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2,87

sur 193 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
On va dire que le début tient à peu près la route: truculence laborieuse et interrogations métaphysiques répétitives; c'est plutôt ennuyeux mais c'est cohérent. Mais dans la 2° partie, plus rien ne tient debout. Des qu'il a une idée de créature , hop, Sfar l'intègre dans son histoire. Que ce personnage ne serve à rien, qu'il parle exactement comme tous les autres personnages du roman, l'auteur s'en fout, genre, je suis inspiré, on ne va pas me demander en plus de bosser? Et quand Sfar n'est plus inspiré? Ben il arrête. Mais le lecteur s'en voudrait de lui faire remarquer que l'histoire reste en plan, qu'elle n'est pas finie et n'a aucun sens: parce que, au moins, on peut fermer le livre et passer à autre chose.
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La première fois que j'ai rencontré Joann Sfar, c'était en 2002. 2002. Onze ans d'histoire entre lui et moi, et je devrais dire que ce ne furent pas réellement onze ans d'amour fou. A l'époque déjà, il était désagréable et imbu de lui-même. A l'époque déjà, à l'époque où il ne publiait que le premier tome du Chat du rabbin, il avait passé la totalité de la séance de dédicaces à parler avec son attaché de presse sans daigner jeter un seul coup d'oeil aux lecteurs qui étions présents et aurions apprécié un échange avec lui, plutôt qu'un dessin vite réalisé. J'ai souvent expliqué ma vision des séances de dédicaces en public, je ne sais pas si je l'ai déjà fait ici : la signature sur le bouquin, le petit dessin sur la BD, je m'en fous. En fait, je vais régulièrement à des séances de dédicace sans bouquin. Ce qui m'intéresse, c'est l'échange. C'est de parler éventuellement avec l'auteur, avec les autres lecteurs. Alors le mec qui ne me regarde même pas, ça m'était resté en travers de la gorge. J'avais eu l'impression d'être un porte-monnaie ambulant.

Tout au long de ces onze ans, j'ai suivi la production de Sfar, bien obligée par mes divers métiers. Plus le temps passait, plus je la suivais de loin, craignant de tomber un jour sur ses gribouillages au téléphone en édition luxe. Et puis je me suis un peu éloignée de la BD, j'étais tranquille… et le voilà qui débarque en roman. Forcément, je le lis, parce que je suis masochiste et parce qu'une amie me le prête. Oui, hein, je suis masochiste mais pas au point d'aller acheter ce titre dont j'étais quasiment certaine qu'il ne me plairait pas. Bon, une fois de plus, mon instinct a fait mouche. Sauf que ce coup-ci, au lieu de le balancer à travers la pièce comme j'en ai eu envie vers la page 15 (le roman commence à la page 12, à la 15 ça vire déjà dans le grotesque et dans le porno-à-la-mode) je l'ai continué. Je me le suis infligé, juste pour pouvoir dire que je l'avais lu en entier et donc pouvoir en parler ici (oui, je sais, mon esprit de sacrifice me perdra).

Honnêtement ? Ça n'a non seulement aucun intérêt, mais en plus c'est écrit avec les pieds et ça montre un esprit d'invention proche du niveau de la mer. Depuis le temps, Joann, tu pourrais pas changer un peu de disque ? Ton vampire, ta mandragore, ta psy, ta goule… On les a vus dans toutes tes BDs, il fallait vraiment nous les asséner de nouveau ? Tu sais, même quand on est juif, on a le droit d'écrire sur des personnages qui ne le sont pas, hein ? J'ai envie de dire, même, quand on est auteur, on a le droit d'écrire sur le monde entier, pas toujours sur son nombril. Même si je ne doute pas que le tien doit être très joli, là n'est pas la question. C'est mignon, les nombrils. J'ai appris qu'il fallait les nettoyer avec un coton-tige et de l'alcool, tiens, d'ailleurs.

Bref.

Voilà, l'Éternel, c'est la même histoire que d'habitude, avec les mêmes personnages que d'habitude et au milieu de tout ça Lovecraft qui, je l'avoue, m'a fait rire. On part dans tous les sens, on n'explique rien, on ne creuse rien, mais y'a des vampires et des rabbins. Ne perdez pas votre temps, passez votre chemin.
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Cela débute assez crûment, mais c'est la guerre (1917) et à la guerre comme à la guerre donc. J'en prends mon parti, cependant je ne comprends pas trop où l'auteur veut nous mener. Et au fil des pages, cette impression ne me quittera pas.
Les horreurs des batailles, la fuite, la trahison, un amour perdu, un nouveau conflit armé etc... Brrrrr j'ai connu plus gai, m'enfin l'avenir sera peut-être meilleur... Faut l'espérer.

