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Shakespeare William – "Richard III" – Gallimard, 1995 (ISBN 978-2-07-074222-6) – traduit de l'anglais par Jean-Michel Déprats

Un classique sur le thème du dictateur se livrant à une escalade de la violence englobant même ceux qui lui restent fidèles, entre Néron et Macbeth.

Pour ma part, je ne vois rien de bien génial dans cette pièce à trajectoire unique, mais il convient sans doute de la réinsérer dans l'ensemble de l'oeuvre de Shakespeare pour en apprécier la portée.
Ceci étant, je n'appartiens pas à la cohorte béate des admirateurs inconditionnels de cet auteur, qui – à mon sens, et en assumant la portée iconoclaste de ce propos – gagna énormément à se voir ré-interprété par Giuseppe Verdi.
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Encore une fois du grand Shakespeare en ce qui concerne le style. Par contre l'histoire manque de consistance. On ne fait que suivre la machination diabolique de Richard qui afin de s'approprier le trône, tue chacune des personnes qui s'interposent entre lui et son but. Mais ça va trop vite, rien n'ai approfondit, les cadavres s'empilent avec une rapidité déconcertante. Il y a très peu de pause et du coup, j'ai vraiment eu du mal me sentir concerné par la lecture.

C'est une lecture agréable si vous appréciez Shakespeare, mais l'histoire est creuse.
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''Richard III'' est la pièce qui m'a fait découvrir les drames historiques de Shakespeare, je ne comptais lire que cette pièce à la base, c'est donc celle pour laquelle j'avais le plus d'attente. Et bien je n'ai pas été déçu, bien que comme à son habitude Shakespeare ne soit pas toujours précis en ce qui concerne les fait historiques, il est tout de même plus précis qu'il ne l'a été sur la plupart des drames précédents, et j'ai encore amélioré mes connaissances sur cette périodes de l'histoire d'Angleterre. Richard III est un personnage que j'ai adoré détester, même si il faut bien garder en tête que Shakespeare en a grandement exagéré la vilenie. Ce roi a certainement de nombreux crimes à se reprocher (le plus odieux étant certainement les meurtres de ses jeunes neveux Edouard (V) et Richard), mais il n'était pas aussi machiavélique et mauvais que tel que décrit dans cette pièce. Peu importe j'ai beaucoup aimé suivre son hypocrisie, ses crimes et ses trahisons. La pièce s'achève en 1485 à la fameuse bataille de Bosworth qui mit un terme à la guerre des Deux-Roses en même temps qu'à la vie du roi Richard, qui fut par ailleurs le dernier roi d'Angleterre à mourir sur un champs de bataille. Un récit passionnant qui s'achève donc à l'avènement de la fameuse dynastie des Tudor avec le couronnement sur le champs de bataille de Henri VII, et qui annonce la prochaine et dernière pièce qui servira de conclusion aux drames historiques: ''Henri VIII''.
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un chef d'oeuvre de Shakespeare indémodable à voir si possible sur scène mais cette lecture vous ravira néanmoins ! Tout le talent de l'auteur explose ici et vous ravira !
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C'est le premier Shakespeare que je lis et j'ai été déçu. Je m'attendais à être ébahi par l'écriture de cet auteur. Et bien pas du tout. Je me suis rarement, voire jamais dis "wah ! Comme c'est bien tourné". C'est peut être dû à la traduction française, je ne sais pas mais je n'ai pas été épaté.
Un effet de style par exemple que je n'ai pas trouvé heureux, c'est la manie de faire répéter une même phrase par plusieurs personnages à la suite avec à chaque fois une petite différence selon qui parle. Ou bien plusieurs fois de suite la même phrase par le même personnage avec une petite différence, selon à qui il s'adresse.

De plus, non seulement on se perd dans les trop nombreux personnages mais, à moins d'être féru de cette période historique, on ne sait pas toujours qui est qui ou quel rang ( social ou familial) il tient par rapport aux autres. D'autant plus qu'un même personnage peut être nommé par son nom, son titre, son lien de parenté.... Bref on s'y perd.
La réussite est dans la peinture de Richard III. Qui fait bien ressortir toute sa fourberie, son vice, sa folie presque.
Mais bon, même si je suis content d'avoir lu ce classique (c'est quand-même là qu'apparaît la célèbre phrase "mon royaume pour un cheval"), ça ne restera pas mémorable pour moi. Certainement que c'est plus marquznt de voir la pièce que de la lire.

