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Dans le deuxième roman du nouveau cycle d'Aki Shimazaki on retrouve les parents des deux soeurs de Suzuran. La maman ayant la maladie d'Alzheimer, le vieux couple a emménagé dans “ une résidence pour aînés “ et leur maison rachetée par leur fille Anzu qui s'était remariée avec le fiancé de sa soeur décédée. le livre débute avec une scène tragique où la vieille dame un beau matin ne reconnaît plus son mari et paniquée va retrouver le personnel pour leur rapporter qu'un inconnu dort dans sa chambre.......La vieillesse et tout son lot de défaillance mentale et corporelle qui l'accompagne , est déployée ici par l'écrivaine avec beaucoup de finesse et de légèreté avec en prime la révélation de lourds secrets personnels de chacun des conjoints. Étrangement la maladie de la mère semble presque une délivrance pour cette dernière qui a oublié tout un passé pour ne se raccrocher qu'à un seul événement fatidique.

Comme toujours chez Shimazaki nous avons un symbole, cette fois-ci pas de fleur, mais une bête, "Abura-zémi ", une espèce de cigale, pour laquelle la vieille dame dans sa jeunesse avait composé une chanson, qui résume parfaitement son passé et son présent,

" Sémi, sémi, sémi, où te caches-tu ?
Après tant d'années sous terre
Tu n'as que quelques semaines à l'air
As-tu de la nostalgie pour ton long passé
Dans le noir "

C'est simple, beau, triste. Comme toujours lire Shimazaki est un plaisir de lecture pour moi. Et pour finir sur une note un peu plus gaie, la morale de l'histoire :
Mesdames si vous êtes mariée et avez moins de quarante ans, les nuits de pleine lune évitez d'aller seule au concert ou au théâtre 😁!
Vive la prochaine épisode !
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Une longue vie commune peut être chargée de secrets inavoués que les maladies de la vieillesse révèlent inopinément. Ainsi Fujiko, atteinte de la maladie d'Alzheimer, avoue à son mari, Tetsuo, une très ancienne liaison d'un soir et qu'elle se savait trompée par lui. Des révélations qui plongent celui-ci dans un monde de perplexité et remettent en cause le vieux couple. D'autant que bientôt Fujiko ne reconnaît plus Tetsuo le prenant pour son fiancé et exige une séparation de leur espace de sommeil.

Aki Shimazaki en montrant à quel point la vieillesse n'est pas forcément un moment de sérénité est proche d'une réalité que chacun peut vivre avec ses parents vieillissant et malades. Une forme de violence pour un vieux couple et pour son entourage susceptible de bouleverser toute une famille et d'imposer de nouveaux codes de fonctionnement, mais aussi de faire naître un véritable amour enfin libéré de ses malentendus. Un amour à l'image de l'abura zémi, une cigale dont les larves restent longtemps enfouies avant de s'envoler pour un mois seulement, évoquant ainsi l'éphémère de la vie. Sans aucun doute, comme les précédents, un deuxième opus d'une nouvelle série poétique et touchant à l'essentiel.
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« Sémi » est le deuxième volet du nouveau cycle d'histoires courtes d'Aki Shimazaki, entamé l'année dernière avec « Suzuran »… qu'il n'est d'ailleurs pas nécessaire d'avoir lu avant d'entamer celui-ci.

Mariés depuis cinquante ans, Tetsuo et Fujiko vivent dorénavant dans une résidence pour personnes âgées. Souffrant de la maladie d'Alzheimer, Fujiko se réveille un matin en prenant son mari pour son fiancé. Un saut dans le temps qui va progressivement mettre à jour des secrets profondément enfouis…

Avec « Sémi » Aki Shimazaki propose un regard original sur cette maladie neurodégénérative habituellement présentée comme une tragédie de fin de vie, mais offrant ici également une opportunité de réparer les blessures du passé, ainsi qu'une seconde chance à leur amour.