Oui sauf que...

Je n'ai pas apprécié le style narratif. Les protagonistes ne m'ont pas attiré, je n'ai pas éprouvé d'empathie envers eux.
Dans un cas comme cela difficile d'apprécier pleinement sa lecture. Je suis allée au bout, mais avec peine. J'ai traîné cet ouvrage comme un boulet ou comme une de ces munitions lourdes qui voulait couler le bateau à fond plat du début du récit.

Ce sont pourtant ces conditions particulières qui vont donner naissance à ce vampire pas tout à fait comme les autres. enfin, c'est ce que l'on comprend tout seul car l'auteur n'est d'aucun secours à son lectorat sauf une petite piste...
C'est un ouvrage plein de couche et sous couche. Il se pèle comme un oignon ou se déshabille comme une poupée russe. Cela aurait pu être un avantage, mais cela m'a assez vite lassé.

Grosse déception alors que ce titre semble plaire à beaucoup. Je me souviens que lors de sa présentation dans l'émission Litteraire "la grande librairie", je n'avais pas été emballée par l'ensemble. Cette sensation s'est confirmée.
Tant pis pour moi, je n'ai pas été sensible à ce texte, mais que cela ne décourage pas les futurs lecteurs. Ce n'est pas parce que je n'y ai pas trouvé mon bonheur que pour vous il en sera de même. La littérature est affaire de rencontres qui parfois découlent sur des passions, des coups de coeur, de la joie, de l'indifférence ou sur un rejet. Ça le fait... Ou pas. Cette fois, c'était non pour ma part.
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Je connais l'auteur pour sa série le Chat du Rabbin, que j'ai pu apprécier. Alors, c'est assez confiante que je me suis penchée sur ce roman, en me demandant ce que Joann Sfar allait pouvoir imaginer autour de cette figure mythique du vampire. Cette figure ne lui ai pas étrangère puisqu'il a travaillé sur les bandes dessinées jeunesse le Petit Vampire.
Tragédie, ironie, et une pointe de surnaturel sont présents pour nous présenter Ionas, jeune officier russe qui se planque avec son régiment pour éviter les Allemands. Ceux-ci vont les massacrer et seul Ionas reviendra d'entre les morts. S'il comprend bien vite qui il est devenu, il refuse de faire le mal et se pose moult questions sur les raisons de son retour. S'oppose alors Nature et Volonté.

Ce récit est très encré dans les traditions juives aurait pu être intéressantes si elles ne perdaient pas le lecteur au bout d'un moment. Car, personnellement, je n'y connais rien, et l'incursion du fantastique rend difficile le distinguo entre tradition religieuse et fiction. Et puis tout se mélange : la religion, la condition humaine, la guerre, la psychanalyse, la famille, l'amour. Beaucoup trop de thématiques à mon sens. J'ai lu que certains comparaient ce roman à des films de Woody Allen. La comparaison me semble juste : c'est bavard et nombriliste comme ces films. Vous l'aurez compris, je n'aime pas W. Allen et je n'ai pas aimé cette lecture. 460 pages d'introspection et de "je voudrais bien mais je n'ose point", c'est longuet et lassant. Ionas subit sa condition de vampire, ne veut pas tuer, mais y est bien contraint car l'étincelle de vie refuse de s'éteindre en lui. Tout se termine en eau de boudin, sans qu'on comprenne vraiment au final le pourquoi de cette résurrection.
A l'exception de cette phrase, qui se détache fortement de toute cette logorrhée :
"J'ai voulu croire qu'il y avait un monstre magique, mais tout était normal." Petit hommage à Hannah Harendt et sa banalité du mal... La seule phrase à retenir et qui fait forcément réfléchir.
Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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L'Eternel de Joan Sfar édité chez Albin Michel.

Joan Sfar dans un contexte fantastique reprend le thème du vampire entre autres choses. La lecture se passe plutot bien au début. C'est très atypique dans l'approche, dans la manière d'amener les choses. L'action se situe en pleine période 1914-1918, mais en Ukraine, du coup cela rajout pas mal d'intérêt au livre.

Les personnages principaux semblent être pas trop mal. Beaucoup de bonne petites idées, il introduit notamment d'autres personnages fantastique/Monde du merveilleux tel une mandragore.

Donc, je lui donnais beaucoup de crédit à ce livre. D'autant plus qu'une amie en avait dit beaucoup de bien. Je me disais super, ça va être le coup de coeur de cette année !

Malheureusement, j'ai vite déchanté.

