Citations sur Demain les chiens (141)
«Ne prenez pas ces récits trop à cœur car le désarroi, sinon la folie, guette ici le chercheur trop anxieux de savoir .»
A dire vrai, je ne suis pas branché science-fiction, mais j'ai vraiment été étonné par l'originalité de la trame. Alors, si vous souhaitez vous aussi vous laissez surprendre, je valide!
Demain les chiens vous tiendra éveillé jusqu'à la fin!
J'ai lu, p. 148
« — Je ne peux pas revenir, dit Towser.
— Moi non plus, dit Fowler.
— Il referaient de moi un chien, dit Towser.
— Et de moi, dit Fowler, un homme. »
J'ai lu, p. 10
« Une créature dotée d'une structure nerveuse suffisamment complexe pour créer une culture serait incapable, selon eux, de survivre à l'intérieur de limites aussi étroites.
Selon ces autorités, l'expérience de la cité, si elle était tentée, mènerait à un état de névrose collective qui aurait tôt fait de détruire la culture même qui l'aurait édifiée. »
Un monde, puis un autre, comme on dévide une chaîne. Un monde qui marchait sur les talons d’un autre qui lui-même allait de l’avant. Un monde pour demain, un autre pour aujourd’hui. Et hier est demain et demain est le passé.
Tiens, dit Peter, en prenant la longue tige de noyer. C’est solide, tu vois. Et élastique. Si tu le plies, ça reprend sa position primitive. J’ai attaché les deux extrémités avec une corde ; je pose le bâton à lancer comme ceci, une extrémité contre la corde, et puis je tire en arrière …
Il acquiert graduellement la conviction que cette race ne peut guère être plus qu’une simple chimère. On ne voit pas comment elle pourrait être partie de rien pour parvenir à une culture aussi haute que celle que décrivent ces récits. Elle paraît trop pauvrement équipée.
Les preuves abondent jusqu’ici de son manque de stabilité. L’intérêt qu’elle porte à une civilisation mécanique, son ignorance de conceptions de la vie plus saines, plus valables, souligne chez elle l’absence d’une base solide.
Dans ce conte, nous apprenons combien limités étaient les moyens de communication dont disposaient les humains, et c’est là un lourd handicap.
L’incapacité de l’Homme à comprendre et à apprécier la pensée et le point de vue des ses proches semble un obstacle que tous les trésors d’ingéniosité mécanique ne permettent pas de franchir.
Cet homme qui était devant lui en train de litre le testament philosophique de Juwain, avait-il trouvé n lui-même, grâce à la mutation dont il avait été l’ »objet, une richesse telle qu’il pouvait se dispenser de l’approbation de ses semblables ? Avait-il enfin, après toutes ces années, atteint ce stade de civilisation où l’homme était pleinement indépendant et dédaignait tous les artifices de la société ?
Cela na rien de sinistre, protesta Grant. C’est un travail logique. C’est une évaluation de la population humaine. Il ne s’agit pas seulement de savoir combien il y a de gens sur terre, mais ce qu’ils sont vraiment, ce qu’ils pensent et ce qu’ils font.
- Oui, dit Webster. Oui, en effet. Il m’a parlé d’un nouveau concept de la philosophie.
- C’est un concept, déclara Henderson, dont nous ne pouvons nous passer. Qui va donner une nouvelle impulsion au système solaire et faire avancer l’humanité de cent mille ans en l’espace de deux générations. La nouvelle impulsion tendra vers un but que nous n’avions jamais soupçonné jusqu’alors, dont nous avions même ignoré l’existence. Il s’agit d’une nouvelle vérité, en fait. Une vérité à quoi personne n’a jamais songé.