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4,12

sur 828 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce que j'aime chez Sire Cedric, c'est l'absence totale et récurrente de préambule.
Au diesel, l'homme préfère les dragsters carburant au nitro-méthane. J'te raconte pas le bilan carbone, Greta. Un coup à ce que tu fasses un peu plus la gueule, en admettant que ce soit humainement possible.
On rentre dans le lard en foutant les j'tons, de préférence, puis l'on s'y complaît sur la durée.
De fièvre et de sang n'y déroge pas.
Petit coeur avec les doigts de rigueur.

Bien plus qu'un thriller fantastique, un thriller horrifique où il conviendra de laisser son pragmatisme au vestiaire au risque de se lasser rapidement.

Des victimes retrouvées exsangues, c'est moche.
Des méchants tout plein arrêtés, c'est bien.
De nouvelles victimes à déplorer, c'est embêtant.
C'est là qu'interviennent nos joyeux duettistes que sont Svärta et Vauvert, sèchement missionnés par leur hiérarchie pour faire toute la lumière sur cette diabolique affaire.

Le bestiau est épais mais se dompte facilement.
Un rythme effréné, une liaison en devenir qui prend son temps (on est pas des animals, non plus), le tout saupoudré d'une généreuse portion de suspense à fort relent de démonerie, de Fièvre et de Sang assume pleinement et parfaitement son appétence pour l'ésotérisme sanguinaire qui sent le soufre.

L'écriture est alerte.
Le tempo fiévreux.
Les twists souverainement dosés.
J'ai adoré.
Nul doute que je revienne rapido-presto m'abreuver à la source ensorceleuse de Sire Cédric, une nuit de pleine lune.
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Gare aux loups !!! Ils rodent dans le roman, et quand on les aperçoit, ce n'est jamais bon pour l'avenir… Mais d'où viennent ces créatures ? de l'imagination des victimes ? Des enfers ? Nul ne le sait… Une belle énigme pour Éva Svärta et son collègue Vauvert. Il faut dire que ces loups précèdent toujours l'arrivée d'un tueur en série des plus assoiffés de sang, que ces loups se montrent dans les miroirs, mais ils ne sont pas des reflets, et les miroirs…Ils les font saigner…

Et c'est dans ce premier tome de la série Éva Svärta que nous faisons connaissance de la jeune policière albinos qui semble bien traîner quelques casseroles provenant de d'un passé qui resurgit et la rattrape, qu'elle refuse et qui la submerge. Quant à l'ami Vauvert, un flic bien agité, bien rebelle comme on les aime, de ceux qui n'hésite pas, par humanité, à faire des pieds de nez à leurs supérieurs.

Du suspens à vous empêcher de refermer le livre, du fantastique qui n'est peut-être pas ce que je préfère, mais bon, ça passe, une écriture soignée, nous sommes donc devant un grand Sire Cédric.

La fin est grandiose !

A lire si vous ne craignez pas les cauchemars !
Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
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Une jeune fille garrottée sur un matelas dans une ferme isolée aux miroirs brisés, deux frangins tortionnaires fangeux, un loup sans réelle existence... et deux flics, Vauvert et Eva Svärta, qui vont interrompre l'innommable...
C'est ainsi que commence ce thriller fantastique qui avait obtenu le Prix Polar de Cognac, en 2010.

Et ce n'est là effectivement que le début d'une enquête et d'une course-poursuite pour ce duo de flics. Un commandant, archétype du bourru insomniaque qui a déjà tout vu, et une Eva qui, n'ayant toujours pas (à 30 ans) surmontée un traumatisme de son enfance, sort un peu du lot à cause de son "look". Femme albinos portant lunettes noires avec blouson de cuir (et occasionnellement corset et cuissardes en vinyle, clin d'oeil de Sire Cédric a l'univers gothique qu'il semblerait affectionner).

Avec ces deux-là (et un troisième larron, bel homme) nous avons droit à des continuels shoots d'adrénaline tout au long de ses 450 pages au rythme fiévreux et imbibées de sang. Ça dégouline par baignoires entières, comme dans chaque série B qui se respecte.
Mais peu importe, captivée par l'intrigue, basée sur un fait historique devenu légendaire et remanié ici à la sauce illuministe, on se laisse prendre (avec délectation pour les âmes non-sensibles !) dans ce filet englué par de très mauvaises et sordides intentions.

