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Citations sur Demain les chiens (141)

(...) On allait prendre un bain et on en noyait quelques-unes... enfin, non, on ne les noyait pas ; on s'en débarrassait dans l'eau et si d'aventure quelques-une d'entre elles se noyaient, eh bien ! c'était de la malchance, voilà tout.
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Un jour j'ai cru que l'Homme peut-être avait pris la mauvaise route, que quelque part dans le monde de sombre sauvagerie d'où il avait fini par émerger, il était parti du mauvais pied. Mais je vois bien que je m'étais trompé. Il y avait pour l'Homme une route et une seule : celle de l'arc et de la flèche.
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(...) son désir de connaitre la philosophie de Juwain l'exprime assez clairement, mais on remarquera que cette philosophie ne l'intéresse pas pour la compréhension qu'elle pourrait lui donner, mais pour la puissance et pour la gloire qu'il compte en tirer.
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La pression sociale, 'était cela qui avait maintenu la cohésion de la race humaine pendant tous ces millénaires, 'était cela qui lui avait donné son unité, tout comme la pression de la faim avait enchainé les fourmis à une structure sociale figée.
Le besoin de chaque être humain de se sentir approuvé par ses semblables, le besoin d'un certain culte de la fraternité : un besoin psychologique, presque physiologique d'être dans la norme. C'était une véritable force qui empêchait les hommes de prendre la tangente de la société, et dont découlaient la sécurité et la solidarité humaines et le on fonctionnement de la famille humaine.
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" - Je ne ferais pas de saletés, dit Nathanael. Parole d'honneur. Oscar m'a baigné ce soir."
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— La cité est un anachronisme. Elle ne sert plus à rien maintenant. […] La cité a d'abord été un emplacement tribal, l'endroit où les membres de la tribu se rassemblent pour se protéger les uns les autres. Plus tard, on a élevé un mur autour de cet emplacement pour assurer une meilleure protection. Puis le mur a fini par disparaître, mais la cité a continué à vivre en raison des commodités qu'elle offrait au commerce et aux échanges. Elle s'est perpétrée jusqu'à l'époque moderne parce que les gens étaient obligés de vivre à proximité de leur travail et que leur travail était dans la cité.

LA CITÉ.
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Les gens s’en iraient sur Jupiter, abandonnant sans regret leur vie humaine.
Et dans le Système Solaire, tout le Système Solaire à l’exception de Jupiter, le champ resterait libre pour la race des mutants ; ils pourraient y instaurer un mode de vie de leur choix, qui n’aurait plus guère de rapports avec la civilisation de la race dont ils étaient issus.
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Les mutants étaient une race à part, des rejetons qui étaient d’un coup allés trop loin. Des hommes qui étaient devenus de véritables individus, n’ayant besoin ni de l’appui d’une société, ni de l’approbation d’autrui, totalement dépourvus de l’instinct grégaire qui maintenait la cohésion de l’espèce, des êtres sur lesquels les pressions sociales demeuraient sans effet.
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Si seulement on pouvait parvenir à une entente. Si seulement les mutants et les hommes pouvaient travailler de concert. S’ils pouvaient oublier cette guerre sournoise et sans vainqueur, ils pourraient aller loin tous les trois : l’homme, le chien et le mutant.
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Un robot qui servait la famille depuis quatre générations, qui parlait d’hommes morts depuis longtemps comme si c’était hier encore qu’il leur avait apporté leur whisky. Un vieillard qui s’inquiétait du sort d’un astronef qui glissait dans les ténèbres de l’espace, au-delà du système solaire. Un homme qui rêvait d’une autre race, d’une race qui pourrait marcher la patte dans la main de l’homme sur la voie du destin.
Et dominant tout cela, l’ombre à peine évoquée de Jérôme A. Webster, de l’homme qui avait manqué à son ami, du chirurgien qui avait manqué à ses devoirs.
Juwain, le philosophe martien, était mort alors qu’il allait faire une grande découverte, parce que Jérôme A. Webster n’avait pas pu quitter cette maison, parce que l’agoraphobie l’enchaînait à un domaine de quelques hectares.
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