L'enfant de Bruges

Une façon agréable de découvrir le monde et la peinture du 15 èm siècle.Un roman bien documenté et une histoire passionnante.Pour les amateurs de romans historiques.

Appréciant les romans historiques, les romans policiers et la Flandre (son architecture, ses peintres, etc.), je partais déjà un peu conquis en débutant la lecture. J'ai beaucoup apprécié tous les éléments techniques relatifs à la peinture (couleurs, vernis, pinceaux, matériaux utilisés, etc.) et la description psychologique des personnages principaux.
Cependant, j'ai été déçu par l'intrigue policière/géopolitique : beaucoup trop simple et convenue à mon goût, bien rythmée certes mais à renfort de (trop) grosses ficelles.
Par ailleurs, je ne me suis jamais vraiment senti transporté à Bruges. Je ne suis pas vraiment sûr que l'auteur ait une parfaite maîtrise de cette ville (Histoire et architecture).
Mais Je tenterai peut-être la lecture d'un autre roman de l'auteur pour ne pas rester sur ce sentiment que je qualifierais de "mitigé".

Il a 13ans, il est le fils adoptif du peintre Jan van Eyck, et il va être au coeur d'une conspiration où sa vie va flirter avec la mort.
Bruges, 1441. On sent les odeurs des rues, de la peinture, de l'amour et du sens des affaires. Sinoué romance l'histoire d'un peintre mystérieux, avec des secrets dans chaque tiroir. La première partie permet une mise en situation, de dévoiler un style de vie, une déclaration à la peinture. Mais le roman bascule dans le thriller historique avec une conspiration inutile, des personnages secondaires ridicules (la ‘vraie' mère qui apparaît) et de l'action sans grand intérêt. On se focalisera donc juste sur l'amour de l'auteur pour l'art pictural.

J'adore la période, le lieu et les protagonistes. La ville de Bruges sait déjà que sa prospérité est menacée par le retrait de la mer. Les peintres et parmi eux van Eick révèlent dans leur enthousiasme de leur art leur recherche des techniques et procédés qui feront les peintures traverser les siècles. Et puis il y a la toile de fonds historique, des conspirations contre les grands et la géopolitigue où la puissance des turcs menace aux portes de l'Europe. Sans compter le sectarisme qui impose l'ignorance conte les peuples. Un livre qui veut en dire beaucoup en peu de pages.

Avec cette histoire j'ai vraiment eu l'impression de me retrouver à Bruges au XVème siècle.

J'ai aimé retrouver l'ambiance de ce milieu de la peinture même si je n'y connais pas grand chose.

Mystère, suspense, meurtres, cavalcades, enlèvement.... Un livre sans temps mort dans lequel j'ai été vite embarquée.

La relation du peintre van Eyck et de son fils adoptif est vraiment très touchante.

Seule la fin m'a paru un tout petit peu rapide.
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Un jeune garçon, apprenti dans l'atelier du célèbre peintre Jan van Eyck, essaie de faire sa place dans la société flamande. Des hommes avec de drôles d'accents veulent tuer son maître vénéré !
Le jeune homme fera tout pour les en empêcher.

Un roman bien rythmé entre Flandre et Toscane.

J'aime les polars. J'adore les romans historiques. J'aime les romans où il est question d'art. Combinez les trois et vous avez devant vous une lectrice enthousiaste! L'enfant de Bruges de Gilbert Sinoué était donc en ce sens plein de promesses… qui n'ont toutefois pas été tenues.

Des meurtres d'artistes secouent le monde artistique flamand et italien. Jan van Eyck, fils adoptif du grand peintre van Eyck se retrouvera au beau milieu de l'intrigue suite à la mort de son père qui aura pris le temps de lui confier subtilement quelques secrets. Ces révélations vaudront à l'adolescent d'être pris dans une chasse à mort, de Bruges jusqu'à Florence.

