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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Des vampires en Roumanie dans un roman rempli de surprises : atrocités historiques, science-fiction et film d'action.

L'aspect historique, ce sont les orphelinats de Ceaucescu découverts dans les années 90 et aussi les horribles crimes de guerre du comte Dracula du quinzième siècle.

La science-fiction, c'est le travail de l'héroïne, une hématologue américaine, avec des explications techniques complexes sur l'étrange maladie de ceux qu'on a appelés les vampires.

L'essentiel, c'est un scénario typique du cinéma américain, plein de rebondissements, avec des poursuites en auto, en moto, en bateau, en hélico ; des héros qui rampent dans les tunnels, s'accrochent aux falaises et se battent contre les méchants.

Un roman divertissant si on aime le genre tout en étant indulgent envers les coïncidences trop bien tissées…

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L'envie de lire un roman de Dan Simmons s'était fait ressentir. le choix s'est porté sur « Les fils des ténèbres » pour plusieurs raisons. Tout d'abord je souhaitais du fantastique – voire d'horreur. J'ai donc, évité sa branche Science-Fiction. À ce propos, j'ouvre une parenthèse : (son cycle Hypérion fut découpé en plusieurs parties donnant à chaque fois 8 livres, ce qui constitue, à mon sens, l'une des plus belles arnaques commerciales littéraires. Je referme la ). Ensuite, Dan Simmons a tendance à écrire des très gros pavés – caractéristique que l'on retrouve chez Stephen King, Peter Straub et éventuellement chez Clive Barker. L'idée de bouffer 300 pages de longueurs – voire plus – ne me tentait pas. C'était un peu ce que j'ai reproché à « Terreur ».

Le régime totalitaire de Ceaușescu vient de tomber et le monde assiste aux atrocités – l'héritage du parti extrémiste. Des millions d'enfants, d'orphelins manquent de soins, surtout ceux qui sont atteints du VIH. Officiellement, la dictature roumaine n'a jamais reconnu le Sida dans son pays. Les malades sont cachés. Une délégation américaine est en charge d'apporter toute l'aide médicale.

Le récit commence par la découverte d'un pays dévasté ainsi que les horreurs perpétuées. La narration est déroutante – écrit à la première personne – dans un style mal habile. Heureusement, l'auteur va poursuivre vers une narration à la troisième personne, plus agréable. On suit Kate, une infirmière indignée par le sort réservé aux orphelins. Elle combat pour qu'un bébé rachitique puisse survivre. Sa seule solution est d'adopter l'enfant pour qu'il puisse avoir une chance de survivre en suivant des soins aux États-Unis.

Si j'ai été impressionné par un pays en pleine révolution où la mainmise soviétique est toujours active, je fus moins enthousiasmé par l'histoire en général. L'ambiance de guerre froide est très intéressante et l'auteur arrive à nous y plonger. Pourtant pour arriver à ce niveau il faut passer par deux cents pages très ennuyeuses. Kate – qui est donc infirmière ou médecin – va nous décrire la prodigieuse morphologie de son petit ange. Si Messieurs Douglas Preston et Lincoln Child arrivent parfaitement dans leur roman à nous rendre facile l'intégration des éléments médicaux, ici, Dan Simmons nous endort avec ses longueurs. Pire, l'auteur nous décrit une première fois le processus sans qu'on n'y comprenne rien et le chapitre suivant, Kate nous ressort le tout en l'expliquant à son amie.
L'envie de jeter loin ce livre s'est fait ressentir. Par masochisme ou je ne sais quoi, j'ai poursuivi la lecture.
L'histoire prend enfin son envol avec une magnifique aventure qui nous mène vers la Hongrie et l'Autriche avant de revenir en Roumanie. Bien que le rythme reste très lent, j'ai plutôt apprécié ce voyage touristique et les magouilles avec les Tziganes. C'est d'ailleurs à partir de là qu'on entend parler de vampire pour la première fois ou plutôt de Strigoi.

À cela on peut rajouter un prêtre peu catholique habillé comme un rockeur et un médecin roumain louche. Vlad Dracula fait également partie du roman, mais ses apparitions erratiques font pitié. Il nous sort de longs monologues sur son passé mélancolique.

Ce livre est une très grosse déception, voire même une vaste blague. Les amateurs de vampires seront déçus. Bien que l'ambiance guerre froide est non négligeable, l'histoire est insipide. le rythme est d'une lenteur mortelle. Les personnages sont peu intéressants. J'ai réussi à trouver le courage pour en venir à bout bien que j'aie eu tendance à lire les dernières pages en diagonale.
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« Les fils des ténèbres » est un volumineux roman fantastique introduisant une forte dose de polar et de semblant de théorie scientifique, autour d'un mythe dont le charme est par essence le mystère et l'inexpliqué.

Simmons peine donc à construire une histoire réellement palpitante autour de son duo improbable de prêtre ancien pilote du Vietnam et bonne petite mère courage américaine prête à tout pour retrouver un orphelin roumain sauvé d'une catastrophe humanitaire.

Je me suis donc assez rapidement désintéressé des incompréhensibles explications pseudo scientifiques censées faire de Joshua un être exceptionnel pour l'humanité mais plus grave ai eu les plus grandes peines du monde à trouver les personnages principaux attachants et les vampires effrayants.

Seuls point positifs donc de ce roman fantastique poussif, la description d'une société roumaine en décomposition après l'écroulement du tyran des Carpates, avec les trafics en tout genre, y compris d'enfants vendus par des tziganes misérables et des usines évoquant un cauchemar industriel.

