Trésors d'enfance

Un magnifique petit ouvrage ou l'auteur revient au temps de sa préadolescence. Cette fin d'enfance riche sur laquelle notre vie d'adulte se construit.
Pour lui ce temps se situe au cours des années cinquante. La population sort de la seconde guerre mondiale et le temps du bonheur est là. Pourtant la vie est rude, très rude surtout dans les campagnes ou pour vivre décemment il convient de travailler dès l'aurore jusqu'à l'aube. Les campagnards sont en total immersion avec la nature. Il revient sur les métiers de cette époque qui aujourd'hui ont disparu ou quasiment: maréchal-ferrant, bourrelier, garde-champêtre qui arrivait avec son tambour : Rantanplantanplan, avis à la population (prononcer avisse) les bouilleurs de cru et bien d'autres encore. Cette époque ou les boulangers préparaient à la main leur pâte : quarante kilos de farine avec 15 litres d'eau tiède ou était délayé le levain et le gros sel, le tout brassé à la main.
En lisant ce livre, dix, vingt fois une critique vous vient. Inévitablement sa lecture vous renvoi à votre passé.
Nous sommes des ponts entre nos parents, grands-parents et nos enfants, petits-enfants qui seront à leur tour un pont pour les générations futures.
Un livre qui se pourrait nostalgique pourtant qu'il est doux de retrouver ces visages surgit du passé.

En postface, Christian Signol écrit que comme les arbres, les hommes ont besoin de racines profondes pour pousser haut et fort. Les siennes sont plantées dans un petit coin du Quercy à quelques encablures de la Dordogne et chacun sait combien cette région dont il a si bien parlé dans tous ses livres, est chère à son coeur.
Il nous conte ici quelques années de son enfance dans les années 50 et les souvenirs enchantés qu'il en garde. Nul n'ignore qu'au fil du temps, la mémoire est sélective et ne retient que le meilleur. Son âme d'enfant se souvient principalement d'une vie faite de bonheurs simples en contact permanent avec la nature.
De son écriture taillée pour la description, il nous relate la vie de ses grands-parents au fil des saisons et nous en fait partager les odeurs et les saveurs, ses "madeleines de Proust" à lui.
Un texte court, chargé d'émotions, qui plaira aux nostalgiques de cette époque.

Un joli titre pour un livre plein de chaleur, celle que donne une enfance bien vécue, dans les années 50 au coeur de la campagne périgourdine.
Une enfance bien structurée autour de la famille, de l'école et autour des joies simples que donne la liberté de vivre chaque jour en communion avec la nature.
Christian Signol écrit ici un livre plein de charme et de nostalgie.

Avec "Adeline en Périgord",Christian Signol nous avait fait le cadeau de partager avec nous les souvenirs de sa famille en nous contant l'histoire de sa grand-mère. Avec "Trésors d'enfance" ce sont ses plus belles années d'enfance qu'il nous raconte. On y découvre ses seconds grand-parents toujours très présents dans sa mémoire, mais aussi tout le village du Quercy dans lequel il a grandi, les petits et grands événements de la vie rurale, et les personnes qui ont marqué ces années qu'il affectionne. le garde champêtre du village, mais aussi le bouilleur de cru qui s'installait provisoirement ou encore les cirques qui sillonnaient la campagne à cette époque, sans oublier le maréchal ferrand et aussi, l'école et les premiers maîtres, ceux qui sauront faire découvrir au petit Christian ce qui deviendra une passion : la lecture.
On y découvre également l'importance de la Dordogne dans le coeur de cet enfant, qui saura d'ailleurs si bien, beaucoup plus tard, écrire une véritable ode à ce fleuve avec "la rivière espérance"
J'ai beaucoup aimé ce récit, qui m'a permis de mieux connaître cet auteur dont j'apprécie toujours les romans, je le conseille à les amateurs des romans de Christian Signol.

