Ce livre, écrit en catalan, vient de paraître (mars 2018) aux éditions Amsterdam Je vous définis qui sont les Editions Amsterdam, soyez indulgents pour ma traduction : Les éditions Amsterdam (Amsterdam Llibres) est la marque éditoriale de "Ficció de SOM", un groupe coopératif qui veut doter la société d'une industrie culturelle et de communication novatrice et solide. Parce que la culture nous fait devenir qui nous sommes : un collectif, une société, une nation.
Traduction de la quatrième de couverture, qui présente le livre :
Acide, noir, mordant et irrévérencieux, La novel-la de Sant Jordi (Le roman de Sant Jordi) est un portrait satirique du monde littéraire qui dévoile avec ironie et habileté les engrenages qui actionnent les fils de la fête :
Joyeuse, vivante, festive... telle est la Sant Jordi pour les lecteurs. Par contre, les écrivains et les éditeurs vivent une journée épuisante nerveusement, dans l'attente ardente de la gloire. Parmi toutes les fêtes qui se font et se défont, celle-ci deviendra la plus importante pour l'un des héros : dès son premier livre, Màrius Serra se voit publié dans la prestigieuse collection Lorem Ipsum, dirigée par l'éditeur de référence Nil Illa, et aspire à se trouver en tête des listes de vente. Dans une intrigue pleine d'énigmes, située dans la République catalane flamande, il a imaginé la mise à mort d'une série d'écrivains par un groupuscule de poètes furieux engagés dans un sinistre jeu de rôles. La satisfaction de Serra face à son premier roman policier ne peut être plus grande, ni celle de son agent littéraire, ni celle de ses éditeurs.
Mais, ironie du sort, cette oeuvre se transforme en un roman prémonitoire, et, pendant la séance de signatures au matin de la Sant Jordi, une série de crimes aussi exécrables que bien réels teignent de sang les étals de livres de Barcelone. Les auteurs les plus connus tombent comme des mouches et le scandale menace de faire s'écrouler les piliers sur lesquels se hisse l'industrie éditoriale : l'égo, la vanité, la vengeance, l'ambition... Le doigt accusateur de ces faits désigne avec insistance Màrius Serra et son ami créateur de jeux, Oriol Comas i Coma. Mais rien n'est dû au hasard dans cette histoire. ..
Extrait : "Il se voit, bien qu'il n'ait même pas cherché à se l'imaginer, en triomphateur (...) devant une queue interminable de lecteurs qui non seulement ont acheté son livre et brûlent de l'envie de le lui faire signer, mais qui se mettront à le lire tout de suite après comme si leur vie en dépendait."
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