée à apprécier «Peur». Pourtant, le résumé m'a plu, j'ai donc voulu donner une autre chance à Thierry Serfaty. Je ne le regrette pas.

Il est surprenant qu'un roman aussi épais ne contienne pas de lenteurs. C'est pourtant le cas. Il y a bien cette ficelle éculée qui consiste à ne pas dévoiler le nom du coupable au lecteur, alors que les personnages le connaissent. Cependant, c'est un défaut mineur. En effet, le nom du coupable était secondaire, car ce qui comptait, c'était sa psychologie.
D'autre part, j'avais deviné certaines choses avant que l'auteur ne les dévoile, mais cela n'a en rien gâché ma lecture, car c'est de moindre importance en regard de l'habile mélange de psychologie et de suspense créé.
[...]
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Suspense, psychologie, chirurgie, humour, sang, émotions, et couple de flic atypique et attachant : Peur réunit tous les ingrédients d'un bon thriller, ce qu'il est sans conteste. En plus, il parle de la Sainte Victoire et du barrage de Bimont, donc il a tout pour me plaire...
Thierry Serfaty inscrit son roman dans un contexte particulier : la lutte contre sa propre peur. Face à nos phobies, héritées souvent de l'enfance, nous avons trois réactions potentielles : être pétrifié(e), fuir, ou lutter ("freeze, fly, fight", selon la "règle des 3 F"). Lutter pour se débarasser de la peur serait semble-t-il la solution ultime pour se libérer définitivement de son joug. Mais à quel prix ! Un homme sans peur devient sans retenue, hautement dangereux surtout pour lui-même. du coup, l'auteur nous réconcilie définitivement avec la nôtre.
Autour de cet axe, Thierry Serfaty a imaginé d'une écriture remarquable un thriller riche qu'il a documenté de sa précision de médecin.
Lien : http://chezlorraine.blogspot..
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Comme avec le gène de la révolte et La nuit interdite, j'ai passé un excellent moment avec Peur.
L'intrigue est très originale. Les personnages sont fouillés et attachants, la petite Léa notamment.
Si j'ai dévoré la première moitié du livre, la seconde m'a globalement déçu. Pour moi, assez peu de suspense et des rebondissements téléphonés, qui heureusement, ne nuisent pas trop à la qualité générale du roman.
Je trouvais que la fin manquait de piment et laissait beaucoup de choses en suspens mais c'est parce qu'il s'agit d'un diptyque.
Lien : http://hanniballelecteur.ove..
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Même pas peur!

J'ai acheté ce roman à "Saint-Maur en poche", un super petit salon du livre. C'est Thierry Serfaty lui-même qui me l'a conseillé. J'avais adoré "la nuit interdite" et ce roman en est la suite. On a longuement discuté. C'est un monsieur adorable, plein d'humour. Il m'a expliqué que ces romans sont les deux premiers d'une série de 4 sur la pyramide mentale.

J'ai toujours beaucoup aimé ce principe du roman qui nous apprend quelque chose mais en lui-même il m'a beaucoup déçue.

1) Les personnages sont terriblement artificiels, leurs relations sonnent creux, les dialogues font mauvaise série B: franchement ça ne fonctionne pas aussi bien que "la nuit interdite".

2) Dans le premier Erik a des insomnies et dans celui-ci souffre de phobie : il va nous la refaire à chaque fois? parce que j'ai trouvé que c'était un peu gros comme ficelle.

3) J'ai retrouvé les techniques du "page turner" et j'ai HORREUR de ça. Encore une fois, la ficelle est trop grosse à mon goût.

4) J'ai trouvé le coupable dès son entrée en scène. Et aucune surprise, c'était bien lui. idem pour al fin qu'on a vu venir bien avant.


La dédicace que Thierry Serfaty m'a faite sur ce livre est adorable et je pense que ce roman peut trouver un public cet été sur les plages mais, personnellement, je n'ai pas aimé.

Comme je fonctionne à 150% à l'affectif, j'achèterai quand même ses prochains romans. Mais juste parce que j'ai complètement craqué pour le monsieur ...
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Franchement.. ça ne vaut pas le papier. Médiocre, sans queue ni tête. Très déçue car le libraire l'avait recommandé.

Encore une fois je l'ai fini car dans l'avion … mais la fin est décousue.

Le personnage du commissaire est très bien campé mais les autres caractères ne tiennent pas la route.
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Un photographe engagé par un mystérieux employeur pour immortaliser et publier sur un blog éphémère l' expiration heureuse de suicidés au moment ultime, un enquêteur souffrant de phobies, un étrange institut thérapeutique, des personnages tourmentés, telle est en substance la trame de ce roman, qui oscille entre science, détresse et psychologie, Ne plus être paralysé par la peur, mourir pour triompher de sa phobie, pour les disciples du Maître, c'est la victoire suprême. Cette finalité dénuée de sens pose de nombreuses questions sur la mince frontière entre illusion et raison, aspiration et folie.Thierry Serfaty construit, sur cette idée originale aux frontières de l'inconscient, un thriller édifiant minutieusement documenté sur l'emprise irrationnelle de l'angoisse phobique et de la peur. Cependant, à vouloir trop souligner le désarroi et les souffrances endurées par les protagonistes, l'auteur se perd dans des questionnements superflus sur leur vie, leur passé, leurs problèmes, et pourtant, malgré ces nombreuses introspections, des zones d'ombre subsistent et leurs motivations restent autant confuses qu'inexpliquées. Les enquêteurs tergiversent dans la conduite de l'enquête s'engagent dans d'inutiles analyses et autres considérations futiles, entraînant une absence de rythme notable. Les personnages sont peu avenants et paraissent artificiels, à la limite pour certains, de la caricature. Leurs relations semblent peu sincères, voire triviales et improbables dès lors, la crédibilité du récit en souffre inévitablement. le final inachevé renforce la gêne, introduisant de nouveaux personnages et relançant l'enquête qui va se poursuivre et se conclure dans "Agonia".
Le thème est passionnant,Thierry Serfaty maîtrise à la perfection son propos mais s'écarte trop souvent du sujet au profit de digressions sans intérêt ni incidence réelle sur l'histoire. Moins de sentiments et de maniérisme, plus de discernement et d'action auraient, à n'en pas douter, donné une autre dimension à ce roman. Un ouvrage en demi-teinte dans la bibliographie, par ailleurs excellente, de cet auteur de talent.


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