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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
bof bof...... je m'attendais à une super lecture, et bien non! ;-( c'est mou, long je trouve que la première moitié pourrait se résumer en 3-4 pages.
Trop de détail tue le détail!
j'ai mis 3 étoiles parce que la fin est enfin rythmée et intéressante.
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Roumanie, adoption d'un enfant sans nom, maladie du sang, complot international… pour un aficionado de créatures aux dents longues, le quatrième de couverture suscite une vague impression de déjà-vu. Et pour cause ! le prototype de ce roman était déjà présent dans l'excellente anthologie Dernières nouvelles de Dracula, parue en 1991 chez le même éditeur (Pocket). Cette nouvelle sur des milliers d'orphelins roumains qu'on nourrit de transfusions de sang avec une seringue réutilisable m'avait fait forte impression à l'époque, même si j'avais eu du mal à voir le rapport avec le prince de la nuit. Dans Les Fils des Ténèbres, l'essai est transformé : si, pendant toute la première partie, on reste dans l'univers post-soviétique de la nouvelle, particulièrement sombre et sordide, la seconde nous fait plonger à pieds joints dans une action vampirique digne de 30 jours de nuit.
Comme toujours avec Simmons, on passe aisément (et rapidement) d'un registre à l'autre. En nous faisant voyager entre thriller médical, roman d'espionnage sur fond de chute du bloc de l'Est, biopic historique et horreur pure, l'auteur nous embarque sur des montagnes russes. Côté rebondissements, vous ne serez pas déçus ! Tous les livres de Simmons sont calibrés pour être de vrais page-turner. Et comme les autres, celui-ci est savamment arrosé de détails gore, cruels et horrifiques, et même assaisonné de quelques pages érotiques, vampirisme oblige. On sent une petite vibe Stephen King par moments, même si, à mon avis, ce roman est bien moins bon que l'extraordinaire Salem.
Bref, tous les ingrédients étaient présents pour faire entrer ce bouquin dans mon top ten.
Pourtant, la magie n'a pas opéré. La sauce n'a pas pris, la mayonnaise n'est pas montée. C'est peut-être dû aux péripéties trop nombreuses et incroyables pour ce cadre à vocation réaliste. Ou à l'action au détriment de la description. Aux personnages plats et sans reliefs. Aux clichés un peu trop nombreux (sur les Tziganes et les Roumains, notamment). À une intrigue qu'on nous ressert sans cesse… avec plus ou moins de brio. L'ambiance « pays de l'Est corrompu » est très bien rendue, mais pas l'atmosphère fantastique. le souci maniaque de Simmons pour nous exposer sur une dizaine de pages les subtilités de l'hématologie ou l'histoire de la Roumanie soviétique nuit vraiment à l'immersion. Et rien ne tue plus efficacement un vampire qu'une rationalisation à outrance !
À réserver aux véritables mordus de littérature vampirique, ou, au contraire, à ceux qui n'ont jamais rien lu sur Dracula ! Quant à ceux qui veulent découvrir Dan Simmons, rabattez-vous plutôt sur Hypérion.
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Je referme à l'instant le deuxième tome de la trilogie "Elm Haven" initiée par le certes imparfait mais fort jubilatoire "Nuits d'été" de la plume de Dan Simmons et je dois dire que je reste un peu sur ma faim (ma soif ?). D'abord, quel plaisir de retrouver Mike O'Rourke plus âgé de trente ans et marqué entre autres par les évènements du premier bouquin (Viet vet, amputé et prêtre catholique !) et je dois dire que l'histoire démarre fort avec en toile de fond une horreur plus indicible encore que toute la bibliographie de Stephen King : celle-là, bien réelle et parfaitement décrite par l'auteur, de la découverte des enfants sidéens des orphelinats de Ceaușescu après la chute de son régime. On suivra donc - en Roumanie après un passage dans le Colorado - la quête à tombeaux ouverts (oups !) de la biologiste Kate Neuman pour tenter de récupérer son fils adoptif enlevé par des hommes en noirs (je ne spoile pas !) dans une succession rocambolesque de "twists" plus ou moins heureux qui fleurent bon le scénario pour film hollywoodien mais qui tendent à faire de ces "Fils des ténèbres" un pavé un peu vain. Je trouve qu'au fil des pages, on a du mal à s'attacher aux personnages (qui de toute façon s'en sortent toujours) et que les antagonistes ne sont pas vraiment à la hauteur de ceux de "Nuits d'été", sans parler de la fin expédiée. Il ne faudra ne pas être trop regardant à la logique des enchaînements : on a l'impression d'être ici dans cette nouvelle mode de narration où le réalisme dans la fiction n'est pas de rigueur, au profit d'une succession de rebondissements pour le moins téléphonés. Je ne me suis pas ennuyé, certes, mais pour moi "Les Fils des Ténèbres" est un "petit" Simmons.
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Eh bien j'ai voulu essayer de lire Simmons qui a passé la Roumanie à la sauce américaine; effectivement, ça "bouge", c'est de l'action, et on y mélange allègrement un peu tout...
Vlad Dracul - "le dragon" - (prononcer "Dracoul"...) n'a pas été tendre, c'est bien vrai, mais je me prends à croire que l'époque ne l'était pas vraiment, et partout.... Cela divertit, au fond.
Vlad, en Roumanie, est un prénom comme un autre (Vladimir), malgré son origine slave, alors que le pays est férocement latin. (les Ukrainiens, Bulgares, Serbes, étant des slaves, les Hongrois des finno-ougriens arrivant vraisemblablement de l'asie, avec les Huns, d'où le nom "Hongrie").
La Roumanie est un pays méconnu, tendre et attachant; croyez m'en. La découvrir "en vrai", comme disent les enfants, est beaucoup mieux ! ;-)


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