La confrontation et la finale tumultueuses des super-flics avec le Mal incarné ne m'ont pas vraiment convaincue (c'était un peu "trop"), et je reproche aussi à ce livre d'avoir considérablement raccourci mes nuits de sommeil, mais encore une fois... qu'importe... j'ai tout avalé avec frénésie !
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Dès les toutes premières pages, ce roman nous entraîne dans une histoire qui va à cent à l'heure et dans laquelle il faut avoir le coeur bien accroché. Entre les descriptions de tortures, les morceaux de corps déchiquetés, les centaines de litres de sang répandus partout et les hurlements déchirants des victimes, le "gore" est vraiment mis à l'honneur.
L'histoire oscille entre une enquête policière classique de tueurs en série et une histoire fantastique qui flirte avec l'occultisme.
Les personnages sont intéressants et l'intrigue est bien menée, sans temps morts.
Ce roman se dévore, même si l'aspect un peu invraissemblable de l'enquête m'a plus amusée qu'horrifiée.
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Un roman entre polar et fantastique, divertissant mais pas prenant, de l'honnête "littérature de gare". Une "sérial killeuse" atteinte de la maladie de mathusalem pactise avec des dieux oubliés pour qu'ils lui rendent jeunesse et immortalité. Pour cela, elle doit leur faire l'offrande du sang de 70 jeunes filles.
Editions le pré aux clercs, Pocket, 583 pages.
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Après avoir lu "l'enfant des cimetières" l'an dernier, j'ai eu le grand plaisir de rencontrer Sire cédric à saint-Maur en poche. Un auteur disponible, sympathique, avenant. Un homme plein d'humour qui aime raconter des histoires de monstres. Mais les monstres de Sire Cédric sont vraiment monstrueux ... ils sont même la définition même de la monstruosité.

Je crois que j'ai lu le roman en moins de 48h (ce qui est un exploit pour une mère de famille nombreuse).Je me suis sentie prise en otage dès que j'ai ouvert le livre.

Arrivée à la page 445, on se dit "mais c'est fini, c'est bon, là, non?". Non ce n'est pas fini, l'horreur ne fait que commencer. J'ai tremblé, j'ai tourné quelques pages pour vérifier que "oui c'est bon ils sont là à la fin du chapitre", j'ai même pleuré.

Ce type de roman n'est pas le genre de littérature qui me fait le plus grimper aux rideaux mais j'aime bien en lire de temps en temps. d'autant plus que Sire Cédric a tout d'un très grand.

En le voyant pour de vrai, pendant qu'on discutait, je me suis même dit qu'il me faisait penser à quelqu'un, mais je n'arrivais pas à trouver qui. J'ai trouvé quelques heures plus tard. Un très grand monsieur : Stephen King. Stephen n'est pas que le monsieur qui a nous a fait passer quelques nuits blanches, c'est aussi l'auteur du merveilleux Blaze.

En tous cas, j'ai très envie de lire "le premier sang."
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Ce livre m'a été recommandé plus d'une fois par une amie. Pourtant la couverture ne m'enchantait absolument pas car je n'aime pas particulièrement le gore. Et pourtant...

J'ai lu le livre d'une traite. le binôme gros flic (Vauvert) / jolie albinos avec un passé lourd semble un peu cliché (Svärta). le bémol de cet ouvrage reste la rapidité avec laquelle l'auteur tisse la relation de ces deux personnages. Ça n'a aucun sens, mais bon l'amour est-il rationnel ? de même l'analogie, un parent est un tueur en série du coup l'enfant sera un tueur en série car c'est dans les gènes, me semble un peu facile et pas spécialement véridique pouvant à mon sens mener à certaines dérives...
Il semble que Maxime Chattam parte du même postulat. Mais si c'était aussi simple on le saurait.

Hormis ces détails, je dirai que de fièvre et de sang est morbido-captivant. Des meurtres par dizaines, tous plus étranges, détaillés et dégueulasses, notamment la partie "la peau du visage des victimes a été enlevée de leur vivant" brrrr, ça fait froid dans le dos. A certains passages plutôt macabres j'ai cru relire la fin de la théorie Gaïa de Maxime Chattam lorsque Emma passe dans le tunnel de charpie humaine.
Cela dit j'ai beaucoup aimé les passages fantastiques confrontés à la réalité du flic qui doit faire avec les théories les plus improbables tout en tentant d'être rationnel pour mener à bien son enquête. L'utilisation des légendes sur les loups et les miroirs donne une belle alchimie. On sent qu'il y a eu de la recherche pour ce scénario, même si au fond l'auteur reprend des formes assez traditionnelles.
Concernant l'histoire d'Elisabeth Bathory j'étais contente qu'on en parle de façon détaillée. Avec la comtesse sanglante, l'auteur partait sur une base sûre. L'horreur est forcément à son comble.
Le style de Sire Cedric est simple et efficace. Pas de fioritures, seulement les mots crus, c'est d'ailleurs ce qui rend le récit intense.

