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sur 10252 notes
C-ela commence comme un fait divers, une sordide et terrible histoire de mort. Celle de deux enfants.
H-antés par ces images, le lecteur s'interroge, cherche à comprendre, à imaginer l'impensable et à mieux connaitre l'auteur de ce crime, ses attentes, ses aspirations, ses faiblesses, l'instant de basculement.
A-u détour d'une phrase, c'est toute une vie qui se déroule, s'inscrit dans un quotidien fait de petites lâchetés et de grandes humiliations. Louise, nounou exemplaire, femme perdue aux failles savamment cachées, nous place face à nos propres démons et nous confronte à l'impensable.
N-otre vision grandit, à travers les regards de ceux qui ont connu et côtoyé l'impossible, la femme infanticide, le visage du mal incompréhensible.
S-ous des abords simples, l'oeuvre de Leïla Slimani se révèle rapidement crue, glaçante, terrible.
O-n y découvre, à travers des personnages multiples, le quotidien inconnu de cette jeune nounou, ses actes manqués, ses désirs délaissés.
N-ous suivons les pas déviants et hésitants de Louise, ses longues journées au service des autres mais également son quotidien brodé de solitude et de vide.

D-érangeante et sombre, l'oeuvre de Léïla Slimani s'inscrit dans la veine des romans réalistes.
O-ù s'arrête la fiction et où commence la réalité ?
U-n roman choc, porté par une écriture claire aux chapitres courts qui ne se départi jamais d'une certaine distance, parfois trop marquée pour permettre au lecteur d'entrer en empathie.
C-hanson douce est un roman difficile, de par son sujet, mais qui aurait peut-être mérité un angle d'attaque nouveau et inédit.
E-n cherchant le moment de basculement derrière le visage de cette femme, l'impossible, le lecteur ne parvient jamais à percer réellement ses secrets ni à passer de l'autre côté du miroir. Une oeuvre intense mais à laquelle il manque un brin d'audace pour parvenir à susciter une réelle empathie.
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Avis aux âmes sensibles, les trois premières pages ne vous épargneront pas ! En effet, le ton est donné immédiatement par la scène d'ouverture : la chambre d'enfant est retournée, le petit est mort, la petite et la nounou gravement blessées… Ces trois pages sont directes, sans fioritures et vont droit au coeur. Puis on reprend sa respiration pour se plonger dans le roman. Nous revenons en arrière pour découvrir l'histoire en accéléré de ce couple, l'arrivée des enfants, la dépression de Myriam puis l'embauche de Louise. On ne sait pas grand-chose de cette femme. On découvre par petites touches au fil du roman une partie de son histoire et de sa vie actuelle. Elle apparaît alors comme une femme à la dérive, bien loin de l'image qu'elle donne chez ses patrons.

Bien que nous sachions comme l'histoire se conclue, une tension et un malaise s'installent au fil de la lecture. On assiste impuissant à l'enchaînement des événements et on ne peut s'arrêter de lire ! La construction est vraiment intelligente et bien faite. Très concentré sur les personnages, le roman décortique comment cette situation a pu déraper à ce point. Et cela fait froid dans le dos… Pour ceux qui craignent que le roman soit trop violent : les premières pages sont effectivement très dures. Néanmoins, la suite du roman est vraiment axée sur la tension et la psychologie des personnages et n'est pas aussi violente.

