J'aurai voulu parler de ce livre sans le comparer à "
Et ils meurent tous les deux à la fin " mais je crois que c'est pas possible : déjà parce que ça se passe dans le même univers, des années plus tôt. Ensuite parce que, c'est un peu le point de départ de l' histoire de Rufus et Mateo.
Ici, pas de spoil dans le titre : on ne sait donc pas qui va mourir à la fin. Je crois que c'est ça la plus grosse différence avec l'autre tome ; on ne sait pas quoi s'attendre. Et également, ce n'est pas les mêmes larmes que l'on verse à la fin de chaque livre.
Néanmoins, j'ai préféré ce prequel. Les personnages sont beaucoup plus attachants car tout de suite introduits l'un à l'autre, je trouve donc leur relation plus fusionelle. Il y a également beaucoup de sujets durs abordés qui nous rendent empathiques vis-à-vis d'eux (attentats du 11/09, homophobie, etc.).
Encore une fois, l'auteur nous embarque dans une course contre la mort. Mais cette fois ci, c'est plus une danse qu'une course. C'est très doux et poétique, même si des choses horribles guettent nos personnages, ils s'en fichent et décident de vivre à la manière du Cercle des Poètes disparus : "Carpe diem!".
En bref,
Adam Silvera ne m'a pas déçu. Et pourtant je pensais l'être en lisant un copié collé du premier tome. Mais non, ça a vraiment été une bonne surprise. J'ai davantage aimé ce prequel que l'autre tome. Je ne peux que vous le recommander, c'est vraiment une ode à la vie.