L'intrigue est pauvre et le récit n'a aucune profondeur. Jamais je ne me suis sentie emportée par les événements ou concernée par le destin de Jan. L'auteur tente de rendre le mystère un peu plus obscur en entremêlant deux énigmes. du côté des envoyés des autorités portugaises tentent de mettre la main sur des cartes copiées par van Eyck à la demande du Duc de Bourgogne. de l'autre, des illuminés florentins tentent de protéger le monde des importants changements technologiques, théologiques et philosophiques que l'époque De La Renaissance laisse entrevoir. Sans oublier que sur la route de Florence, Jan et son protecteur passent un village où un mystérieux mal consume tous les habitants qui laisse craindre le pire. Au final, l'intrigue tombe à plat. Et le lecteur n'en ressent aucune émotion.

Les personnage sont faux, en aucune manière attachants. le fait que l'auteur ait jugé nécessaire de placer le contexte ou certains faits et explications historiques et techniques à même les discussions entre les personnages enlève tout le naturel qu'il devrait y avoir dans les échanges. Je pense entre autres à une discussion qu'ont certains personnages sur les prémices de l'imprimerie, sur des situations politiques entre l'église romaine et byzantine. Cela rend le texte très lourd et donne le sentiment que l'auteur "s'écoute écrire", comme l'aura si bien dit un intervenant du site Babelio au sujet de ce roman.

Ennuyant, le mystère ne repose sur presque rien. J'ai eu l'impression de lire le roman d'un homme qui n'avait qu'en tête que de montrer son érudition. le manque cruel de fluidité ne vient qu'ajouter à la lourdeur du récit. le seul mérite du roman aura été de montrer la peur que peut engendrer le changement sous toutes ses formes.

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Gilbert Sinoué prend pour décor le milieu du 15è siècle, une époque charnière qui a un pied dans le Moyen-Age finissant et un pied dans le Cinquecento balbutiant. La peinture flamande est à son apogée et le peintre Jan van Eyck est le plus célèbre d'entre eux, surnommé le Roi des peintres. Les italiens de Venise et de Florence vont bientôt éclore et imposer à tous leurs génies tout au long du XVIè.
Tout ce foisonnement d'idées de l'époque est bien présent tout au long du roman et j'ai appris beaucoup de choses, c'est ce que j'apprécie dans les romans historiques, et ici c'est très réussi, d'autant qu'il n'y a pas de temps mort et que les aventures du jeune Jan, fils adoptif du peintre, connaît moult rebondissements.
Roman historique passionnant, le récit fait aussi la part belle à une intrigue policière puisque plusieurs disciples de van Eyck ont été tués à Florence, Bruges, Tournai, et retrouvés la bouche emplie de terre de Vérone. Si la partie historique m'a beaucoup plu, je suis nettement plus réservée sur l'intrigue policière...
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Bruges, 1441. Arborant un air mystérieux, l'index posé sur les lèvres, Jan van Eyck avait chuchoté : Petit, il faut savoir se taire, surtout si l'on sait.
Qui pouvait se douter alors que, derrière la recommandation du maître flamand, se cachait le Grand Secret ?
À travers les brumes de Flandre et la luminosité éclatante de la Toscane, un enfant de treize ans va se retrouver confronté à une effroyable conspiration.
Un monde occulte, empli de ténèbres qu'il lui faudra affronter avec l'innocence pour toute arme. Pourquoi veut-on sa mort ?
Que sait-il qu'il n'aurait jamais dû connaître ?
Pour quelle raison des peintres de génie, des apprentis, des orfèvres, des penseurs, des architectes sont-ils la cible de meurtriers invisibles ?
Quels sont les fils mystérieux qui les relient entre eux et les tirent insensiblement au bord de l'abîme ?
Autant de questions auxquelles l'enfant de Bruges devra s'efforcer de répondre s'il ne veut pas disparaître à son tour dans la nuit.

hyper long à lire mais je le conseille à tout ceux qui aiment, l'art, la religion et l'Italie, avec ce livre on apprend et on voyage