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EAN : 9782334145077
354 pages
Edilivre-Aparis (23/02/2017)
4/5   1 notes
Résumé :
Dans l'architecture de la pensée d'Elyès, d'ascendance africaine, d'origine berbère, ni démagogue ou théoricien, mais artiste ayant grandi en France, dans une famille où la musique était la forme d'expression la plus naturelle, survient l'épreuve d'un cancer. Ce séisme occasionne une expérience de mort imminente. Dans la désertification spirituelle grandissante du monde, l'être humain traverse la vie en courant après le bon sens. Mais, que veut réellement l'Homme ? ... >Voir plus
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Le manque est là.

On ne se satisfait plus de la banalité des jours qui lui succèdent.
Cette bénédiction nous élève aux cimes du bonheur ; nous n’en gardons que la fugace fraîcheur.
Tout le monde a connu de grands moments de grâce : la musique qui anime de son exubérance irrationnelle quelques textes, des moments d’écritures, des aspirations pleines de silences mais pas n’importe lesquels.
Il en va de la grâce comme de La grande Musique.
Le pardon est une grâce musicale qui vient sans qu’on ne le convoque et qui s’en va parfois à l’insu de tous.
Des milliards d’êtres humains sont des nostalgiques insatiables d’une belle lumière perdue. Nous souffrons de ne pas la reconnaître, de ne pas la trouver, de ne plus vivre le privilège de parler avec les anges.
La Présence pure, cet Amour qui nous traverse, ne vient pas de nous.
C’est une libation du Ciel.
Il est une grâce qui s’en va lorsque sa vibration en nous peu à peu se raréfie.
Gratitude pour cette orgie lumineuse qui vient parfois nous «visiter» innocemment.
Faites qu’en vous, une avancée de la vie, tant de ce monde que dans celui de l’expression d’une volonté supérieure, trouve allègrement son chemin...
Quand un ange nous salue, faisons fleurir le souvenir impérissable qu’il nous laisse, et lors de son éloignement, ne chutons pas dans la désolation.
Les anges rayonnants comme l’aurore chantent et se rassemblent en couronne dans les airs.
Compagnons les plus dévoués que le Ciel nous ait donnés, ils se propagent à la vitesse de l’éclair.
Aussi étincelants, aussi nombreux que des flocons de neige, leurs lueurs s’élèvent puis retombent en perles mélodieuses.
Les anges gardiens nous inspirent un comportement courageux.
Leurs habits sont éclatants de lumière, cantiques et musiques emplissent les cieux.
Ils chuchotent que c’est dans le Ciel que nous lirons un jour les versets en lettres d’or, les manifestations d’amour.
La mémoire constante et éternelle de l’univers, ce champ – mer subtile – d’énergies mouvantes à partir desquelles tout émerge et qui répertorie absolument tout depuis la nuit des temps, fera que nous irons de découvertes en étonnements.
Humains, offrez-vous à vous-mêmes le plus noble des cadeaux...
Tant que nous sommes dans le déchirement, notre étalement spatial répand l’obscurité.
Fermez les yeux, cette étrangeté n’est pas une adhésion naïve, ce n’est que vivre sur les partitions infinies du mourir.
Du fond de l’enfance remonte une musique qui ne ment pas, c’est de l’espace, c’est une absence d’oppression et murs : l’étendue, le berceau de l’éternité.
Il faut entendre mille voix avant de trouver la nôtre.
Il faut écouter sa voix pour entendre la grande voix de l’univers.
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À tout les âges de la vie, la solitude et le destin favorisent des endroits propices, retirés, pour que l’histoire continue d’être écrite.

La vie est comme un livre qui ne cesserait jamais d’être conté.

En vertu d’une incompréhensible félicité, lorsque le dehors sera comme le dedans et l’envers comme l’endroit, l’âme doublée d’un esprit de sacrifice n’est qu’un miroir limpide se contemplant lui-même.

Apparentes et cachées sont les réalités.

Les vestiges d’une humanité autrefois si bruyante ne sont plus qu’un défilé de nuées.

On hérite d’une maison souverainement azurée.

Soudain, je mesure toute la grâce descendue, elle est simplement venue m’ancrer dans l’éternité...

On atteint ici l’au-delà de la parole, on touche les rivages d’un mystère.

On se laisse effleurer par l’expiré, on se laisse submerger par la vague du trépas, cette vibration surprend, cette fugue musicale nous laisse toujours sans voix.

On est seulement amoureux d’un obscur éclat qui nous met à distance du monde.

Vivre pour des principes et des valeurs justes autant pour moi que pour autrui, c’est ce qui me rend intensément vivant, profondément heureux.

J’octroie à ma vie sur Terre un sens sacré.

On ne se souvient pas beaucoup des ancêtres, on ne se rappellera pas plus les suivants.