Dans le années cinquante, le jeune Christian passe une enfance heureuse et insouciante dans un petit village du Quercy. Il apprécie particulièrement la compagnie de sa grand-mère, qui fut servante chez des gens aisés pendant sa jeunesse et de son grand-père, qui revint blessé de la guerre de 14 et dut se battre pour se faire une toute petite place au soleil. A l'âge de onze ans, il doit partir à la ville pour étudier, car ses parents savent que le monde agricole va subir de profondes mutations et que les jeunes vont devoir faire plus d'études qu'eux pour pouvoir exercer d'autres métiers. Mais l'amour de ce petit coin de paradis sera le plus fort, jamais Christian ne quittera complètement son village. Il rachètera la maison du grand-père et devenu écrivain à succès, il y reviendra pour s'y installer définitivement.
Un très joli livre de souvenirs d'une époque révolue qui évoquera bien des souvenirs aux lectrices et lecteurs de la même génération que Christian Signol, les sexagénaires, qui ont connu un monde que les plus jeunes ne peuvent ni connaître ni même imaginer. Un monde sans voitures ou presque, sans télévision, ni internet, ni jeu video, ni sida. le temps des villages vivants avec tous leurs petits métiers aujourd'hui : forgeron, maréchal-ferrant, bourrelier... Nostalgie, nostalgie... Sans doute enjolive-t-on toujours le territoire de l'enfance ? L'auteur le reconnaît lui-même : « Ma mémoire sélectionne ce que je vis de meilleur et occulte le reste. Quoi qu'il en soit, je demeure persuadé que les années qui ont suivi la Deuxième Guerre mondiale ont été des années plus heureuses que les autres. Ne possédant presque rien, les gens, surtout dans les campagnes, se contentaient de peu. » « C'est le superflu qui nous dépouille. » précise-t-il en citant Sabatier. Un beau texte très court (93 pages), mais dense et émouvant.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/

J'ai bien aimé ce très joli récit où l'auteur évoque ses souvenirs d'une enfance heureuse dans un village du Quercy.

9/20 [vraiment pas pour moi]

Je serai très brève pour ce livre dont j'ai lu seulement deux-tiers. Je pense qu'il s'agit d'un livre bien trop personnel pour être publié.

En effet, j'ai beaucoup apprécié les deux chapitres sur son grand-père et l'autre sur sa grand-mère. Mais cela s'arrête là. Car aucun lecteur, selon moi, ne peut réellement s'identifier au récit. Quelques souvenirs me sont remontés. Je vous l'accorde. Néanmoins, les descriptions sont longues et dépeignent à chaque fois un village merveilleux qui n'a aucun défaut.

Cela m'a un peu barbée. Je m'attendais réellement à une petite histoire, pas à une énumération de lieux, qui pour l'auteur sont importants. Mais pas pour moi. le récit est plat, c'est bien dommage. A mon avis, il y a bien d'autres façons d'écrire un livre sur son village et son amour pour ce dernier. Là, je n'ai pas apprécié ma lecture, bien que le livre ne fasse que 90 pages !

Petit plaisir personnel de l'auteur qui peut être partagé par les nostalgiques des années 50, sans prétention mais joli retour dans le passé simple.

Comme tous les ouvrages de Christian Signol, le récit est simple et agréable, avec de nombreuses sensations qui sont partagées avec le lecteur, en particulier des souvenirs olfactifs ou visuels qui permettent au lecteur d'entrer un peu dans les souvenirs de l'auteur.
Un livre agréable et une belle source d'évasion, en toute simplicité.

Ce récit est paru en 1994. Étrangement je ne l'avais pas encore lu. Ici il n'est pas question d'une histoire inventée mais de la jeunesse de l'auteur qui nous raconte des bribes de son enfance.
On y retrouve d'ailleurs les qualités de cet auteur de romans régionaux dont j'apprécie ses livres.
Ses souvenirs nous plongent dans les années
1957-1958 principalement dans cette si belle région qu'est la Dordogne avec l'insouciance de l'enfance.
J'ai beaucoup aimé cette courte parenthèse qui me donne envie de lire ou relire ses romans (dont la Rivière espérance qui, pour moi, reste en première place).
Si vous aimez Mr Signol, alors vous adorerez ce voyage avec l'enfant qu'il était. Si vous ne le connaissez pas, ce récit vous donnera envie de découvrir son oeuvre.
Une belle pause, tout en douceur, se cache entre ses lignes.
Foncez !