The Promised Neverland, tome 13

Alors que le commando des hommes de mains du clan Ratri donne l'assaut dans le QG des enfants, Yugo et Lucas font front pour les éliminés et de laisser le temps à Emma et Ray de faire sortir tous les enfants. Ces derniers rejoignent les galeries pour s'abriter. Alors qu'ils attendent tous le retour de Yugo et Lucas, une explosion détruit le bunker.

Alors que le groupe des enfants survivant doivent faire face à la perte de quatre des leur, ils doivent continuer leur route. Minerva, ou quelqu'un qui de fait appeler comme lui, leur a donné un point de chute.

Ce tome ce clôt sur l'arrivée du fameux personnage de Minerva. Qui est-il vraiment lui que l'on croyait mort ? Réponse dans le prochain tome j'espère.

Symboliquement, c'est un opus en mode call of duty, ni plus , ni moins. Alors que le tome 12 nous invitait à un petit pèlerinage de quelques mois dans ce monde démoniaque, sans transition, voilà que ce tome 13 se concentre essentiellement sur ce que les auteurs semblent avoir le plus à coeur, à savoir du gunfight et de la bravoure. Autant le dire, le charme discret et inquiétant des premiers tomes qui se concentrait sur une confrontation psychologique face à "Maman" tout en distillant le parfum d'un univers à la fois inquiétant et envoutant semble loin derrière...

Peu de temps après l'arc de Goldy Pound , voilà que la troupe de Peter Pan se heurte à un nouvel adversaire aussi peu étoffé que redoutable. Ce terminator du nom d'Andrew est un militaire fin tacticien totalement impitoyable qui va cependant se heurter à un duo d'ancien survivants, les deux adultes de ce clan d'enfants : Yugo et Lucas. Un tome furieux qui confirme aussi que je ne laissera pas ce manga entre les mains d'un gosse de 10-11 ans. The promised neverland devient en effet plus raide , les balles fusent avec son petit lot de morts. le manga est forcément touchant par moments, concernant les destinées funestes de certains personnages agrémentés par des flash-backs bien sensibles.

Il demeure l'espoir et la figure d'un certain William Minerva qui semble incarner la figure majeure de la rebellion, le sauveur de ces enfants élevés comme du bétail. Mais ce personnage dont on en voit pas le visage est-il si net que ça ? Nous en saurons sans doute plus sur ce héros dans le tome suivant.

Avec ce tome, The Promised Neverland confirme encore une fois son changement de direction, ou pas , sans doute les auteurs ont prévu cette dimension belligérante , ce côté survival. Pour moi, la série devient quand même beaucoup moins surprenante, voir même très linéaire dans son cheminement. On oscille entre évasion et instances de bravoures. A titre d'exemples, la découverte du monde dans le tome 12 est vite passée sous ellipse alors que les auteurs n'hésitent pas à s'attarder sur plusieurs volumes sur la confrontation et le gunfight. On devine que ce cadre , que cet univers qui semblait avoir tant à offrir ne sera pas développé plus que ça.
Les aventures d'Emma, Ray, et des soixante gosses demeurent tout de même suffisamment palpitantes pour nous donner encore envie de les suivre. C'est un titre qui reste dynamique en dépit d'une recette beaucoup moins surprenante mais la fin est encore loin et je suspends pour l'instant ce jugement.

Des morts qui ne m'ont fait ni chaud ni froid tellement elles sont vite expédiées, des informations en plus (enfin!), de nouveaux personnages et une structure qui semble inchangée... j'ai un peu l'impression qu'on tourne en rond et que l'auteur a voulu (ou a été forcé à..!) prolonger la série autant que faire se peut histoire de profiter de son succès, au détriment d'une bonne histoire.

Ca commence vraiment à devenir très répétitif et même si je ne peux pas dire que c'est mauvais, ce n'est vraiment pas dingue.
Les nouveaux personnages introduits ont l'air sympathiques donc pourquoi pas mais encore une fois, je ne retrouve plus l'ambiance des débuts que j'avais tant aimé. Il y a simplement beaucoup trop de personnages pour moi et ils sont trop souvent hyper superficiels. Quant à "Minerva"... le suspens est à peine présent, je pense que tout le monde a pu deviner qui c'était........ Y a un vrai manque de subtilité et de nuance dans ces derniers tomes, ce qui est d'autant plus décevant que les premiers étaient impeccablement écrits..

Bref, c'est triste à dire mais j'ai presque hâte de finir là, je commence vraiment à perdre mon intérêt pour The Promised Neverland.

Tome coup de poing qui tord les boyaux ! Les auteurs savent s'y prendre car on n'a pas le temps de s'attendrir sur un évènement triste et majeur de la série que l'on court après la (sur)vie. Comme toujours, on nous sert un tome dynamique où les actions s'enchainent avec une bonne dose de pression. On sent aussi que la rencontre avec Minerva approche, en tout cas, on l'espère ! de nouveaux alliés vont apparaître mais nous faisons dorénavant partie de la famille, faut-il vraiment avoir confiance en ces humains sortis de nulle part ?

Incroyable. C'est loin d'être un de mes tomes préférés pourtant j'ai adoré. On avance et surtout on reste totalement accroché à l'intrigue. Ce tome sème un peu le doute concernant certains personnages, finalement on se met presque à la place de Ray, Emma et des autres et on se demande "doit-on leur faire confiance?", on a également de l'espoir comme eux. J'ai hâte de découvrir la suite car je souhaite également voir si on est réellement proche de la fin de ce "Neverland".

