Une vérité du bout du monde.
Jean Maura est un jeune homme inquiet. Son père, "little John", a fait fortune en Amérique, le laissant en France mais l'aimant tendrement.
Le roi des juke-box, c'est lui.
Depuis quelques mois, ce millionnaire semble inquiet et très pessimiste au travers des lettres qu'il envoie à son fils.
Des mouvements de fonds plus que suspects sont aussi apparus dans ses comptes.
Bien qu'à la retraite depuis un an, Jules est séduit par ce mystère, et accepte de suivre Jean à New-York, pour rencontrer le père.
C'est par paquebot qu'ils décident de faire la traversée, mais dès le débarquement, Jean disparaît...
Maigret décide en premier lieu de rencontrer "little John", il fait sa connaissance ainsi que celle de son récent secrétaire, Mac Gill.
Mais les deux hommes s'empressent de lui conseiller de repartir au plus vite. Avec beaucoup d'insistance.
Ce qui va passablement énerver notre commissaire, qui va se faire un plaisir de rester un petit peu pour découvrir cette ville.
Sans manquer d'aller faire un petit coucou au capitaine O'Brien, une vieille connaissance...
Plaisant, ce
Maigret. Une petite curiosité qui mêle étrangetés (être aux states, des rencontres atypiques avec son "clown triste" ou ces anciens artistes, la façon d'opérer d'O'Brien) et dénouement d'un certain classicisme pour qui connaît
Simenon.
Où l'on sent que la fortune, mais surtout le passé de "little John" vont être les éléments moteurs de l'intrigue.
L'occasion encore une fois, de percer de bien belle manière les secrets des principaux protagonistes de ce récit, et s'engouffrer au plus profond de leurs âmes.
(plus d'avis sur PP)