Les personnages de la criminelle sont vraiment intéressants, j'ai hâte de pouvoir les suivre dans un prochain volume. Vu les révélations sur la passé d'Eva, on est au moins sûr que les traces de l'homme aux yeux rouges vont forcément croiser sa route (seul élément prévisible).
Globalement le livre est très riche et intéressant, même s'il use de nombreux clichés. Mais bon, pourquoi pas.
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C'est à l'occasion des Quais du Polar, en avril dernier, à Lyon que j'ai rencontré Sire Cédric. En effet, Elhyandra venait tout juste d'écrire un article sur son dernier livre et elle m'avait donné envie d'en savoir un peu plus. Ce qui m'avait attiré avant tout, c'était le mélange thriller/fantastique : autant le dire tout de suite, je n'ai pas du tout été déçue par cette première incursion dans l'univers de l'auteur.

Eva Svärta a été envoyée en renfort dans le Sud pour prêter main forte au Commandant Vauvert. Tous deux mènent l'enquête sur plusieurs disparitions inquiétantes de jeunes filles. Une piste les mène alors directement aux frères Salaville, vivant dans une ferme reculée des Pyrénées mais leur terrifiante découverte va dépasser l'entendement. En effet, plusieurs corps seront retrouvés atrocement mutilés et… exsangues!

Dès les premières pages, le ton est donné! Si j'ai été immédiatement été happée par l'action menée tambour battant, ressentant de l'empathie pour la toute première jeune fille victime des frères Salaville, force est de constater que j'ai été aussi gênée par la violence très crue du récit. L'auteur ne nous épargne aucun détail et cela peut vite s'avérer être insupportable : Âmes sensibles, s'abstenir! D'ailleurs, autant prévenir tout de suite, cela va aller en s'empirant au fil de l'intrigue. Passé cela, de fièvre et de sang a été un très bon roman : les personnages sont très intéressants notamment Eva Svärta dont le passé mystérieux intrigue et sera révélé au fur et à mesure du récit. L'enquête est haletante et sans cesse alimentée de rebondissements. Elle ne laisse donc pas le temps au lecteur de s'ennuyer sur les six cent pages.

En conclusion, de fièvre et de sang a été une excellente lecture pour moi malgré sa violence. Elle est d'ailleurs l'unique raison pour laquelle, je n'ai pas mis un 5. Je le conseille clairement mais attention toutefois aux personnes sensibles.
Lien : https://labibliothequedaelin..
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Que dire devant ce bouquin. Enormissime et encore le mot est faible !! Je me disais après " l'enfant des cimetières " que peut il ajouter d'autre.. l'horreur dans toute sa noirceur et sa puanteur ..une intro à couper le soufle tellement bien décrit que je voyais la scène comme dans un film d'horreur . Et ce n'est que le début s'ensuit un thriller palpitant de bout en bout avec un final apocalyptique. Et un sens du détail !! .Et Eva Svârta que peut elle bien cacher derrière ses lunettes noires !! . Un passé trouble !! .Un scénario d'enfer,des retournements de situation incroyables et un sens des détails chi rur gi cales .. . désolé je me répète ENORME .. de plus Sir Cedric nous rajoute à la fin de ce thriller.. l'intro de son prochain livre.. j'en bave d'avance . A lire ABSOLUMENT.
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Un moment de lecture sympathique. Enfin, sympa...on s'entend : tendu, à la limite de la boucherie parfois. L'ambiance est étrange, sanglante, violente. Un mélange pas très subtil de clichés aussi : entre le flic bourru et dévoué, le beau gosse gentil et serviable, la profileuse étrange au lourd passé...on a du lourd! u côté des méchants, après un début classique, on part dans le mystique.
Pas le livre du siècle, mais une bonne ambiance. Et voilà tout ce que je lui demandais.
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