Pierre obscure, tome 2 : La porte d'Azoth

En quelques mots, j'avais beaucoup apprécié le premier tome de Pierre Obscure, dans lequel on faisait la connaissance de Chayma. La jeune fille, qui vivait une vie paisible dans un village des plus agréables, voit sa vie basculer le jour où son petit frère tombe gravement malade. Selon ses parents, seul le docteur Pevel, habitant la cité d'Alzar, est en mesure de le sauver. Or, et le pourquoi de la chose reste mystérieux, les parents de Chayma ne sont pas les bienvenus dans la cité et la jeune fille accepte de s'y rendre seule. Si vous êtes en train de lire cette critique, vous avez surement déjà lu La traversée d'Alzar, je ne m'attarderai donc pas dessus.

Pierre Obscure peut se ranger dans la catégorie dystopie jeunesse. Dystopie, parce que la ville d'Alzar est une ville futuriste ou les notions de liberté et d'égalité n'ont pas de sens. Chaque habitant de la ville porte un bracelet indestructible qui les empêche d'aller et venir à leur guise, les jeunes filles peuvent être achetées et être utilisées comme domestiques, etc etc. le roman est accessible aux plus jeunes tout en abordant des sujets assez graves, comme la maladie et la pauvreté.

Ainsi, même si la cible principale de ce roman est un public assez jeune, mon âme d'enfant m'a permise de beaucoup m'attacher au personnage de Chayma au cours du premier tome. Je n'ai pas longtemps hésité avant de demander le second tome lors de la dernière édition de Masse Critique, et je suis ravie de l'avoir reçu ! Je remercie d'ailleurs encore une fois Babelio et les éditions Scrinéo !

Un petit mot sur la couverture du roman, que je trouve très jolie et en concordance avec le contenu du roman, et en parfaite harmonie avec celle du premier tome. Aussi, mon exemplaire du premier tome contenait un assez grand nombre de coquilles et d'erreurs de ponctuation, et je n'en ai pas vues dans ce tome ci.

Dooooooonc, dans ce second tome de Pierre Obscure, nous retrouvons la jeune Chayma là où nous l'avions laissée à la fin du roman précédent : perdue dans le Temple du Souvenir et de l'Oubli, où elle a atterri en voulant fuir son horrible grand-mère. Non seulement elle est perdue, seule dans un lieu inconnu et avouons le, assez morbide, mais elle est de surcroit amnésique. Heureusement, grâce à l'aide du gardien du Temple, Azrael Adamas, elle retrouve vite la mémoire. L'homme, un brin excentrique, va offrir à Chayma de précieux renseignements : Un lieu à trouver, la porte d'Azoth, ainsi que le temps qui lui reste avant qu'il ne soit trop tard pour sauver Elie. Chayma part donc à la recherche de Maître Jacob pour qu'il l'aide à trouver cette fameuse porte.

Le second tome semblait donc commencer sur les chapeaux de roue mais, très vite, on s'éloigne de l'intrigue principale. M. Jacob, qui avait tant aidé Chayma auparavant, a été arrêté. Alors la jeune fille, aidée de ses amis qu'elle parvient à retrouver, met tout en place pour le sauver. J'ai été ravie de retrouver Mihiran et Dounia, deux personnages des plus attachants eux aussi, et bien sûr, la fidèle Douxyeux que j'avais peur de ne pas revoir dans ce tome. de nouveaux personnages font leur apparition, dont le jeune Bakari, si mystérieux et sur lequel j'ai hâte d'en apprendre plus. Il sera surement d'une grande importance pour la suite...

On n'apprend malheureusement rien de plus sur la Chrysalide de Chayma, laquelle semble pourtant être au coeur de tout. J'avoue avoir pensé que la jeune fille rencontrerait un nouveau détenteur de la pierre dans ce tome. Et si quelques mots sont lâchés par-ci par-là sur ses parents, ou sur le Livre des Pierres, tout reste bien mystérieux et nous avons très peu de réponses. Mais, si la famille de Chayma est moins mise en avant cette fois, cela ne veut pas dire qu'il ne se passe rien au coeur d'Alzar... Bien au contraire ! J'ai d'ailleurs beaucoup apprécié le passage sur la Joute d'Influence, par exemple. Et je préfère ne pas en dire plus afin de ne pas vous gâcher la lecture.