Ce roman fait partie de mes très bonnes lectures de la rentrée littéraire. Il faut aimer les ambiances glauques et angoissantes mais si vous adhérez, vous vous régalerez !
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Une chanson douce, c'est tout le contraire de cette histoire sordide, terrible et atroce dans laquelle Leila Slimani entraîne un lecteur happé dès les tous premiers mots, qui tombent comme un couperet.
Un bébé mort, une enfant agonisante, le cri d'une mère, et une nourrice qui tente de mettre fin à ses jours… Et pan, KO dès la première page !
Puis, et c'est là tout le talent de l'auteure, le temps rebrousse chemin … Flashback et zoom sur cette famille aux apparences tranquilles. Elle, Myriam Massé, maman épuisée par une vie trop étriquée qui ne lui correspond plus. Lui, Paul Massé, producteur de musique , genre jeune cadre dynamique , Rolex au poignet . Deux enfants : Mila et Adam, le bébé.
Il ne manque plus à cette image d'Epinal que la nounou parfaite, la perle des perles, qui prend forme sous les traits de Louise, seule survivante à un impitoyable casting.
Louise est impeccable, un peu trop peut-être avec son teint diaphane, son odeur de talc, ses souliers vernis et ce dévouement qui frise l'aliénation.
Mais voilà, la réalité va s'éloigner peu à peu de ce tableau idyllique. D'aliénation, il en sera d'ailleurs question, mais ça, seul le lecteur le sait.
Page après page, le malaise s'installe. Un malaise profond, pernicieux, latent. le drame couve, seul le lecteur en a connaissance.
Louise, cette chère Louise, absolument indispensable, qui « fait partie de la famille », mais qui , concrètement, demeure une étrangère, s'immisce peu à peu dans le quotidien des Massé, faisant le ménage, la cuisine, se dévouant corps et âme, sans grand retour , il faut l'avouer.
«Elle est Vishnou, divinité nourricière, jalouse et protectrice. Elle est la louve à la mamelle de qui ils viennent boire, la source infaillible de leur bonheur familial. » 
La descente aux abîmes, dans les méandres de la folie, se dessine tout doucement, peu à peu. Les parents, pris par leurs vies professionnelles intenses et intensives , ne veulent pas voir.
Le compte à rebours a commencé.
Hors du regard des parents, le lecteur assiste à cette plongée abyssale vers le néant , vers une folie dont lui seul connaît l'aboutissement.
« Une haine monte en elle. Une haine qui vient contrarier ses élans serviles et son optimisme enfantin. Une haine qui brouille tout. Elle est absorbée dans un rêve triste et confus. Hantée par l'impression d'avoir trop vu, trop entendu de l'intimité des autres, une intimité à laquelle elle n'a jamais droit ».
Un roman prenant, terrifiant (vous ne verrez plus les nourrices de la même façon)et haletant, qui m'a mise profondément mal à l'aise, ce qui, je présume, est le but premier de cette histoire magnifiquement mise en scène par Leïla Slimani. Les temps employés pour la narration contribuent à rendre ce suspense aussi époustouflant qu'intenable. Les dernières lignes ferment la parenthèse ouverte par les toutes premières, et entre les deux, c'est juste… (à vous de mettre les mots qui vous sembleront justes)
La suite, c'est ici , sur mon blog
Lien : http://nathdelaude.canalblog..
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"Chanson douce" est un uppercut envoyé droit dans la tête du lecteur. C'est un livre qui bouleverse, interroge, angoisse. Et malgré la lourdeur du sujet, l'intensité du drame, il ne bascule jamais dans le voyeurisme et la vulgarité.