Là où affleure l’infini, là où la paix est victorieuse face aux affres de l’angoisse, lorsque l’âme est tirée du chaos de la matière, lorsqu’elle est placée dans une région élevée, elle savoure le plaisir simple des jours et des nuits qui passent.

Lumière sur lumière, interférences, champs scalaires et trous de ver, matière noire et énergie sombre, forces majeures et entrelacements, points d’inflexions phénoménaux.

Ce monde de l’imagination créatrice, festonné de symbolismes, chevauche un miracle de réciprocité supraconsciente, il a pour réalité une ouverture de la psyché sur un monde sans fond, sur les grands mythes et les archétypes, lors d’un voyage nocturne.
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Aux limites de l’enveloppe charnelle, les archets du silence frémissent sur l’instrument qu’est le langage immortel de l’âme.
Chercheur d’ordre sur le désordre, se positionne au-dessus des croyances...
Depuis des lustres, bien qu’impalpables, l’existence et ses scénarios sont souvenirs exhumés, compas pour évènements circulaires.
Au-delà du temps et de l’espace, après maintes lectures d’un visage, d’un destin ou d’un livre, il ne reste pas des mots mais une musique interprétée, la victoire et l’incarnation du Verbe, une montée en conscience, une ouverture du cœur, un appel intérieur individuel.
Limpides ondes, bruissements hors d’âge, auxquels strictement personne ne prête attention, expriment quelque chose de saisissant, pareil à une nature immaculée, créatrice de mélopées et d’allégories traduites par des myriades de gouttes d’eau, depuis lesquelles la valeur inestimable de chacun tremble et resplendit.
La vie, ce pouls fantastique, cette œuvre révélée par la cohérence musicale de milliards de cœurs parmi tant d’autres.
La poésie, la musique et la philosophie se situent sur un autre plan de la réalité
quotidienne et contiennent un joyau intemporel...
La frontière ténue entre la folie bénigne et le génie, c’est artistiquement se heurter à l’inconnaissable et ennoblir tout le corps de l’humanité et celui de l’univers avec du surprenant.
À elle seule, elle fait naître cet amour qui précède l’intelligence.
Éloignée des mimes et des arlequinades de la servitude identitaire.
Ayant éclipsé le pathos outrancier, la compétition faisant foin des chicanes idéologiques et de leurs brimborions d’un jour ou plusieurs siècles.
Distanciée des dogmes et des carcans où macère une supposée culture.
À partir de Sumer, l’écriture, dans son enthousiasme comme dans son symbole, dans sa prestance comme dans sa logique, pour ne pas se perdre, s’accorde à son tempo, à cette substance créatrice et cohésive, plérôme d’éons éternels.
Quelle immense grâce de rendre les êtres à eux-mêmes sans même qu’ils s’en aperçoivent.
Ces tintements perlés, aux radiances subtiles, proviennent d’autres dimensions invisibles.
Chaque être crée sa sérénade, sa propre mutation culturelle.
Selon toute plausibilité, il développe son nocturne psychisme jusqu’au point Oméga..
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Le tout-petit, ce joyeux boute-en-train, cette brindille dorée constituée d’ondes électromagnétiques, participe au mouvement de fuite des galaxies les unes par rapport aux autres, avec une vitesse proportionnelle à leurs distances.
L’enfant fabrique inconsciemment une amplitude d’amour pur, une nuée de réciprocités rieuses dans lesquelles s’agglutinent cycliquement des particules génératrices de mémoires indélébiles.
Bille en tête, il joue la vie et prête attention aux petites cascades intérieures qui le traversent en toute candeur.
Bienheureux les apatrides.
Bienheureux ceux qui ont su sauvegarder un état d’esprit d’enfance, une belle âme d’enfant.
De la naissance à la renaissance, de la petite enfance jusqu’à la dernière enfance, l’homme, la femme, l’univers naissent, meurent et ressuscitent.
Voie miraculeuse, voie inexplorée.
La vie est une rhapsodie en noir et blanc.
Elle voyage. Ici et maintenant..’
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L’individu d’une grande lignée sera partout chez lui dès qu’il portera en sa pensée la diversité. Plus nous nous réconcilions avec nous-même, avec notre histoire et nos racines, plus nous écoutons sans jugement le chant des oiseaux posés sur nos branches. Plus on est confronté à une vérité solitaire, plus on cueille tout ce manque à soi-même. Hélas, la plupart du temps, nous sommes vides d’importants mais pleins d’inutiles. Incapables de nous délivrer des meurtrissures, des horaires imposés par la société de productivité qui ronge l’humain jusqu’à la trame. Par distraction, on ne réalise plus cette myriade d’énergies vivantes, cette merveille qu’est le cerveau humain – émetteur, récepteur, force d’opposition.
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