En bref, Chayma est un très bon personnage principal, elle est dégourdie et débrouillarde, c'est une bonne personne sans se laisser pour autant marcher sur les pieds. Elle est agréable à suivre et prend de bonnes décisions. Elle provoque une empathie avec son lecteur, lequel a forcément envie de la voir réussir. C'est pourquoi la fin du roman, comme celle du premier tome, nous laisse sur notre faim. Emma Sha sait nous donner envie de lire le troisième tome !

Ainsi, malgré un petit ralentissement au niveau de l'intrigue principale, Pierre Obscure : La Porte d'Azoth est un roman des plus agréables à lire. Je le conseille, ainsi que le premier tome, aux jeunes et très jeunes lecteurs mais aussi aux adultes, lesquels le liront probablement très vite. N'attendez pas de vocabulaire recherché, les héros étant de jeunes enfants d'une douzaine d'années. Lectrice de fantasy et de dark fantasy, j'ai tout de même été touchée par l'histoire de Chayma et j'attends le tome trois avec impatience. Et merci encore à Babelio et Scrinéo !

Mon avis : Souvenez-vous : je découvrais en mai dernier le premier opus des aventures de Chayma, et ressortais de cette lecture convaincue d'avoir une bonne dystopie jeunesse entre les mains. Par dystopie jeunesse, j'entends donc accessible dès 9-10 ans : de jeunes lecteurs souhaitant s'initier au genre y trouveront tout à fait leur compte. Bien qu'en dehors du coeur de cible, ce premier tome m'avait plu, et c'est donc avec plaisir que j'ai participé au dernier Masse Critique de Babelio pour recevoir le deuxième. Et permettez-moi de vous dire que nous avons là une suite très satisfaisante !
Nous quittions Chayma alors que la jeune fille se trouvait en mauvaise posture : sa cruelle grand-mère l'avait contrainte à se perdre dans le Temple du Souvenir et de l'Oubli, lieu sinistre fait de dédales interminables et jonché d'ossements, vestiges de visiteurs perdus. Secourue par Azraël Adamas, homme mystérieux et gardien du temple, notre héroïne retrouve peu à peu ses esprits, profondément marquée par ce qu'elle vient de vivre. Elle qui pensait pouvoir remplir sa mission en un jour ou deux… L'abattement la guette : le docteur Pavel semble réellement inatteignable, et son frère ne l'attendra pas éternellement. C'est alors qu'Azraël lui offre un indice précieux : elle trouvera ce qu'elle cherche à la porte d'Azoth. Mais comment Chayma peut-elle prétendre à trouver ce lieu mythique, elle qui ne connait Alzar que depuis quelques jours ? Secondée par le clan des Fennecs, Chayma repart à la recherche du remède qui guérira Elie. Et elle le trouvera, même si elle doit pour cela démonter Alzar pierre par pierre…
Passées quelques minutes de dénuement complet -l'auteure démarre au quart de tour, j'ai eu un peu de mal à m'y retrouver-, je me suis replongée avec joie dans l'univers si particulier d'Alzar, cette ville au fonctionnement profondément inégalitaire. Alors que je ne l'avais par remarqué lors de ma première lecture, cela m'a sauté aux yeux avec celle-ci : le premier tome fait bien fonction d'introduction. Dans La porte d'Azoth, Emma Sha va à l'essentiel et ne revient pas sur l'univers qu'elle a mis en place précédemment. L'action est au centre du roman, et même si j'ai aimé voir l'intrigue avancer, j'ai tout de même été un peu déçue que l'auteure ne pousse pas plus loin certaines réflexions amorcées dans le premier tome. Enfin, peu importe : je le dis et le répète, il s'agit d'un ouvrage destiné à de jeunes lecteurs.
L'intrigue en elle-même est très sympa, particulièrement agréable à lire : on était déjà sous le charme de Chayma en terminant le premier tome, et cela se confirme ici. Elle est débrouillarde, intelligente, courageuse, un peu candide… Bref, profondément empathique. En pénétrant dans Alzar, elle n'imaginait pas le nombre de secrets dissimulés par sa famille. Ceux-ci se dévoilent peu à peu, et j'ai admiré avec quelle force de caractère elle appréhendait tous ces bouleversements. Emma Sha a trouvé la recette qui marche : une héroïne attachante, un univers suffisamment fouillé pour être crédible, une quête exemplaire et des mystères en veux-tu en voilà… Tout ce qu'il faut pour pousser le lecteur à se plonger profondément dans son roman.
Notre jeune héroïne avance donc dans sa mission, épaulée par Mihiran, Douxyeux (que nous connaissions déjà grâce au premier tome) et Bakary, un mystérieux petit garçon qui n'est pas sans rappeler… Non, je ne vous dirais rien :P Cet opus creuse encore davantage le fossé entre les populations aisées et les plus démunis, mettant l'accent sur la misère et la violence régnant sans partage sur l'existence des plus basses castes. le pouvoir en place m'a vraiment fait froid dans le dos, et j'ai hâte de voir comment tout cela va tourner pour Chayma. L'auteure pose beaucoup de questions, introduit de nombreuses nouveautés… le troisième tome risque bien d'être explosif !
Vous l'aurez donc compris, j'ai passé un bon moment avec ce titre. Un bon moment, malgré quelques longueurs, quelques prévisibilités, très certainement dues au fait que mes exigences en matière de dystopie sont un peu plus élevées que ce que ce livre a à offrir. Et pourtant, je ne peux m'empêcher de penser qu'Emma Sha a tout à fait réussi son coup avec cette série : on se divertit tout en réfléchissant sur des questions de fond, et c'est bien le principal.