Et pour cause, le personnage principal devient rapidement ennuyeux, très ennuyeux et vraiment trop ennuyeux. Il est même insupportable et chiant au possible. On apprend une chose importante sur ce personnage... Il est juif. Oui, très bien, d'ailleurs on découvre pour le quidam que je suis, quelque coutumes liées à cela entre autres. C'est plutot sympatique. Par contre, le "je suis juif" pendant 450 pages, et bien oui Mr Sfar on a bien compris et c'est bien lourd à la fin.

A cela s'ajoute des choses qui n'apportent absolument rien à l'histoire. On se fait complètement avoir avec ça, on espère, on y croit, et puis non, tout tombe à l'eau et devient débile, chiant ou mauvais. C'est totalement frustrant.

Un exemple pour developper mon argument, serait celui où il introduit un dragueurloup ou quelque chose comme ça. Ah oui ! ça cétait absoluement génial. C'est un personnage qui quand il a une pulsion pour une fille et qu'il a envie de l'embrasser, il se transforme en loup. Ou tout du moins sa tête se transforme en loup et pour qu'il redevienne à la normal il faut que la fille lui fasse un baiser. Oua ! qu'elle idée ! Amazing Mr Sfar ! et en plus ça ne sert à rien dans l'histoire.

Autre exemple, notre cher Mr Sfar introduit le personnage de HP Lovecraft. Là je dis génial voilà une bonne idée qu'elle est bonne. Et puis, oh, surprise, c'est de la mer#$*! Lovecraft est décris comme un ..., je réfléchis... Ah oui, comme un fous !? Non, comme quelqu'un d'un peu bizarre et dérangé !? Non, comme un débile mentale !? Oui c'est exactement cela ! et je pèse mes mots. Pour moi qui suis fane, franchement, c'est du gachi.

Enfin, pour finir car on pourrait encore faire couler beaucoup d'encre pour montrer et démontrer (voir démonter :)) la médiocrité de cet ouvrage, j'ajouterais que le dénouement est pire encore. Pour bien vous rendre compte, lorsqu'on termine la dernière phrase, on se dit mais ce livre ne sert à rien. Tout ce qu'il s'y passe ça ne sert à rien à l'histoire. et on se dit mais pourquoi tout ces chapitres et ces événements pour cette finalités. C'est nullissime!

Après, au delà de ça, c'était pas mal écrit, il a au moins cela pour lui. Il sait faire tenir en haleine son lecteur parfois, mais à chaque fois c'est la frustration.

Donc une grosse déception. Dommage il partait vraiment avec un gros crédit. J'hésite du coup à tester ses BD.

Ma note 1/5 car je ne peux pas mettre 0 étoile sur Babelio sinon ce n'est pas comptabilisé.
Lien : http://boutentraindelalectur..
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Ça a été une grosse déception : l'intrigue est confuse et le style inégal. La première partie m'a semblé sordide et sanguinaire et la seconde absurde et brouillonne.Je ne sais même pas pourquoi je l'ai lu jusqu'au bout. Peut-être juste pour être certaine de ne pas être passée à côté de ce qui a valu à ce roman plusieurs bonnes critiques dans les journaux. Mais non, rien pour rattraper ma mauvaise impression...
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Je ne suis pas parvenu à achever ce livre, je dois même dire que je ne suis pas allée bien loin. Ensuite, je l'ai ouvert à divers endroits au hasard, pour voir, et à chaque fois, les bras m'en sont tombés. Je n'accroche pas du tout, le texte ne me parle pas, les personnages encore moins, notamment leur comportement, leur réaction. Bref, déception.
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J'ai écouté la version audio je l'ai trouvé vulgaire et vide de sens ( en même temps on parle d'un dessinateur qui veut faire passer l'adultère masculin comme normal pour les enfants quand il dessinait encore dans des albums jeunesse - oui très explicite dans petit vampire. Notre vampire revient d'entre les morts sans aucune explication... On attend la chute, même les romans pour ado avec des vampire vont plus loin en épaisseur et consistance. Ca va un peu mieux avec l'apparition de la psy justement elle contre-balance le vide... On rigole plus et ça va mieux, mais il ne faudrait pas peser le livre (il y a de bons moment même si ils sont rares).

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Je laisse volontiers ce livre aux amateurs de vampires, une sorte de sauce Twilight, de trop nombreuses scènes choquantes de sexe ou autres et trop de sang déversé, beurk… Au départ déjà pas attirée pour ce genre de lecture et j'ai pourtant essayé de m'y intéressé par curiosité mais non pas possible, je n'accroche pas du tout, le texte ne me parle pas, les personnages encore moins, notamment leurs comportements, leur réactions, bref, grosse déception et pour l'éternel, honnêtement aucun intérêt.
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