A l'instar de sa pentalogie « le poids des secrets », Aki Shimazaki lève à nouveau le voile sur des secrets de famille, tout en faisant le lien avec la nature dès la couverture, à l'image de cette cigale dont les larves demeurent durant des années sous terre, parfois jusqu'à quinze ans, pour ne finalement déployer leurs ailes que durant un bref instant…

Cette superbe métaphore, évoquant l'éphémérité de leur amour finalement libérée après avoir été enfouis sous de lourds secrets durant tant d'années, s'installe au diapason de l'écriture délicate et poétique d'Aki Shimazaki.

Un récit plein d'humanité qui déborde de cette poésie et sobriété propre à la culture nippone.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Je suis tombée sous le charme de cette auteure québécoise d'origine japonaise avec sa première pentalogie « le poids des secrets ». J'ai lu les tomes, bien sagement, dans l'ordre, même si les romans d'Aki Shimazaki ont la particularité de se lire indépendamment les uns des autres et donc dans le désordre, au gré des envies du lecteur.

Pour ce quatrième cycle romanesque, j'ai donc décidé d'être plus dissipée et de les lire dans le désordre et de commencer par « Semi », le deuxième tome.
Pourquoi avoir commencé par celui-ci ? Tout simplement parce que j'ai été attirée par la douceur qui imprègne sa couverture et par le chant des cigales, annonciatrices de l'été tant attendu.
*
"Semi" désigne en japonais la cigale. Les insectes ont une place importante dans la culture japonaise. Apparentées à l'été, les cigales symbolisent la vanité et le caractère éphémère de la vie.

« Sémi, sémi, sémi, où te caches-tu ?
Après tant d'années sous terre
Tu n'as que quelques semaines à l'air
As-tu de la nostalgie pour ton long passé
Dans le noir ? »

Le grillon nous accompagne tout au long de ce court et magnifique récit, bruissant de ses ailes dans les arbres de la résidence.
*
C'est une histoire très touchante que nous raconte Aki Shimazaki, celle d'un vieil homme qui assiste, impuissant, au déclin de sa femme qui perd progressivement la mémoire.
Après cinquante ans de vie commune, Tetsuo et Fujiko vivent désormais dans une maison de retraite spécialisée car Fujiko, atteinte de la maladie d'Alzheimer, nécessite un accompagnement particulier.
Toutes ces années de mariage se délient progressivement mais inexorablement, comme si rien n'avait existé.
« L'été approche de sa fin, la saison des cigales aussi. »

Et puis, un jour, Fujiko ne reconnaît plus Tetsuo.
Elle n'a plus aucun souvenir de sa vie conjugale.
Commence alors une autre relation et un nouveau départ dans la vie.
« Vivre, qu'est-ce que c'est pour vous ? … Pour moi, c'est aimer et être aimé. »
*
Ce qui est étonnant, c'est la sélectivité de sa mémoire.
Elle a oublié les moments les plus importants de sa vie, mais elle garde en mémoire certaines choses apprises durant son enfance. Ainsi, elle reconnaît les animaux à leur chant. Elle peut également parler des cigales.
« Je songe à ce qu'elle m'a appris à propos des abura-zémi. Ces cigales vivent sous terre cinq ou six ans, puis un mois à l'air si elles ont de la chance. Un mois, c'est bien court, mais cela équivaut peut-être à quatre-vingts ans pour un humain. »
*
J'ai aimé le regard bienveillant et affectueux que porte cet homme à sa femme, son amour, sa détresse, ses peurs.

La plume délicate, poétique et toute en nuance de l'auteure fait merveille pour traduire les émotions et les sentiments. Avec beaucoup de sensibilité et d'empathie, Aki Shimazaki apporte une vision positive de la maladie et de la fin de vie. Il se dégage beaucoup de douceur et de sérénité par son écriture simple, délicate, subtile, épurée.
*
Les thèmes que l'auteure aborde dans ce récit intimiste font écho à ceux du premier cycle.
Aki Shimazaki excelle à nous parler de ces parcours de vie, de ces drames intimes. Elle aime construire des personnages complexes qui laissent entrapercevoir leurs failles et leurs secrets. Les silences, les non-dits et les mensonges ressurgissent malgré tout. Mais il est parfois préférable de garder secrètes certaines vérités.