En bref, un deuxième opus très sympathique, continuant sur la lancée du premier : les aventures de Chayma sont plaisantes à suivre, et les indices semés par l'auteure titillent notre curiosité. Où est la troisième ?
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Un 2e tome qui se lit, qui fait passer le temps, sans plus... L'histoire a des relents de déjà-vu: un mélange de "Hunger Games" (société inégalitaire avec des exclus), de Harry Potter (jeu du Squizz qui fait tout de suite penser au Quiditch) et d'autres romans jeunesse qui ont tous la même trame (un super ado héros sauveur du monde). On progresse peu dans la résolution de l'histoire de fond dans ce tome. Certains choix sont de nom ou d'action sont discutables: tout le passage dans le temple de l'oubli et du souvenir, cliffhanger du 1er tome, qui finalement ne sert strictement à rien sauf à remplir des pages, le nom "Carlins" pour désigner un des groupes d'enfants (est-ce qu'un carlin vous impressionne ? moi, non...), des enfants qui rentrent sans problème dans le QG et qui libère assez facilement un prisonnier très important, qui est dans une pièce non fermée à clé ??? (personnellement, je n'y crois pas une seconde). Un cliffhanger prévisible depuis la moitié du tome...donc ce n'est plus vraiment un cliffhanger... Enfin, une couverture qui ne correspond pas à la description des personnages (Chayma est sensée être blonde ou châtains, pas brune !; les cheveux gris de Mihiran ne sont pas sensés être visibles quand il met la casquette si on en croit le passage dans lequel il reçoit cette casquette)
Sinon, c'est bien écrit et cela se lit facilement.
Au final, encore une série fade, laborieuse, éditée parce qu'elle est écrite par un prof de français. Mais écrire dans un bon français ne suffit pas... Derrière la forme, il faut un fond accrocheur, ce qu'oublie nombre d'éditeurs français. Dommage !
Au final, une série qui se lit, mais qui ne passionne pas du tout.

J'avais beaucoup aimé le 1er tome et j'ai retrouvé dans cette nouvelle lecture ce qui m'y avait plu.

Chayma est vraiment une enfant attachante, qui ne fait pas plus que son âge. Elle me touche, car je la vois foncer tête baissée dans pleins de problèmes, avec peur et courage à la fois. Mais son attention est aussi vite détournée, comme c'est le cas à son âge. En un rien de temps, alors qu'elle a une pression au fond d'elle même, Chayma se retrouve à rire et à s'investir dans une autre activité. Puis elle revient à ce qui est important avec une forte détermination... Chayma, c'est une petite fille très crédible qui pourrait être n'importe qui. Vraiment, je l'aime beaucoup.

