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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Même si Joann Sfar donne l'impression d'être omniprésent dans les médias, par son coté touche à tout qui peut parfois agacer, Fin de la Parenthèse sorti récemment chez Rue de Sèvres est quasiment la première bande dessinée de Joann Sfar que je lis.

Le problème est que c'est le second volet d'une série entamée il ya quelques mois avec Tu n'as rien à craindre de moi où l'on faisait la connaissance du personnage principal de l'histoire Seabearstein, artiste peintre qui vit par et pour son art. Ce nouvel album nous permet de savoir ce qu'il est devenu.

Difficile sans avoir lu le premier de se retrouver dans cette BD tant on peut être dérouté par l'absence à proprement parler de narration ou d'intrigues. On a droit plutôt à une série de réflexions sur la création et l'art par le biais d'une BD centrée sur Salvador Dali qui coeincide parfaitement avec l'exposition «qu'il consacre à Dali, à l'Espace Dali à Montmartre.

L'intrigue, si on peut l'appeler ainsi ,est pour le moins alambiquée et sybilline : Seabearstein, fasciné par l'oeuvre du peintre espagnol, va s'introduire dans le monde de la haute couture pour y dénicher les quatre mannequins qui accepteront de participer avec lui à une expérience originale : vivre une sorte de retraite monacale de quatre jours, sans télé, ni ordinateurs, ni portables.

L'objectif de cette manoeuvre : incarner les muses de Dalí pour réveiller celui-ci de son état de cryogénisation, par des mises en scène de ses tableaux.Même si je me suis sentie un peu perdu dans les méandres de l'auteur, et qu'il est difficile d'adhérer totalement à son univers, on ne peut qu'être sensible à cette ambition et cette ambiance entre poésie et fantastique, avec laquelle Joann Sfar s'attaque à un monstre de la peinture. Une oeuvre Intriguante et déroutant..
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Un dessinateur enfermé dans un hôtel particulier avec quatre top modèles nues durant les quatre jours de la résurrection d'un Salvador Dali cryogénisé… le cocktail parfait aux champignons hallucinogènes pour une bande dessinées intrigante et inclassable.

L'occasion d'en tirer des dessins magnifiques, de philosopher (délirer ?) sur la religion, la mode, la vie/mort, le sexe, le corps, la beauté, les drogues, la violence aveugle ? et Dali
Lien : https://www.noid.ch/fin-de-l..
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Une BD singulière qui pose la question de la place de l'art dans la vie, dans nos vies. Est-ce que l'art peut sauver le monde, Quelle place donner à la culture dans un monde où tout va mal, un monde où l'on saccage le patrimoine de l'humanité ? Ce que j'aime chez Joann Sfar c'est qu'il y a toujours plusieurs niveaux de lecture dans ses BD et surtout une dimension philosophique. Vous me direz quoi de plus normal pour ce titulaire d'une maîtrise mention très bien en philo.

Je crois sincèrement que l'art peut nous sauver, nous rapprocher des autres et être un trait d'union entre des civilisations qui n'ont à priori rien à voir les unes avec les autres. Il peut aussi nous aider à accepter notre condition et nos petits tracas quotidiens. J'ai été intrigué par l'idée de départ, tout de même réveiller Dali ce n'est pas banal, être enfermé avec quatre superbes mannequins nues avec l'impossibilité de sortir pendant plusieurs jours, c'est encore moins banal. le lecteur ne peut qu'avoir envie d'en savoir plus et de lire la suite. Cet hommage à Dali est très personnel et très originale, je n'ai pas adoré mais je n'ai pas détesté. Même quelques semaines après l'avoir lu, j'ai toujours un avis mitigé. On retrouve bien la touche du dessinateur mais la vue de ces mannequins décharnées m'a mise mal à l'aise. En revanche, j'ai bien aimé les reproductions Sfariennes des tableaux de Dali. Un bel album quand même car très soigné et très en adéquation avec l'actualité, mais il m'a manqué quelque chose pour que j'adhère complétement.

VERDICT

Ceux qui ont lu la précédente aventure du protagoniste aimeront et les fans de Sfar adhéreront totalement. Un album qui divisera on aime ou on aime pas, le mieux reste encore de le lire afin de se faire sa propre idée.
Lien : https://revezlivres.wordpres..
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J'ai beaucoup aimé Sfar dans mon adolescence, mais c'est en lisant ce livre que j'ai enfin mis le doigt sur ce que j'appellerais - sans doute un peu durement - l'arnaque de la philosophie de Sfar. Sfar prône l'amour, la tolérance, chante la beauté du monde, mais tout cela repose TOUJOURS (même dans ses films) sur le fait qu'il y a dans l'environnement du narrateur au moins une jolie jeune fille, qui en s'offrant (même symboliquement, même sans baiser, ça n'a pas d'importance) finira par rattraper la médiocrité du reste. Dans le Chat du Rabbin, par exemple, c'est discret, le lecteur inattentif peut tenir Zlabya pour un personnage secondaire, en tout cas moins important que le chat et le rabbin, alors qu'en fait ceux-ci ne sont que des faire-valoir : sans l'érotique Zlabya, tout s'effondre, l'album et son monde. Dans cette Fin de la Parenthèse, la ficelle est beaucoup plus grosse puisqu'il y a QUATRE muses, enfermées avec le narrateur et agissant de concert (voire cinq, voire six ou sept si on est exact). Que perçoit-on encore du monde avec quatre nymphes (quasiment) nues autour de soi ? Pas grand-chose, on est trop ébloui. La narration n'a dès lors dans cet album aucun intérêt, en revanche, Sfar qui est un grand dessinateur de nus s'en donne à coeur joie. On finit par s'abîmer dans la contemplation de ces déesses de papier sans même se fatiguer à lire les phylactères. Cinq étoiles pour le dessin, zéro pour le texte, voilà qui fait une moyenne.
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Cette BD a été pour moi une lecture très étrange et pourtant l'histoire de base m'attirait particulièrement. [...]
Ca doit sans doute être très intéressant à étudier, mais le tout reste particulièrement dense si on n'avait pas prévu de lire cette BD avec un précis de philosophie comme compagnon de lecture. [...]
Au début cela ne me gênait pas, je me laissais entraîner dans cette ambiance particulière, c'était presque « envoûtant » puis, c'est peu à peu ça m'est devenu pesant.
En ce sens, je crois que Fin de la parenthèse a bien fonctionné sur moi : j'ai quasiment vécu l'expérience avec eux, j'ai ressenti cet enfermement et cette folie qui les gagnait. Mais je n'ai pas réussi à pleinement l'apprécier, elle m'a plutôt presque dérangée.

chronique complète :
Lien : http://www.deedr.fr/fin-de-l..
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