Peut-être que, s'agissant de la douleur et de ce que chacun de nous s'estimait coupable d'avoir fait, le bien et le mal, le noir et le blanc n'existaient pas. Peut-être qu'il n'existait que des milliers de nuances de gris.
- Tu as la télé?
- Non, j'ai des livres.
Parfois, un silence emphatique vaut bien mieux qu'une foule de paroles vaines.
Je suis ici pour toi. Je suis ici à cause de toi. Je suis ici parce que tu m’as regardé, pas uniquement avec tes yeux mais également avec ton cœur
- Pour moi, il n'y avait pas de meilleur endroit au monde qu'ici, en ta compagnie. Merci.
- Aimer quelqu’un signifie forcément être prêt à souffrir.
On ne veut pas perdre plus que ce qu’on a déjà perdu, mais est-ce que ça ne vaut pas la peine de courir le risque ?
Intérieurement, j'espérais que mon amour suffirait à guérir ses blessures.
Parfois, je pense à ces petits morceaux de tissu quand la vie me semble incompréhensible. J’essaie de fermer les yeux et de croire que bien que je ne puisse pas voir le bon côté, et que le côté que je regarde est laid et tout embrouillé, tous ces nœuds et ces fils emmêlés forment en fait un chef-d’œuvre.
Je m’efforce de croire que la beauté peut jaillir de la laideur, et que le moment viendra où je pourrai la voir pour ce qu’elle est.
Le sourire avec lequel il m’accueillait quand je me jetais dans ses bras me rendait belle. J’avais alors la sensation d’être enfin chez moi.
Pas dans cet endroit, mais dans SES bras. Les bras d’Archer étaient ma maison, le seul endroit où j’avais envie d’être, l’endroit où je me sentais en sécurité. L’endroit où je me sentais aimée.
– Qu’est-ce que tu fais là ?
– Tu n’aimes pas les orages.
Confuse, je me suis tapé la tête du poing.
– Tu as fait un kilomètre et demi sous cette pluie parce que je n’aime pas les orages ?
Il a hésité une seconde en baissant le regard, sourcils froncés. Puis il m’a regardée et a dit tout simplement Oui. Puis il s’est tu. Son expression m’a fait de la peine.
– Je sais que je suis sans doute la dernière personne que tu veux voir en ce moment, mais je me suis dit que si je restais assis sur ton porche, tu n’aurais plus peur. Tu ne serais plus seule. »
« Bien sûr, ça faisait si longtemps, je ne savais plus qui avait commencé. Était-ce la ville tout entière qui avait fait comme si j’étais invisible, ou moi qui avais fait comprendre que je voulais être invisible. »