Il y a une réelle intelligence dans l'écriture de Leïla Slimani et dans la construction de son livre. Les premières pages nous plongent au coeur de l'enfer. Deux enfants morts, une nounou qui a tenté de donner fin à ses jours et ce cri primal poussé par Myriam, la mère, à la découverte de l'horreur. Rien de plus ne sera dit car nul mot ne peut décrire l'innommable. Ce que va nous proposer l'auteur, c'est un retour sur l'histoire de ce jeune couple parisien, qu'on pourrait qualifier de "bobos". Myriam a mis sa carrière entre parenthèses pour élever ses enfants, Paul s'ennuie dans son travail et dans cette vie qu'il a pourtant choisi. Myriam elle aussi se lasse. le temps n'a pas tenu ses promesses de "famille idéale". Elle souhaite alors reprendre son activité professionnelle. C'est là que Louise rentre en scène. Louise, c'est la nounou idéale, celle dont tous les parents rêvent. Non seulement elles se consacrent pleinement aux enfants mais elle montre très vite des qualités indéniables de fée du logis. Avec elle, la vie devient plus douce, plus facile et le jeune couple s'enorgueillit d'avoir su trouver la perle rare. Bientôt elle leur devient indispensable et en " jeunes employeurs bourgeois", le couple profite aisément de tout ce qu'elle a à leur offrir. de Louise, on ne sait pas grand chose. Mais quand l'auteur revisite ses souvenirs, on comprend vite que derrière cette apparence lisse se cache de profondes blessures et que, avare de mots, Louise n'a que la violence comme moyen d'expression. Louise, c'est l'éternelle transparente ou celle qui a toujours été de trop. C'est celle qui ne peut exister qu'à travers son métier, seule chose qu'elle sait faire. C'est également celle qui rêve d'appartenir à une vraie famille et d'y trouver enfin sa place.
Au fil des pages, la tension monte. le masque de Louise se fissure. Myriam et Paul commencent à se méfier, à reprendre leur distance, rejouant ainsi toute l'histoire de rejet et d'abandon subie par Louise depuis toujours. Ils ne le savent pas mais le lecteur lui est au courant. A partir de là, les éléments s'enchaînent, les pièces du puzzle s'emboîtent. Mais la vanité des uns et des autres empêchent toute velléité de changement. le piège se referme sur chacun des protagonistes. Louise ne veut pas être abandonnée et le couple, malgré ses tentatives de remettre chacun à sa place, ne se résout pas à se séparer d'elle , oscillant entre culpabilité et crainte. Dans cette situation infernale, il ne reste que la folie pour réponse.
Le talent de Leïla Slimani, c'est de nous montrer que mis bout à bout, chaque petit élément peut conduire à une situation que l'on ne maîtrise pas et que chacun a sa part de responsabilités dans l'enchevêtrement des circonstances.
Malgré un sujet difficile, j'ai beaucoup apprécié cette lecture et l'angle sous lequel l'auteure m'a amenée à interroger cette histoire sordide.
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Simple thriller qui m'a laissé sur ma faim.
Commence très bien pour finir vaguement ..... .
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C'est un livre remarquable, presque parfait que j'ai dévoré en une soirée. J'ai été happé par l'implacable chronologie des faits imprimant une tension permanente au roman. L'écriture qui instille habilement quelques gouttes de poison, page après page, sous la forme de menus faits quotidiens semblants anodins mais lourds de sens m'a emporté.
Le ton modéré, dépourvu de jugement sur ses personnages, neutre à la manière d'un rapport clinique et l'analyse subtile du mode de vie actuelle d'un jeune couple assez aisé dans un milieu culturel plutôt protégé m'a beaucoup intrigué. Jusqu'où ira l'inconscience des personnages ? Leur absence à eux-même ?
Le réalisme retenu et pudique, presque tendre, pour les conditions de vie des personnes vivant des difficultés économiques et sociales, notamment toutes les nourrices parisiennes embauchées dans des conditions illégales m' a ému.
Ce livre ne délivre aucune explication limpide au sujet du drame : le lecteur ne cessera de se questionner sur les responsabilités dans cette intolérable histoire d'infanticide.
Seule la fin, peut-être à cause de ma fatigue, m'a un peu déçu. J'ai trouvé que le personnage de la policière est trop peu développé. Leïla Slimani s'en sert seulement d'adjuvant et c'est un peu dommage.
Une lecture puissante et dérangeante.
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Le moins que l'on puisse dire est que l'auteure nous plonge dans son sujet dès le 1er chapitre qui prend aux trippes. Ames sensibles s'abstenir !!

