Le Tableau du peintre juif

Stéphane Milhas hérite d'un tableau du peintre Éli Trudel disparu pendant l'occupation. Ce tableau est à l origine d un don son grand père résistant. Il souhaite réhabiliter ses origines on lui dit que ce tableau aurait été volé. Cette quête de la vérité va le mener d Israël en Espagne. Ce livre ne ressemble pas aux autres livre de Benoît Severac. Les thèmes abordés sont l introspection, idealisarion et réhabilitation. Et nous que ferions nous face aux secrets enfouis ou aux non-dits. Jolie histoire. Bonne lecture

Un personnage que l'auteur présente comme un "loser". Mais vous découvrirez au fil de votre lecture qu'il est attachant, avec son entêtement à faire reconnaître ses grands-parents comme Justes. Sa quête vous mènera en Israël et en Espagne et en introspection de son histoire familiale passée et actuelle. La plume de Benoît Séverac raconte une histoire qui pourrait être la nôtre tant elle est empreinte de réalité.

J'ai eu du mal à m'intéresser au personnage principal
Je le trouve un peu superficiel avec un côté puéril.
Globalement le rythme ne m'a pas accroché : il y a pas mal de longueurs me semble-t-il.
Cela reste intéressant néanmoins comme roman , notamment les explications sur les réseaux de passeur entre la France et l'Espagne à cette époque

Ce roman mêle deux histoires : celle de Stéphane qui se déroule aujourd'hui et, en parallèle, celle du peintre juif et de son épouse qui cherchent à fuir la France occupée. Dès le début, on est intéressé par ce récit, écrit à la première personne. C'est Stéphane qui raconte son histoire qui va se révéler être une véritable enquête, ce à quoi – a priori –on ne s'attendait pas. Stéphane est plutôt dépressif, il a de lui une image négative, il a l'impression d'avoir tout raté ; il se trouve en vraie crise conjugale. Cette quête est sans doute pour lui un moyen de se reconstruire et de retrouver l'estime de lui-même.

Ce roman est comme un polar, avec en plus une observation psychologique fine des personnages. Bien construit, bien écrit, il permet de voir le chemin que fait le héros pour se trouver, car cette quête est aussi celle de lui-même. On est tenu en haleine jusqu'au bout : que s'est-il passé pendant l'hiver 43 ? Pourquoi ce tableau a-t-il été déclaré volé ? J'avoue que je ne m'attendais pas au dénouement tellement l'auteur a su tirer parti de tout en ne dévoilant rien.

Au-delà de cette quête, le livre est parfaitement documenté sur les réseaux de Résistance et leur fonctionnement, sur les lieux, sur l'Histoire. Mais tout est dosé, pas de pathos, pas d'excès, des faits bruts énoncés au bon moment.

Vraiment un excellent roman que je recommande.

L'oncle et la tante de Stéphane lui proposent de reprendre le tableau du peintre juif qui trônait chez ses grands-parents. Stéphane accepte en souvenir des ses aïeuls et c'est le début d'une longue enquête. Deux choix s'offrent désormais à lui maintenant qu'il est propriétaire d'un tableau de l'artiste juif Eli Trudel mort pendant la Seconde Guerre Mondiale. Vendre le tableau avec à la clef une nouvelle vie pour lui qui est au chômage. Sa femme le presse de se remotiver, ou tenter de faire reconnaître le statut de Justes parmi les Nations de ses grands-parents et faire le voyage jusqu'en Israël, avec le tableau. Bien sûr, il choisit cette voie. Bien plus sage, mais bien plus risquée aussi. Arrivé en Israël ce qu'il pensait n'être qu'une formalité va devenir un cauchemar. Même si l'histoire de sa famille intéresse, Yad Vashem a une toute autre version concernant la provenance de ce tableau. Il est renvoyé en France manu militari. L'histoire pourrait s'arrêter là, mais Stéphane pense que l'histoire de ses grands-parents est bien plus importante. Il va remonter le temps sur les traces d'Eli Trudel et de son épouse Jeanne à travers le Sud de la France dans leur quête pour échapper aux agents du IIIeme Reich et rejoindre l'Espagne. le lecteur est plongé dans une partie de l'histoire de la Seconde Guerre Mondiale avec délicatesse et finesse. La dureté de la situation ne dénature en rien la qualité du récit et la justesse de l'écriture, bien au contraire. le récit et l'enquête nous happent, tout comme ils ont happé le narrateur tout au long de son voyage. Alternant entre fin 1943/début 1944 et l'histoire actuelle de Stéphane, voici une histoire forte, un réalisme saisissant et un dénouement poignant. Une histoire qui se dévore comme nulle autre sur ce sujet. Une très belle découverte a lire aux éditions La Manufacture de livres.
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Je me suis d'abord laissé séduire par le bandeau qui me prédisait un « magnifique » roman noir historique, puis la couverture et enfin le résumé. Cette quatrième, c'est comme certaines bandes-annonces de film, tout est dit, parfois trop, et on y retrouve les meilleurs moments du film. le narrateur, c'est Stéphane, marié, deux filles et chômeur. Il hérite de ses grands-parents un tableau de maître, un peintre juif déporté et assassiné avec sa femme dans un camp de concentration en 1944, dont la valeur est à ce jour inestimable. On va donc suivre Stéphane en quête de réhabilitation de la mémoire de ses aïeux, entre la banlieue de Saint-Etienne, l'Espagne et Israël. Voilà pour la mise en bouche, tout y était pour passer un très bon moment de lecture, oui mais ! Que de longueur, ça manque de rythme, de peps, et surtout le côté historique, on y parle trop peu de cet artiste. Je me suis très vite ennuyé à suivre les pérégrinations et les vicissitudes de Stéphane. Là aussi trop peu de descriptions des villes et villages hébreux, même si ce n'est pas le guide du routard ! C'est mon avis, ce récit n'était pas fait pour moi.
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