Tout en brossant un portrait sans concession de la société roumaine, Simmons qui semble avoir acquis quelques notions de roumain, en reconnait toutefois les beautés notamment de la splendide zone montagneuse des Carpates.

On appréciera également les quelques monologues de Dracula, évoquant le coté plus hardcore de l'écrivain avec des actes de tortures particulièrement sadiques vis-à-vis de serfs ou de moines osant défier son autorité.

Tout ceci ne suffit donc pas à élever « Les fils des ténèbres » à la cheville du « Dracula » de Bram Stroker.
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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On retrouve une partie des personnages de Nuit d'été, quelques trente ans plus tard, cette fois dans les confins de la Roumanie. Aucun lien entre les histoires, par contre.
Quand on commence un livre de Dan Simmons, cette figure majeure de la littérature fantastique, on sait que l'auteur apportera un soin tout particulier à l'ambiance et à la crédibilité. Il s'appuie sur de nombreuses recherches pour proposer au lecteur sa vision d'un mythe. Amateur de vampire qui brille au soleil, passez votre chemin. Car ici, l'idée est originale et fort bien documentée : une maladie génétique extrêmement rare est à l'origine de cette race.
L'intérêt majeur de ce roman tient justement à l'aspect historique, mené sur deux niveaux. D'abord, celui de la description de la Roumanie de Ceascescu et de l'état dans lequel ce pays était à la fin de son règne. Certaines scènes du début à l'orphelinat sont littéralement à vomir. le pays est totalement revenu à l'époque du Moyen-Âge. Et puis, celui apporté par le changement de narrateur lorsque Vlad Tepes fait des apartés. Il retrace ainsi son histoire et notamment les combats contre le sultan turc. Il donne aussi des clés mon comprendre sa personnalité et son état d'esprit actuel, ce célèbre "Empaleur".

Les discussions médico-scientifiques ne nous sont pas épargnées et apportent un vernis d'autorité. Les échanges sur les gênes et les dysfonctionnements immunitaires sont faits dans un jargon complexe. Mais le but est atteint.

Ce qui m'a déçue, c'est que je n'ai pas adhéré au combat de Kate pour retrouver son fils adoptif Joshua. Je n'ai pas cru au danger représenté par l'intrus kidnappeur. Je n'ai pas ressenti l'angoisse monter ni l'excitation devant les possibilités d'une découverte scientifique majeure. La deuxième partie tire en longueur. On sait bien évidemment que rien ne sera réglé avant la fin de la 4e nuit de la cérémonie. A trop vouloir expliquer et normaliser le vampire, il en perd son aura fantastique et n'incarne plus le danger à l'état brut. Cela donne un roman bancal, qui s'englue sur la fin et patauge. Alors que l'auteur avait su jouer sur les peurs primaires de tout enfant dans Nuit d'été, les ressorts angoissants ici ne fonctionnent pas. Dommage.
Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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Le coté kitsch du titre aurait dû me mettre en garde. Et puis le sujet – cent fois rebattu , les vampires - ne m'inspirait pas. Mais suivaient le nom de l'auteur - une référence – et les dithyrambes habituelles sur le 4éme de couverture…

Du reste le début n'est pas si mal, même original, qui nous replonge dans la Roumanie de l'après Ceaucescu… Une fois de plus Dan Simmons s'est bien documenté. Ses lectures sur l'Histoire de la Roumanie, principalement de Vlad Dracul et de la légende qui l'entoure, un (ou des) voyage sur place, des diners à la table de membres de l'intelligentsia roumaines lui ont permis de se constituer un solide socle historique, de rassembler une multitude d'anecdotes, de plaisanteries, de dictons populaires classiques et contemporains, et de les lier l'espace d'un roman dans une intrigue bancale, avec, pour protagonistes, des personnages de carton-pâte, stéréotypés, fades au possible. Ainsi Kate Neuman, l'héroïne du livre, présentée comme une brillante hématologue, scientifique sage et consciencieuse dans la première partie (très technique) du livre, qui se transforme en une Lara Croft dans la seconde (très rocambolesque) et qui, pour retrouver son enfant, escalade des murailles, traverse des rivières à la nage, se suspend à un hélicoptère, tombe, rebondit, zigzague pour éviter les balles, ne dort quasiment jamais, n'est jamais épuisée, charme tous les hommes sur son chemin, voit sa meilleure amie et son ex-mari (athlétique et très sympa) mourir sous ses yeux mais se sent aussitôt prête pour vivre une belle histoire d'amour avec un aventurier sur le retour…. Pfff…

L'ensemble donne l'impression que l'auteur de « Terreur » et de « Drood » semblait pressé de finir et de passer à autre chose. Comme le lecteur d'ailleurs.
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J'ai du mal à poursuivre la lecture de ce livre. Dracula n'a pas son côté effrayant, il ressemble juste à une personne âgée très fatiguée. Je n'arrive pas à voir ce que l'auteur veut mettre en place. L'angoisse n'est pas présente. le côté vampirique pour le moment n'est représenté seulement par l'obligation d'injection de sang une maladie orpheline peut très bien expliquer le phénomène. Je me demande si je dois encore continuer ma lecture ou passer à autre chose. Étant assez fan de vampires, j'attends d'eux le côté fantastique et effrayant où ils sont immortels, puissants, cruels et assoiffés et surtout qu'ils ne puissent pas sortir en plein jour. Quand Dracula devient monsieur tout le monde je n'arrive pas à voir l'intérêt. Je ferai une autre critique à l'abandon ou à la fin du livre pour clôturer mon avis
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