​Puis, nous voici dans un flash back surprenant qui va nous plonger aux origines de cette histoire dont la fin ne nous est plus sécrète. J'ai crains que ce choix de construction apporte un ennui et un manque d'intérêt au récit. Quel est le but de lire une histoire quand on en connaît la fin ?

​Et bien j'ai été rapidement surpris de me voir pris dans la spirale de cette histoire. Finalement le plus important n'est pas la fin mais le cheminement pour y arriver.

​Je me suis trouvé totalement absorbé par ce thriller psychologique intense et efficace. L'intrusion naïve d'une nounou, Louise, dans la famille de Myriam est addictive.

​L'utilisation des points de vue de différents personnages donne une vision complète sur les actions. Intensifiant le malaise qui n'a de cesse de se développer au fin des chapitres.

​"Chanson douce" est un roman moderne, angoissant tant son action peut se confondre dans le quotidien de n'importe qui.
​Un roman qui saisit son lecteur pour ne plus relacher la pression jusqu'à son terme.
Lien : http://tribulationsdunevie.w..
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Leïla Slimani est née en 1981. Elle est l'auteure d'un premier roman très remarqué, Dans le jardin de l'ogre, paru en 2014 dans la collection blanche.

Voici sûrement le titre le plus trompeur de cette rentrée littéraire ! Dans ce roman qui n'a décidément rien de la berceuse chère à Henri Salvador, Leïla Slimani offre la description glaçante d'une nounou en apparence idéale et orchestre, avec une maîtrise impressionnante, la lente et inexorable descente aux enfers d'un jeune couple à qui tout réussit sauf la vie de famille...

Dès les premières pages, le lecteur est plongé dans l'innommable.

«Adam est mort. Mila va succomber.»

Puis, avec un détachement terrifiant et un style tranchant comme le fil d'un couteau, l'auteure remonte froidement le fil du temps et déroule l'implacable mécanique qui a mené Louise à tuer les deux enfants du couple qui l'emploie.

Cette histoire, à la fois horrible et captivante, lui a été inspirée d'un fait divers survenu aux États-Unis, où en 2012, les enfants d'une famille new-yorkaise ont été massacrés par leur nounou d'origine dominicaine. Mais bien plus que ce scénario criminel sordide, c'est davantage la relation particulière, le tandem parents-nourrice qui, dans ce roman, passionne Leïla Slimani.

À mi-chemin entre le thriller psychologique et le drame contemporain, l'auteure traite, avec une froideur et un réalisme effrayants, des difficultés de concilier vie de famille et vie professionnelle. Entre les angoisses d'une jeune maman débordée et les rêves de gloire d'un père naïf, le couple Massé ne s'en sort plus. Après de longues recherches, le couple tombe sur la perle rare et embauche Louise, une nounou d'exception, pour s'occuper des tâches ménagères et de leurs deux enfants. Sous ses airs de Mary Poppins, Louise prend immédiatement les choses en main. le ménage ne lui fait pas peur et en un rien de temps, elle réorganise le quotidien erratique de ses employeurs et réussit à amadouer les enfants. Si Louise devient rapidement indispensable à la famille Massé, le lecteur, lui, s'étonne de l'aveuglement dont ont fait preuve les deux parents. Face aux signes annonciateurs de la folie meurtrière de Louise, ils laissent délibérément (ou pas d'ailleurs...) s'installer une relation de dépendance sournoise. Accaparés par leurs carrières respectives, enthousiasmés par la liberté et la tranquillité qu'ils retrouvent grâce à l'écoeurant dévouement de leur nounou parfaite, Les Massé délèguent la gestion de leur foyer et l'éducation de leurs enfants à Louise : repas, bains, rituel du coucher, Louise s'occupe de tout, même d'organiser l'anniversaire de l'aînée des enfants ! Ils lui accordent une confiance si aveugle qu'ils ne voient pas que Louise semble un peu trop parfaite pour être honnête ! Lorsque les écailles leur tomberont des yeux, les Massé comprendront trop tard que le pire est arrivé...