L'intrigue est vraiment agréable à suivre. On voit venir les évènements de loin, en tant qu'adulte, mais cela n'empêche pas de prendre plaisir et de se demander comment tout cela va finir... Tout s'enchaîne, avec des pics d'action puis des moments plus calmes où on profite davantage des personnages et où l'auteure creuse l'histoire d'Alzar et des chrysalides. La rébellion gronde, les pions se mettent en place... le mystère de la pierre de Chayma s'épaissit... Je suis très curieuse de voir comment Chayma va s'en sortir, que va devenir Mihirian, Alzar? A la fin de ce 2ème tome, on arrive à un point de non-retour, où tout se retrouve en équilibre, avec la possibilité de tomber d'un côté et de l'autre. C'est une excellente fin!

Ce livre est très jeunesse, avec des personnages qui font sûrement rêver les enfants du même âge. La thématique de la dystopie est aussi très prenante et dans un certain sens, très intéressante à découvrir. Car les lecteurs découvrent à la fois un système qui sur-contrôle, mais aussi des enfants qui ne se laissent pas faire, qui se réunissent et se battent pour leur liberté. le principe est génial! J'ai beau être adulte, je retrouve là les histoires qui m'emportaient quand j'étais plus jeune et qui faisait travailler à vitesse grand V mon imagination.

En bref, une excellente lecture jeunesse, simple à suivre, agréable à découvrir, des personnages attachants, une belle écriture fluide... Tout pour plaire ;)
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Il y a environ six mois, j'ai lu le premier tome de Pierre obscure qui, malgré son côté un peu trop jeunesse pour mon âge, avait été une bonne découverte. Je suis donc très contente d'avoir pu poursuivre cette saga et je dois dire que ce second tome m'a bien plu.

La fin du premier tome était infernale étant donné la situation dans laquelle on laissait notre jeune héroïne, Chayma. Heureusement, ici, l'histoire reprend directement là où nous l'avions quittée, c'est-à-dire dans le Temple des Souvenirs et de l'Oubli. On comprend rapidement ce qu'il s'est passé, ce qui est une bonne chose car, de cette façon, on entre tout de suite dans le vif du sujet.

Ce qui m'a un peu dérangée, c'est que je n'ai pas eu l'impression de beaucoup avancer dans la quête de Chayma. Certes, nous apprenons quelques nouveaux éléments, notamment en relation avec la porte d'Azoth, mais il me semble que la majorité des actions n'avaient pas de rapports directs avec celle-ci. Dans ce tome, l'intrigue se concentre davantage autour de la révolution qui s'installe peu à peu dans la ville d'Alzar. Cela ne m'a pas dérangée outre mesure, mais j'aurais apprécié que l'on s'intéresse un peu plus au fil rouge du premier tome.

Néanmoins, il y a quand même beaucoup d'action, certainement plus que dans le premier tome. J'ai beaucoup aimé l'épisode de la Joute d'influence, où les différents clans des enfants s'affrontent afin de remporter la clé qui leur permettra de circuler où bon leur semble. Ainsi, on comprend mieux l'organisation qui règne dans la Zone Grise.

Du côté des personnages, je regrette, tout comme lors de ma première lecture, le manque de maturité de Chayma, mais qui s'explique par son jeune âge (bientôt douze ans). Je pense que c'est quelque chose qui risque de ne pas plaire aux lecteurs plus âgés. En revanche, pour le public initialement visé, cela ne devrait pas poser de problème. Finalement, ce sont ses amis qui m'auront le plus plu, en particulier Mihiran, que l'on avait quitté un peu précipitamment lors du premier tome et que j'ai été heureuse de retrouver. Bakary est aussi très mystérieux, et je me demande ce qu'il peut bien cacher !

La fin, une nouvelle fois, donne envie de découvrir le dernier tome de la saga qui, je l'espère, sortira aussi vite que ce deuxième tome !

En conclusion : Une suite à la hauteur du premier tome, qui est certes assez jeunesse mais n'en reste pas moins sympathique à lire !
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