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Dans Othello, Iago jouait le rôle du fourbe auprès de son maître, celui qui, par vengeance, va précipiter la chute d'Othello. Ici le traitre et le fourbe, c'est Richard qui, par ruse, parjure, vilenie et autres méfaits va tuer successivement ceux qui le gênent dans sa route vers le trône. Il réussira à y parvenir mais sera finalement défait par ses opposants qu'il aura lui-même suscités. Nous aurions pu appeler cette pièce, « le bucher des vanités, allusion au roman de Tom Wolfe. Dans un monde contemporain,, Richard III est le parfait personnage politique en route vers le sommet ou le conquistador qui vise le poste de PDG d'une entreprise ou d'un groupe d'entreprise. La pièce n'a pas une ride quand nous regardons les jeux d'intrigues, les ralliements et les trahisons, les soumissions et les révoltes de ceux qui l'entourent. Combien réussissent en proportion de ceux qui y périssent ? le nombre est réduit et pourtant le goût du pouvoir est si fort qu'il y a toujours des candidats pour cette aventure où, quoique l'on gagne, on se détruit soi-même.
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"Résumé : " Ma conscience a mille langues, et chaque langue raconte une histoire, et chaque histoire me condamne comme scélérat. le parjure, le parjure, au plus haut degré, le meurtre, le meurtre cruel, au plus atroce degré, tous les crimes, poussés au suprême degré, se pressent à la barre criant tous Coupable ! coupable ! " O roi criminel, maître des cruautés et des traîtrises, la démesure de ton ambition t'a fait commettre les pires violences. Souviens-toi de tes victimes, le roi Henry VI, Clarence, son frère, les deux jeunes innocents exécutés dans la tour de Londres, Buckingham et tant d'autres ; crains leur vengeance, car après le crime vient le châtiment, Marguerite l'a prédit..."
Très bien
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1471.
L'Angleterre est malade et subit de nombreux conflits internes opposant les deux principales familles anglaises de l'époque : d'un côté la maison York, de l'autre celle de Lancastre. Cette sombre période de luttes intestines pour la couronne sera gravé dans l'histoire sous le nom de la guerre des deux roses. Les deux parties d'une même pièce, le taiji composé du Ying et du Yang, qui semblent néanmoins destinées à se déchirer pour l'éternité.

Le défunt roi Henri 6 vient à peine d'être pleuré qu'un nouveau suzerain accède déjà au trône : Edouard 4, de la maison York. Il s'agit d'un dirigeant honnête, bon et droit, qui est malheureusement atteint d'une maladie qui chaque jour le consume à petit feu.
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Une pièce que j'ai découverte au théâtre de l'Epopée dans une mise en scène moderne et rock de Xavier-Valery Gauthier. Un auteur d'un talent immense.
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Ça faisait plusieurs années que je n'avais pas lu de pièce de Shakespeare. Je dois dire que je ne m'en étais pas particulièrement ennuyée, les pièces de théâtre n'étant pas du tout mes pièces de littérature favorites. Par contre, j'avais ce recueil contenant les pièces de Roméo et Juliette, lu il y a au-dessus de dix ans, alors que j'étais au cégep, et Hamlet, je j'ai bien lu il y a 7-8 ans. Il restait donc cette pièce pour m'empêcher de dire que j'avais lu le livre au complet, et cela, ça m'énervait. C'est comme si j'avais délaissé un livre sans le terminer, ce que je ne fais pratiquement jamais.

Tout cet aparté pour dire que je n'étais pas particulièrement tentée de lire Richard III. Je m'y sentais plutôt obligée. Et si je n'ai définitivement pas été transportée (les longues tirades de Shakespeare ont le malheur de m'endormir), j'ai été surprise de découvrir à la fin de la pièce que j'avais tout de même plutôt aimé. Ou plutôt, j'avais aimé détester le personnage de Richard III, qui est prêt à tout pour obtenir le trône, même aux pires actes qu'on puisse imaginer...

Bien sûr, il faut garder à l'esprit que c'était une autre époque, mais aussi que ce n'est qu'une pièce de fiction. J'ai découvert Richard III à travers l'oeuvre de Shakespeare, je l'avoue. Même si je suis plutôt inculte en matière de royauté, je suis tout de même fascinée lorsque j'apprends l'histoire de ces personnes qui ont été projetées au pouvoir parce que la loterie du destin les a fait naître dans une famille royale. J'ai donc bien aimé cette pièce, un peu pour les mêmes raisons que j'avais aimé la série Les Tudor à l'époque.

Si la lecture de la pièce a été fastidieuse en soi, ma curiosité a définitivement été piquée à propos du personnage, ce qui m'a fait faire quelques recherches en parallèle pour mieux comprendre. Et j'ai maintenant envie de lire d'autres livres sur le royaume britannique !
Lien : http://lecturesdisabelle.blo..
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