Pourtant, Leïla Slimane donne bien les clefs qui permettent de comprendre les agissements de Louise. le portrait qu'elle dresse de cette nourrice mystérieuse et taciturne, engluée dans une solitude pesante, est tout fait fascinant ! Dès les premières lignes, on comprend alors que l'inéluctable est en route, que certaines petites scènes de la vie de tous les jours n'ont rien d'anodin... Comment l'affection de Louise a-t-elle pu se muer en aversion ? Comment sa bienveillance et son attachement à l'égard de la famille Massé ont-il pu aboutir à un double infanticide ? C'est tout le propos de ce roman horrible et envoûtant. Sans jamais céder au moindre sensationnalisme, Leïla Slimane y décrit les fêlures existentielles qui peuvent tourmenter un esprit et éclaire le lecteur sur toutes les petites «humiliations» qui, insidieusement, vont mener Louise sur les rivages de la folie. Ainsi immiscé dans la psyché de la tueuse, on en vient à comprendre les raisons qui ont poussé Louise à commettre l'irréparable. C'est profondément dérangeant !

Chanson douce est un roman d'une incroyable profondeur psychologique. Une ritournelle particulièrement cruelle et sordide, que l'on garde à coup sûr en mémoire...
Lien : http://histoiredusoir.canalb..
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Parents qui cherchez une nounou en ce début d'année scolaire, ne lisez pas ce roman.
Il s'ouvre sur une scène de crime glaçante : deux jeunes enfants ont été assassinés, le petit garçon est mort, sa soeur va succomber à ses blessures. La nounou, qui les a tués, a raté son suicide, elle survivra. La mère est en état de choc.
Ces trois premières pages terrifiantes laissent le lecteur sonné et, en même temps, avide de découvrir l'histoire qui précède et explique peut-être ce crime abominable.
On pourrait croire qu'il n'y aura pas de suspense dans les chapitres qui suivent puisque nous connaissons déjà le nom des victimes et de la meurtrière. Pourtant il y a dans ce thriller une tension qui ne faiblit pas, une menace oppressante.
Pas de pathos, mais un portrait cinglant de notre époque, à travers les aspirations et les contradictions d'un couple de parents parisiens, trentenaires, lui travaillant dans la musique et elle reprenant son métier d'avocate après la naissance de leur deuxième enfant.
Sans jamais tomber dans la caricature, Leila Slimane décrit la difficulté d'être mère aujourd'hui, de concilier carrière et enfants, les concessions et les mensonges dans le couple, les renoncements.
Mal à l'aise dans leur rôle de patrons face à Louise, leur employée trop exemplaire, Paul et Myriam n'échappent pas aux réflexes de classe. Leur condescendance, leur aveuglement sont aussi les nôtres. Et cette société régie par des rapports de domination économique et culturelle, c'est celle où nous vivons, aujourd'hui.
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Dès le premier chapitre, le lecteur est happé par l'histoire. Dans un appartement parisien, deux enfants viennent d'être sauvagement assassinés. le sang est partout. La coupable est dans le coma. Il s'agissait de la nounou des deux chérubins. Que s'est-il passé ?

Lorsque Myriam se remet à travailler, elle est heureuse de tomber sur Louise, la nounou par excellence. Calme, ordonnée, serviable, patiente et toujours apprêtée, Louise possède de sérieuses références. En plus de s'occuper des enfants, elle fait d'elle-même le ménage et la cuisine et se rend très vite indispensable pour le couple. Elle semble parfaite. Qu'a-t-il bien pu se passer pour que Louise en vienne à commettre cet acte impardonnable ?!

Le personnage est très secret, très méticuleux et semble vivre à travers la famille qui l'emploie. Nous la découvrons au fil des pages et, au fur et à mesure, le suspense se fait de plus en lourd.

L'écriture est simple mais juste. Pas un mot de trop. le personnage de la nounou est bien travaillé et le suspense est haletant. le lecteur ne peut lâcher l'ouvrage avant la fin, avant de comprendre ce qui a bien pu se passer.

En conclusion, un thriller envoûtant et rondement mené que je vous recommande fortement.
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Choisissez parmi les choix offerts : l'objet de discorde qu'un soir, Myriam - cette dernière fatiguée, rentrant du travail dans son appartement plongé dans le noir - découvre au centre d'une petite table où mangent Louise et les enfants de Paul.

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Une boîte qui contenait trois pâtes
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