C'est également l'occasion de percevoir quelques aspects de la culture japonaise, très codifiée et très respectueuse des convenances.

« Une scène me revient à l'esprit. Nous avions la cinquantaine. Un après-midi, nous nous promenions sur la plage, quand Fujiko m'a pris le bras. Surpris, j'ai regardé les gens autour de nous. J'ai chuchoté : “C'est gênant, en public.” »
*
Pour conclure, j'ai été touchée par cette histoire, par ce vieux couple. Je referme ce second tome, séduite par cette nouvelle série.

« le chant des cigales ne laisse rien transparaître de leur mort prochaine. »
Matsuo Basho
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Un vrai bonheur à lire ce livre. Même si "Sémi" est le second cycle romanesque "Une clochette sans battant", de l'autrice après le titre "Suzuran" il peut se lire indépendamment. Une vraie bulle de bien-être se dégage de ce roman.Ces temps-ci, je suis tombé sur plusieurs romans qui ne m'accrochais pas, je me suis même demandé si mon envie de lire était en cause, c'est dire...
Mais j'en reviens à ce bouquin qui m'a enchanté. Pourtant le thème n'est pas drôle. Un couple de retraités, vivent en résidence au Japon. Testuo veille sur la santé de sa femme qui souffre de la maladie d'Alzheimer. Mais le récit n'est pas triste, quelques drôleries, ça et là, s'inscrivent dans le récit. Un jour, Fujiko ne reconnaît plus son mari et se plaint à la réception de la maison de retraite qu'un homme est venu dans sa chambre. Cet homme n'est que Testuo son époux. Une seule alternative peut la calmer, l'infirmière lui fait croire que c'est son fiancé.
Ce qui m'a plu dans cette histoire, c'est que l'air de rien, Testuo va apprendre des choses sur sa femme qu'il ne connaissait pas. Sous cette lecture qui peut paraître lente et sereine, se cache une certaine dynamique des thématiques abordées. Je ne vous en dirais pas plus.
Une belle découverte que je vous recommande vivement.
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Tetsuo et Fujiko vivent en maison de retraite, Fujiko étant atteinte de la maladie d'Alzheimer. Ce matin , elle ne reconnaît plus celui qui a passé plus de 40 années à ses cotés. Mais cette maladie va révéler des franges de la mémoire qui vont bouleverser l'équilibre qui semblait immuable.

Alors, soyons franc, c'est très bien mais que c'est frustrant. Avec un peu de concentration , ce livre est plié en deux heures et pourtant , il y a matière à poursuivre cette histoire. Après , je n'ai pas été pris en traite , l'épaisseur du livre parlant d'elle même .
On retrouve toute la finesse de l'écriture japonaise , qui traite sans effusion les problèmes les plus graves. Il y a toujours ce coté policé des personnages qui s'arrangent avec tout ce que leur propose la vie sans effusion.
Pour revenir sur la longueur de l'ouvrage , il se passe quand même beaucoup de choses, presque trop pour le nombre de pages, ce qui entretient un peu la frustration.

Il n'empêche, c'est très bien construit, avec beaucoup de pudeur et de finesse , bercé par le chant des "Semi" (cigales).
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Deuxième tome de la nouvelle pentalogie de l'auteure, et cette fois, l'élément symbolique n'est pas une fleur mais comme le montre la première de couverture une cigale, sémi en japonais. 🎶Sémi, sémi
As-tu de la nostalgie pour ton long passé
Dans le noir? 🎶
chantonne la vieille femme, oublieuse du présent mais pas des souvenirs marquants....

