Un récit post apocalyptique qui a du caractère et dont la vraisemblance est frappante.
Résumé : dans un lointain futur, la société s'est organisé pour installer la très nombreuse population. Les gens s'entasse avec enthousiasme dans des tours verticales qui s'élèvent à trois kilomètres dans le ciel.
Chaque segment est nommé et les populations les plus aisées, les mieux placées se trouvent le plus au sommet. La règle d'or est une et faire le plus d'enfants possible.
Par bien des cotés cela m'a fait pensé à
Silo de
Hugh Howey.
Mais dans ce contexte il y a une fluidité du récit qui m'a convaincu. On va et on vient d'un appartement à un autre. On découvre des personnages différents. D'abord convaincus de leur bonheur on découvre que certains se pose des questions. Trop de question.
Micael nous fera découvrir la vie en extérieur très proche des civilisations du passé.
Siegmund archétype du jeune futur dirigeant parfait finit lui aussi par se remettre en question. de son coté Aurea Holston peine à assumé son départ de sa monade. Chacun à sa façon paiera le prix fort. Pour s'être rebellé pour avoir osé douter du système monadien.
C'est glacant mais j'imagine que c'est ce qui pourrait nous attendre dans le futur. Mis à part le système reproductif et ce bien être sexuel assez étrange.
Ce dernier point met en évidence un aspect du roman qui m'a déplut : la position de la femme. Reproductrice et machine à donner du plaisir.
Parmi les dirigeants qui impressionnent tant Siegmund aucune femme. Lors de la fête orgiaque certes il y a des courtisanes. Mais pas de gigolos.
Ces détails ne sont qu'une goute d'eau dans le plaisir que j'ai eu à découvrir cet univers.
Une ouverture pas exploité ; la vie dans l'espace. En effet des le début cela est suggéré et rajoute du mystère à cet univers
si lointain. Un voyageur de venus une autre planète viens
Je conseille fortement cette lecture.