Ce tome révèle encore bons nombres de surprises ! Alors qu'Emma et sa petite famille doivent de nouveau fuir le clan Ratri, ils laissent derrière eux le refuge qu'ils s'étaient créer et des compagnons prêts à se sacrifier pour assurer leur avenir. Et malgré ce revirement douloureux, la fin du tome laisse entrevoir une sacrée solution à tous leurs problèmes.
On ne s'ennuie pas à la lecture de cette série qui ne laisse aucun temps mort à ses lecteurs comme à ses personnages. le trait du mangaka devient de plus en plus assuré et donne aux monstres des figures de plus en plus effrayantes.
Une série impeccable à réserver à ceux qui n'ont pas froid aux yeux.
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Les enfants découvrent comment le clan Ratri peut les suivre. le clan veut prendre d'assaut le refuge mais Yugo et Lucas veulent les en empêcher.

Il y a de nombreux rebondissements dans ce tome. C'est très dynamique. On découvre de nouveau personnages qui viennent en aide à nos héros.

Les illustrations sont au top même si elles sont parfois impressionnantes pour de jeunes lecteurs. Il y a toujours beaucoup de détails et de précision.

Une suite géniale.

L'atmosphère de Grace Field me manque depuis plusieurs tomes. On est maintenant dans un vrai shonen avec de vrais combats entre les humains et les démons, ou entre humains, avec du suspense quant aux vainqueurs, aux vaincus, aux survivants... et certains méchants comme Leuvis sont vraiment intéressants et charismatiques. de plus, Emma est la vraie héroïne de la série, plus encore que Ray ou Norman : les filles ne sont pas des faire-valoir mais les deux sexes sont à égalité, ce qui est rare dans un shonen. Mais la tension psychologique si présente dans les premiers tomes s'est un peu éteinte, plus dans le scénario que dans les illustrations car Posuka Demizu y glisse beaucoup de détails et de références, comme sur l'image de couverture qui comporte une référence à chacun des douze tomes, comme un jeu avec la mémoire du lecteur. Mais je ne sais pas si on aura droit aux solutions...
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Sous-titre: le Roi du Paradis

Un tome supplémentaire très haut en tension dramatique et psychologique !
Emma a en partie failli, tous ne s'en sortiront pas, déjà on pleure quelques membres de cette famille élargie à environ 60 jeunes. L'espoir reste néanmoins vivace : un mot donné par Lucas à Oliver juste avant de se quitter, puis la rencontre de deux nouveaux personnages.
Comme précédemment déjà, les plus petits réconfortent les plus grands dans les moments d'effarement et prouvent qu'eux aussi ont leur part à jouer dans la survie du groupe.
J'ai beaucoup aimé le rêve d'Emma et le message qui en ressort.
De beaux moments d'amitié et d'affection côtoient des instants plus graves pour une histoire toujours prenante et très équilibrée.
La réussite est encore au rendez-vous ! Bravo les auteurs !

Quand on a quitté nos héros à la fin du 12, leur refuge était assailli par les hommes de mains de la famille Ratri et ils ont abandonné leur abri tandis que Yugo et Lucas sont restés en arrière afin d'éliminer les tueurs à leurs trousses.
J‘avais très peur de ne pas savoir ce qui arrivait aux deux amis, mais finalement on reprend avec eux. Une chose en moins à se préoccuper par la suite.
Par contre, pour les fuyards, c'est un peu compliqué de se déplacer à plus de 50. Et quand tout semble perdu, Oliver leur redonne courage en révélant que peu avant l'attaque, le téléphone de contact a sonné : c'est William Minerva qui les invite à le rejoindre. Tiens, tiens, il n'était pas censé être mort, lui ?
Honnêtement, je pense qu'il l'est bel et bien décédé et que quelqu'un a pris la relève (je crois connaître l'identité de l'usurpateur… à voir si mon instinct ne me trompe pas).

Pour moi, depuis le début, le gros point faible de ce manga, ce sont les dessins, mais j'avais fini par m'y faire et accepter leur inégalité, principalement parce que si ça pêchait sur le character design des personnages, les monstres étaient réussis et les décors passaient bien également.
Malheureusement dans celui-ci, c'est une catastrophe (vous en avez un aperçu ci-dessous et encore, c'est loin d'être un des plus moche). Tant qu'il y a Yugo et Lucas, ça passe, puis ça devient brouillon : on reconnaît toujours Emma grâce à sa coupe de cheveux, mais Kay, j'ai été incapable de le remettre quand je l'ai vu. Si Oliver n'avait pas ses mèches noires, on ne saurait même pas que c'est lui et c'est comme ça pour plein d'autres personnages.
Beaucoup d'illustrations sont semblables à des esquisses avec un trait trop fin comme si le mangaka n'était pas sûr de ses dessins ou des crayonnés aux multiples traits comme si ce treizième tome le saoulait. Donc ça donne la sensation d'un travail bâclé… même les démons sont mal faits.

Heureusement, le scénario est toujours aussi palpitant, et même si y a un moment de flottement tout de suite après la conclusion du refuge, ça repart bien dans les dernières pages.
J'ai hâte de découvrir le prochain, de voir si mon intuition est confirmée quant à Minerva, en admettant qu'on en apprenne plus à ce sujet dans le 14, mais rien n'est moins sûr.
Lien : https://psylook.kimengumi.fr..