Dans " Suzuran", le personnage central était Anzu, qui s'épanouissait dans l'art de la poterie. Ce sont ici ses parents, vivant depuis quelques années dans une maison de retraite, qui tiennent le premier rôle.

Fujiko, la mère d'Anzu, souffre de plus en plus d'Alzheimer et va révéler des faits du passé bouleversants pour son mari Tetsuo....Qui lui aussi a des choses à se reprocher...

Comme à son habitude, en phrases concises, souvent allusives, Aki Shimazaki construit pour nous, autour de différents points de vue, une histoire familiale passionnante, complexe, aux secrets qu'on croyait bien enfouis et qui finissent par affleurer et changer les destins.

Quand il est question de la maladie d'Alzheimer, l'ayant vécue de près, je me sens toujours douloureusement émue; le personnage de Fujiko, qui pense que son mari est encore un fiancé, est touchant. Tetsuo aussi, découvrant bien tardivement combien il a été peu présent pour sa femme, qu'il a blessée profondément sans le savoir.

La dernière page, tout en sensibilité et délicatesse, est une merveille et embue les yeux...Toujours aussi séduite par l'auteure! Vite, le prochain! Et merci, Pierre, pour ce beau cadeau.

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Toujours le même élan de curiosité lorsque je vois une nouvelle publication de cette auteure…que j'affectionne tout spécialement !
Par contre , je ne suis pas « focalisée » sur l'ordre des textes ; ceux-ci pouvant se lire de façon autonome !

Chaque texte est symbolisé par une plante, ou une fleur ; Cette fois, il s'agit d'un insecte : la Cigale… qui nous accompagnera dans ce récit.
Un couple à la retraite…l'épouse , Fujiko, a la maladie d'Alzheimer, ils vivaient à cause de cette dernière, depuis quelques années dans une maison de retraite que leur fils leur avait trouvée, celui-ci n'ayant pas voulu, comme la tradition le demandait, habiter avec ses parents….

Un matin, Fujiko ne reconnaît plus son époux…et ne veut plus évidemment partager « leur espace de sommeil » ; alors l'infirmière propose judicieusement que l'époux subitement « rayé de la carte », Tetsuo, devienne « le fiancé »… Pour ce, on installe dans leur chambre des paravents….Tetsuo joue le jeu, est attentionné, apprend ainsi de la bouche de sa femme qu'elle lui a été infidèle une seule fois, allant écouter un grand musicien, sur l'invitation d'une amie d'enfance, qu'elle souhaitait divorcer car il la trompait… Fujiko était malheureuse….

A l'origine, ce mariage fut, comme cela se faisait très fréquemment, arrangé. Fujiko accepta de vivre avec ses beaux-parents ; ceux-ci l'aimaient beaucoup ; elle les soigna avec dévouement jusqu'à la fin de leur vie. Tout ceci, en ayant élevé et éduqué ses trois enfants : deux filles et un petit dernier, un garçon !
En plus de l'infidélité de son épouse en réponse à la sienne propre, le mari apprend qu'il n'est pas le père de Nobuki, mais que le père biologique est cet inconnu d'un soir…

Alzheimer… ravage habituellement tout sur son chemin mais là , curieusement, il permet à ce couple de « recommencer » comme sur une page blanche à « réécrire »plus noblement….Tetsuo se rend compte bien tardivement qu'il n'a pas su apprécier à sa juste valeur les qualités et la présence précieuse de son épouse…Il prend conscience de ses négligences, de ses maladresses…et tente de faire pour le mieux avec les « ratés du passé »… Les effacements de la mémoire de son épouse ont permis qu'elle lui révèle ses secrets sans culpabilité… tout en lui faisant, sans le vouloir, prendre conscience du bilan médiocre de leur vie de couple…

Avec malgré la maladie, comme une sorte de deuxième chance ….et un temps plus serein, d'espérance , avec ces deux êtres qui ont vécu 40 ans ensemble, sans vraiment se connaître…! Une nouvelle page vierge… à remplir du mieux possible, pour le modeste temps leur restant !

« J'imagine que les gens atteints d'Alzheimer font aussi des rêves. Seulement, ils ne s'en souviennent pas. de toute façon, il était rare que nous nous racontions nos rêves quand elle était lucide. Je suis curieux de savoir comment j'apparais maintenant dans son inconscient. Suis-je son mari ou son fiancé. “(p. 149)


“Ma femme me demande :
-Vivre, qu'est-ce que c'est pour vous ?
Son expression est grave. Un instant, j'oublie qu'elle est atteinte d'Alzheimer.
-Fujiko-san, c'est une grande question philosophique. Trop vaste pour y répondre en quelques mots. Qu'en pensez-vous ?
-Pour moi, c'est aimer et être aimé. Si nous nous marions, je veux que nous nous aimions toute la vie. »….. Comme une deuxième vie qui recommence !....

Un beau texte très émouvant, lumineux, tout en douceur, en finesse, en dépit de la gravité des sujets !!
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Ravie par la lecture de : le Convoi de l'eau d'Aki Yoshimura, j'avais décidé de partir à la découverte d'autres auteur.e.s de cette littérature japonaise que je connais mal. Aussi ai-je abordé avec confiance la lecture de Semi d'Aki Shimazaki, d'autant plus que les chroniques de mes ami.e.s babelionautes étaient louangeuses.
Je dois avouer que je n'ai pas éprouvé le plaisir de lecture auquel je m'attendais.
La trame narrative de ce récit pourtant habilement tissée, se déroule, assez fluide, et c'est ce qui fait que j'ai lu ce court roman sans ennui. Mais sans grand enthousiasme non plus...
Une situation de départ originale : une femme, Fujiko, atteinte d'Alzheimer ne reconnaît plus son mari, Tetsuo Niré et ce dernier se trouve contraint à endosser le rôle de fiancé pour rester auprès de sa femme, dans la résidence pour personnes âgées où ils vivent. Ce décentrage va être la source de bien des surprises et bouleverser à la fois le présent et le passé.
Qu'est ce qui n'a pas marché ? Je pense que tout m'a paru trop "lisse" :
l'écriture, les personnages, le cadre romanesque. Même avec la relativité des contextes socio-culturels, j'ai trouvé que dans cette résidences d'aînés, "tout le monde il était beau, tout le monde il était gentil". Et je n'avais pas eu l'impression, si je m'en réfère à d'autres sources, notamment le film Les Délices de Tokyo que les résidences pour personnes âgées, au Japon, étaient de véritables paradis terrestres !
Quant aux personnages, j'ai eu le sentiment surtout en ce qui concerne le narrateur Tetsuo Niré, que tout est trop dit, ce qui est pour moi paradoxal dans une écriture qui repose globalement sur l'économie des mots. Outre ce manque de l'implicite, du suggéré, j'ajouterais le manque d'une tonalité particulière comme l'humour par exemple qui cimente une complicité avec le lecteur ou la poésie, déclencheuse d'imaginaire. D'ou mon impression sans doute d'une écriture "lisse".
Donc une petite déception au niveau de la lecture de ce roman mais rien qui m'ait définitivement découragée ni dissuadé de poursuivre mes "japonaiseries" !
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« Sémi, sémi, sémi, où te caches-tu ?
Après tant d'années sous terre
Tu n'as que quelques semaines à l'air
As-tu de la nostalgie pour ton long passé
Dans le noir ? »
Le temps qui passe est assassin…
C'est ce que ce texte dévoile en relatant comment la maladie d'Alzheimer de Fujiko va faire remonter des secrets bien gardés et questionner son couple de 50 ans avec Tetsuo.
Un récit simple, beau, tendre, effrayant également …
La plume est dépouillée, le texte poignant.
Une petite merveille 😍
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